This module is part of a course elaborated in the context of the collaboration between FAO project named Communication for Sustainable Development Initiative (CSDI) and Openet S.p.A. Technologies in the Democratic Republic of Congo. CSDI and Openet Technologies S.p.A launched (2012) the initiative ‘Rural radio’ to support sustainable agricultural development in DRC. This initiative was part of the Satellite Way for Education Project funded by Openet and the European Space Agency (ESA): the main objective is to strengthen initiatives and preparedness interventions in the field of ComDev on climate change, food security and rural livelihoods. With the support of AMARC and thanks to Openet technical assistance, a number of rural radios have taken part in the initiative. Rural radios are one of the most widespread forms of media used in Congo and therefore can facilitate a community’s dialogue as well as knowledge-sharing on adaptation to climate change. At the same time, the project supported the creation of radio networks where people were able to share knowledge and experiences about the impact of climate change and food insecurity. In order to reinforce knowledge sharing, the project provided intensive training to 57 journalists of ten different rural radios based on broadcasting capabilities, participatory methodologies and technical notions regarding climate change and food nutrition. Openet and CSDI project increased the technology capacity of rural radios involved by providing them with lap-tops, modems and satellite connection.
Projet de fin d'étude soutenu à l'epau d'Alger (Ecole polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme), en 2021. Le travail consiste en un réaménagment du quartier El-MAGHARIA Hussein Dey, Algérie.
La notion de marketing territorial est intimement liée à celle d'intelligence territoriale. Pour comprendre quelles sont les actions et dispositifs de veille qui doivent être mis en oeuvre, il est nécessaire de comprendre quelles sont les cibles des agences de développement économique.
A l'occasion de la rédaction d'un numéro spécial de la revue française "Fourrages, sur les activités de l'UMT Pasto de 2015 à 2019, nous avons souhaité organiser une présentation débat avec les acteurs de l'élevage pastoral pour dégager les grands traits de cet élevage aujourd'hui.
Présenté par Marie-Odile Nozières Petit
Présentation de Lionel Arseneault, agent de développement rural au CLD des Chenaux.
Colloque national sur les pratiques de revitalisation intégrée sous le thème « Lutte à la pauvreté, les défis d’une collectivité »
Synhtèse et mise en perspective de l'innovation en espace rural: Où va le monde rural ? - André MICOUD, sociologue et directeur de recherche à l'Université de Saint Etienne - UE2010
Pour des territoires ruraux résilients et bio-inspirésAlain Renaudin
Comment s'inspirer des écosystèmes naturels pour réfléchir aux zones rurales résilientes et innovantes de demain ?
Présentation par Alain Renaudin, président NewCorp Conseil et fondateur de Biomim'expo, lors du groupe de travail du projet européen "Rubizmo", co-piloté et animé par Greenflex. À Paris, le 11 décembre 2018.
Zones seches : services ecosystemiques et degradation des terrescsfd
Cornet A., 2011. Zones Sèches: Services écosystémiques et dégradation des terres. Diaporama, 33 pp.
La lutte contre la désertification doit s’inscrire dans une approche globale des problèmes d’environnement et de développement durable. Elle comprend plusieurs stratégies complémentaires : (1) des techniques correctives qui visent à stopper un phénomène et à réparer les dégradations, par exemple les techniques antiérosives ; (2) des méthodes et des pratiques permettant de mieux exploiter les ressources ; (3) la mise au point de modèles et de structures intégrées de gestion ; (4) la mise en place de mécanismes institutionnels et politiques favorables. Les programme de lutte contre la désertification ont montré l’efficacité des techniques, et même leur intérêt économique à terme. Ils ont des effets synergiques sur la production agricole, la sécurité alimentaire des populations, mais également sur la production de services environnementaux et sur l’adaptation aux changements climatiques. Dans ce cadre, les paiements pour les services environnementaux peuvent constituer une approche pour la gestion durable des ressources et des milieux et le développement en zone sèche. Cette approche présente un certain nombre de difficultés et soulève des questions notamment sur les rôles respectifs des marchés et des interventions publiques.
http://www.csf-desertification.org/index.php/desertification-et-son-combat/zones-seches
Performance économique des circuits courts et gentrification rurale. L’exempl...Vincent Lagarde
En 2011, la Draaf Limousin et le Conseil Régional Limousin ont mis en place une enquête complémentaire au Recensement Agricole (RA) auprès de 507 des 1422 producteurs pratiquant les circuits courts dans la région. Les données économiques, comparées à celles du Réseau d'Information Comptable Agricole (RICA), montrent que les exploitations pratiquant les circuits courts sont plus performantes que la moyenne. L'analyse économique de ce différentiel est renforcée par une analyse sociale à partir de l'hypothèse de gentrification du territoire rural. Cette approche conduit à postuler que le développement et la performance des circuits courts sont favorisés par l'appartenance des consommateurs et producteurs à une même classe sociale.
1. Les espaces ruraux :
multifonctionnalité ou fragmentation ?
Laurent Rieutort
Professeur de géographie
Université Clermont-Auvergne
UMR Territoires
Journée de formation, Dijon, le 12 février 2020
Histoire-Géographie
2. Introduction
• Quelle place pour une géographie des
campagnes à l’heure de l’urbanisation massive
de la planète et de la métropolisation (Thème
1 du programme) ?
• Peut-on encore parler de fronts de recherches
spécifiques dans ce domaine ? (réflexion
épistémologique de J. Bonnamour, 1973)
• Echelles multiples
3. Introduction
• L’enjeu de la définition
Un espace qui demeure
encore spécifique
Par sa morphologie :
Faible densité démographique,
Paysages ouverts,
Faible artificialisation
Par ses formes d’utilisation :
Place de l’agriculture
de la forêt
de l’environnement ...
Par les représentations/imaginaires qu’il
suscite
Qui assure des fonctions
et des usages multiples
Production agricole et forestière
Habitat et espaces de loisirs,
Artisanat et industries
infrastructures ….
… qui entraînent
Concurrences et conflits d’usage,
fragmentation
Complémentarités, synergies,
Multifonctionnalité
4. Une société diversifiée
- L’agricole ne fait plus le rural
- Une société qui se diversifie (place
des ouvriers, des employés
(tertiairisation), des retraités
(surtout PAI)
- De nombreux apports extérieurs
- Des visions différentes de l’espace
- Des « modes d’habiter »
différents ?
- L’organisation croissante des
acteurs locaux (nouvelles territorialités)
La société rurale aujourd’hui
Une société intégrée dans
la société urbanisée
- En raison des échanges
villes-campagnes, ouverture,
décloisonnement des territoires
- Rapprochement des modes de
vie et des aspirations, mobilité
- Flux migratoires complexes et
fréquentations saisonnières
- La montée des valeurs de nature /
patrimoine
- Des gradients d’influence urbaine
Introduction
10. En résumé
• L’espace rural correspond à des zones de plus faible
densité
• On parlera de ruralité pour insister sur les caractères
spécifiques des espaces ruraux et sur les images que
les sociétés se font d’eux, ce qui leur confèrent une
forme d’identité.
• La notion de campagne est proche, même si le terme
comporte une dimension plus paysagère, synonyme
de champs cultivés et ouverts
• Les citadins sont devenus majoritaires en 2008
• Mais les ruraux représentent encore plus de 3,4
milliards de personnes, situées notamment en Asie et
Afrique, et leur nombre augmente légèrement
11. I. Les quatre tournants des ruralités
« dynamiques inscrites au cœur de nouveaux
rapports ville-campagne, portant à la fois sur les
transformations des espaces, sur leurs usages
résidentiels, récréatifs et productifs, sur les vécus
et les représentations des acteurs, sur leur
rapport à la nature, au patrimoine et aux enjeux
écologiques, et sur les modes de gouvernance qui
s’y déploient » (INRA, 2008)
12. Le tournant rural multifonctionnel
• Recul du poids (démographique, économique) de l’agriculture
même si elle reste localement structurante
• Mobilité des populations ; accroissement des échanges villes-
campagnes
• Poids accru de l’espace « périurbain », « tiers espace » (M. Vanier),
• Diversification des activités (fonction agricole, fonctions
résidentielles, industrielles, touristiques ou environnementales)
même si ancienneté
• Géographie des campagnes est de moins en moins assimilable à
la géographie des systèmes et structures agraires et relève de
plus en plus d’une approche complexe, globale et multiscalaire
• Mais question agraire et agricole revisitée => géographie de
l’alimentation
14. Villages d’artisans au Vietnam, forme de
diversification des emplois
Diversité des usages dans la chaîne des
Puys inscrite au patrimoine mondial de
l’UNESCO en 2018
Paysages ruraux emblématiques des rizières
densément mises en valeur à Madagascar
15. Le tournant environnemental
• Thème de la réappropriation de l’espace rural, de
ses paysages et de son environnement, avec la
volonté de mieux le gérer
• Remise en cause des modèles de développement
(notamment agricole ; notion d’agroécosystème)
ou de l'artificialisation du milieu
• Stratégies de conservation et gestion des aires
protégées notamment
• Changements globaux (dont climatiques) et
enjeux de durabilité
• Conflits environnementaux
16. Le tournant culturel
• Espace rural et agriculture se prêtent à des réflexions
sur les imaginaires, les « espaces vécus » et les
« représentations » => travaux précurseurs des
tropicalistes
• Thème de l’alimentation, des produits de qualité et de
la gastronomie
• Des campagnes vues comme des décors ou des
aménités « consommés » par les citadins
• Analyses des pratiques dites « vernaculaires » ou
« ordinaires » (ex. pour gérer les ressources naturelles,
ou pour mieux appréhender la « multifonctionnalité »
des espaces).
17. Le tournant territorial
• Ancrage / territorialisation des
sociétés / pratiques
• Les « avantages comparatifs »
sur les marchés mondialisés
sont fragiles mais émergence
d’avantage « différenciatifs »
(ressources spécifiques)
• Capacité de résilience et
d'adaptation des sociétés
locales
• Hypothèse de l’émergence de
nouveaux critères de
localisation des activités et des
hommes, reposant sur des
« actifs environnementaux »,
des aménités naturelles ou
culturelles et de nouvelles
représentations (émergence du
concept d’« amenity migration »
ou migrations d’agrément)
Ancrage et
développement
durable du
territoire
Agriculture
de terroirs
(produits
spécifiques
et de qualité)
Diversification
de l'emploi
(industrie,
tourisme)
Dynamique
collective des
acteurs
locaux
Valorisation
du
patrimoine et
du paysage
18. II. Nouvelles ruralités et
multifonctionnalité
« La multifonctionnalité se dit d’un espace dans
lequel différentes fonctions se côtoient, c’est-à-dire
différentes modalités d’habiter l’espace et d’y produire
[…] Le terme de multifonctionnalité est souvent
associé aux espaces ruraux pour souligner le fait qu’ils
ne sont pas monofonctionnels, qu’ils ne sont pas
exclusivement agricoles, voire
pas essentiellement agricoles »
Géoconfluences, 2019
19. Les nouvelles tendances des campagnes :
trois fonctions en compétition (Ph. Perrier-Cornet,2002)
Rural
ressource
Le rural comme espace
productif
Rural
nature
Le rural
comme espace
naturels
Rural
cadre de vie
Le rural comme espace
résidentiel
et récréatif
L’espace support
d’activités
économiques
L’espace protégé :
conservation,
préservation,
prévention
L’espace consommé
L’économie
résidentielle
Quels projets ? Quelle gouvernance ? Quel développement rural ?
20. Les nouvelles ruralités,
espaces productifs et innovateurs 1/2
• 29 % des emplois de la planète relèvent encore de l’agriculture (34 %
dans les pays aux revenus faibles ou intermédiaires, 56 % dans les pays
les moins avancés, 3 % dans les pays riches ) => grande diversité
• L’agriculture remplit des services multiples
21. Les nouvelles ruralités,
espaces productifs et innovateurs 2/2
• Ancrage, redéploiement et spécificités de certaines
industries ou artisanat/BTP
• Tertiarisation progressive de l’emploi rural, économie
résidentielle … Glissement du « people follow jobs » (surtout
les plus qualifiés) au principe inverse « jobs follow people »
dans une économie de plus en plus orientée vers les
services
• Un dynamisme entrepreneurial
23. Les nouvelles ruralités, espaces résidentiels
1/2
• Même si exode rural se poursuit au Sud,
mouvement de « renaissance rurale » dans les
années 1970-1980 dans les pays du Nord, avec
des soldes migratoires positifs (migrations
économiques - accès au logement - et migrations
d’agrément)
• Dans les pays en développement, nombre de
ruraux continue à croître grâce à la natalité (Asie
du Sud, Afrique sud-saharienne) mais parfois aussi
par arrivée migratoire depuis les villes
• Développement du tourisme - « éco-tourisme » -
Effets sensibles
24. Les nouvelles ruralités, espaces résidentiels
2/2
• La fonction résidentielle des campagnes
se renforce dès les années 1950 dans
les pays du Nord et à partir des années
2000 dans les Suds => développement
d’une économie résidentielle (avec ses
emplois) mais enjeux sur l’offre de
services
• Au Nord : apport de populations en
situation précaire, mais aussi arrivées
de cadres et professions intermédiaires
(gentrification)
• Espaces ruraux très contrastés :
campagnes proches des villes /
campagnes éloignés (en cours
d’abandon et vieillis ou bien « vivantes »
grâce aux activités agricoles et
industrielles, voire touristiques)
Présence de population
(en permanence ou
temporairement)
Qui stimule l’activité
locale
Biens et services
vendus sur le territoire
Détermine le niveau
d’emploi et de revenu
du territoire
Economie résidentielle
ou présentielle
25. Chiffres clés
Évolution de la population rurale
(2005-2015) (en %/an)
Monde : + 0,2
Pays développés : - 0,6
Pays en développement : + 0,3
Dont Pays les moins avancés : + 1,8
Dont Pays émergents : -0,3
28. Les espaces ruraux comme
espaces de nature
• Menaces liées à l’étalement urbain et aux pratiques de mobilité
• Demandes croissantes de biens de nature dans les sociétés
développées.
• Internationalisation (conventions et protocoles internationaux),
nombreux dispositifs de protection
• Défi pour associer les communautés locales, les gestionnaires des
sites et les administrations, mais source de développement local
(gisement d’emplois, flux touristiques, promotion des produits locaux).
• Les ressources naturelles du rural sont à la fois des biens privés et
des biens communs
• De la protection des espèces vers celle des espaces.
• Vers une intégration de l’environnement dans les politiques
sectorielles.
• Une image du rural qui intègre les valeurs de nature
30. L’espace rural : développement
territorial
• Développement des campagnes passe par la diversification des
activités => politiques d’aménagement et de développement
• Portées par les Etats et relayées par d’autres acteurs (élus locaux,
associations, entrepreneurs, habitants)
• Réduire les inégalités entre territoires ruraux et urbains, apporter des
équipements (transport, numérique, eau et électricité dans les Suds)
et améliorer les conditions de vie.
• Certaines politiques nationales ciblent leurs actions et aides
financières sur les zones les plus fragiles, d’autres encourageront
l’émergence de projets « par le bas » sur des petits territoires (Parcs
naturels, programme LEADER européen) ou dialogue Rural/urbain
32. III. Des espaces fragmentés ?
« La fragmentation est un ‘processus de division ou de
différenciation de ce qui, antérieurement, était uni ou
homogène’ (Rosière, 2008). Aussi, elle implique toutes les
échelles spatiales et sociales : fragmentation urbaine (ghettos et
zones urbaines délaissées, mais aussi gated communities),
fragmentation sociale (communautarisme), fragmentation
ethnique (repli en identités régionales, repli vers une identité ou
des pratiques d'« origine »), fragmentation territoriale
(sécessions, séparatismes) » Amaël Cattaruzza, 2010
33. Fractures sociodémographiques
• Croissance démographique inégale
• Embourgeoisement versus précarisation
(certains agriculteurs, retraités ou nouveaux
installés repoussées des centres urbains)
• Les espaces périurbains sont habités à la fois
par une minorité aisée et des classes
moyennes et populaires
34. Fractures économiques : les « modèles
agricoles »
• Contrastes au sein des activités économiques qui peuvent
être prospères et innovantes (petite industrie, tourisme,
certaines filières agricoles) ou en crise, notamment du fait
de l’ouverture à la concurrence mondiale
• L’agriculture s’intègre dans des filières industrielles et
tertiaires. Mais écarts de productivité considérables entre
les pays et mise en concurrence sur les mêmes marchés (cf.
OMC) et par certains grands pays exportateurs => des
inégalités accrues
• Pression foncière et « accaparement » des terres
• Des exploitations de subsistance, petite agriculture
familiale et très grandes entreprises capitalistes à salariés
• Différents « modèles »
35. Quantité de grains
produits par travailleur
en quintaux
10 000
20 000
100
15010 50 100
Superficie cultivée
par travailleur
en hectares
Culture manuelle ou avec attelage
Mécanisation légère
Motorisation intermédiaire
Motorisation puissante
42. Les enjeux selon les types de ruralités
Points de vigilance en termes de
durabilité
Point de vigilance pour l’action
publique
Campagnes des villes - Consommation-mitage des espaces
naturels et agricoles
- Transports, dépendance automobile
et congestion des réseaux
- Tri social
- Conflits d’usage
- Qualité de l’environnement
- Gestion de l’espace, planification
urbaine
- Préservation des ressources
- Maintien des îlots agricoles,
forestiers et « naturels »
- Mixité fonctionnelle et sociale
- Vulnérabilité énergétique
- Organisation des transports
Campagnes agricoles et
industrielles
- Exposition aux fluctuations
économiques
- Intégration plus forte entre bassins
de production et de consommation
- Poches de pauvreté, tri social
- Dépendance automobile
- Préservation des espaces agricoles
et des environnements
- Articulation ville/campagne
- Gestion de l’eau
Campagnes vieillies à très
faibles densités
- Cohésion sociale, précarité
- Transports et dépendance
automobile
- Milieux/paysages remarquables à
préserver
- Accès aux services
- Diversification des activités
- Accueil de nouvelles populations
- Tourisme durable
43. Campagnes fragiles
• Des critères économiques, socio-démographiques,
spatiaux, environnementaux et… symboliques
• Mais la fragilité des territoires est systémique, évolutive,
– Ex. les pertes démographiques se combinent avec la déprise
spatiale (abandon de l’habitat, boisement) ou le recul de
l’emploi
• Le chassé-croisé des représentations
– Les territoires ruraux ont toujours été au cœur de
représentations ambivalentes
– Aujourd’hui, trois types de discours :
• récit « crise rurale », parfois misérabiliste ;
• image de la « France oubliée », « périphérique »
• point de vue militant, utopie néo-rurale, « développement
durable / local » ; « renaissance rurale »
– S’ajoute le débat métropolitain
44. La crise économique a frappé prioritairement les territoires ruraux
et les petites villes industrielles
46. • Les politiques publiques : zonages et projets
– une logique fiscale et financière associée aux zonages de type ZRR ;
– une logique de projets fondée sur la décentralisation, la participation des
acteurs locaux, et l’émergence de nouveaux territoires (type PNR, Pays/PETR)
47. Campagnes périurbaines
• Terme « urbain » trompeur : on confond avec l’aire urbaine mais ≠
d’une ruralité ancienne et homogène ; système d’acteurs diversifié
• « Ruralité contrariée » (Samuel DEPRAZ) :
– identité rurale ou urbaine ?
– modèle de développement critiqué : consommation d’espace/
étalement mal contrôlé́, mobilité, critique environnementale et
critique socio-politique - fractures sociales, espace de privatisation
avec une individualisation des comportements sociaux et jusqu’à la «
clubbisation » des espaces
– conflictualité
• Fin d’un modèle ou transition ?
– Dévitalisation versus jeunesse / diversification des activités /
multifonctionnalité (cf. industrie, services, innovations, agriculture
périurbaine dans les circuits-courts …)
– Lutte contre la consommation de foncier (ex. documents de
planification ; ex. ZAN - Zéro Artificialisation Nette – européenne) et
revitalisation
48. • De multiples sources de
conflits apparaissent
• Les conflits d’usage relèvent
souvent d’une géopolitique
associant des réseaux
d’acteurs locaux et des
acteurs extérieurs (autorités
régionales, États,
organisations non
gouvernementales) qui
savent mobiliser les médias
et différents groupes de
pression
• Des initiatives visant à
faciliter la concertation
locale, à reconnaître les
savoir-faire des
communautés, voire à
rémunérer les services
rendus par les agriculteurs
Des acteurs
(publics/privés)
Mettent en
valeur des
ressources
Nécessitant des
aménagements,
une exploitation
Débouchant sur
des rivalités entre
acteurs
Conflits ruraux
51. Conclusion
• Des ruralités entre fragmentation et
multifonctionnalité
• Trois grands enjeux :
– La maîtrise : autonomie/dépendance
– L’adaptation : spécialisation/diversification,
innovation, résilience
– La régulation : solidarité/exclusion-ségrégation,
politiques publiques