L'IREPS a mené en 2015 /2016, une étude sur l'’accès aux soins des enfants ayant des difficultés d’apprentissage issus de familles en situation de précarité sur le territoire de Haute-Saintonge.
Quid de l education thérapeutique chez des personnes agéesVirginie Masdoua
Education thérapeutique destinée à des personnes âgées.
Journée Médico-diététique, Mai 2012, Marseille.
C'est merveilleux d'être vieux et en santé !
Merci à tous les gériatres qui ont partagé leurs savoirs sur nos séniors.
Ce guide a pour objectif de permettre l'intégration pratique d'une dynamique de prévention santé dans l'organisation d'un festival et/ou événement festif.
2012 est l'année européenne du vieillissement actif. Les personnes âgées seront dans les prochaines décennies de plus en plus nombreuses et de plus en plus âgées. Vieillir en bonne santé est un défi que notre société doit aujourd'hui relever. Comment ? En maintenant les capacités physiques et cognitives des personnes âgées le plus longtemps possible, notamment grâce à une alimentation adaptée et de qualité. C'est dans ce contexte que la Fondation Louis-Bonduelle développe des actions de terrain auprès de ces publics au travers d'un partenariat avec la Fédération Nationale des Maisons d'Accueil Rurales pour Personnes Agées.
Guides proposé par Médecins du Monde à l'usage des professionnels de l'humanitaire.
L’éducation pour la santé est, selon la déclaration d’Alma-Ata, l’un des huit axes prioritaires à mettre en œuvre dans un programme de soins de santé primaire.
Alimentation personnes-agees-rencontres-fondation-louis-bonduelle-juin-2012Fondation Louis Bonduelle
Pour la 5e année consécutive, la Fondation Louis-Bonduelle a organisé ses Rencontres à Paris. Cette édition 2012 s’est tenue à la Maison de la RATP, le 5 juin sur le thème "Alimentation et bien vieillir".
Mixed Service of Human and Animal Health in Pastoral Zones: An Innovative and...copppldsecretariat
This document presents briefly an experience lesson learnt from two projects carried out by AVSF:
- The Project of Securization of Pastoral Systems N’Gourti-Termit, implemented by AVSF in partnership with the NGO KARKARA up North of Zinder region in the districts of N’gourti and Tesker, North-East of Niger.
- The Programme for food security for populations and livestock living in a nomadic environment, implemented by AVSF in partnership with the NGO ADESAH in the districts of Ber and Salam, circle of Tombouctou, North Mali.
The particularity of these two projects has consisted in implementing a mixed health service (animal and human) in pastoral zones.
[ Originally posted on http://www.cop-ppld.net/cop_knowledge_base ]
Actes du colloque sourds et santé des 24 et 25 juin 2015SanteSourds7
L’ équipe UNISS a le plaisir de vous adresser en pièce jointe la version électronique des actes du colloque Sourds et santé, la médiation dans tous ses états, co-organisé en partenariat avec l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) qui a eu lieu les 24 et 25 juin 2015 au Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes.
Nous vous en souhaitons une bonne lecture. Bien cordialement.
Toute la couverture presse du projet Kiroo qui illustre l'ampleur médiatique du phénomène. Notamment 2 publications dans LE MONDE en moins d'un mois !!
El documento describe los conceptos clave de la administración de la cadena de abastecimiento. Explica que la administración de la cadena de abastecimiento busca sincronizar las funciones de una empresa con sus proveedores para alinear el flujo de materiales, servicios e información con la demanda del cliente. También analiza las funciones de compras y distribución y cómo estas influyen en el diseño y ejecución de la cadena de abastecimiento.
La mairie de Sarzeau a constitué un groupe de travail qui s’est réuni de septembre 2015 à mai 2016 et auquel l’Association de Sauvegarde du Logeo a participé.
Este documento describe el desarrollo de una aplicación Java llamada SICOSETEC para administrar los costos de servicios técnicos de una empresa. La aplicación permitirá registrar datos de clientes, cotizar precios de diferentes servicios técnicos en la oficina o a domicilio, y llevar un control de los costos. El objetivo es proveer una herramienta de información y control de costos para las empresas de servicios técnicos. El documento explica el diseño de la interfaz gráfica, el código utilizado y las funcionalidades planeadas para la aplicación
IBC a le plaisir de vous présenter son catalogue 2013 réservé aux professionnels Il concerne 3 domaines clés pour l’entreprise
Management des Hommes, Management des Prix, Management des Affaires
Le handicap sur le territoire de Lorient Agglomération. État des lieux et enq...AudéLor
Dans le cadre de la préparation du projet HIT (Handicap Innovation Territoire), Lorient Agglomération a confié à AudéLor la réalisation d’une étude sur les personnes en situation de handicap sur le territoire de l’agglomération.
La huitième édition des Chiffres clés de l'aide à l'autonomie publiée par la CNSA met à la disposition des acteurs et décideurs du secteur médico-social des données disponibles en 2017. La CNSA consacre, par ses ressources propres et les crédits d’assurance maladie qu’elle gère, plus de 25 milliards d’euros au financement des politiques d’aide à l’autonomie, destinés aux personnes âgées et aux personnes handicapées. S’y ajoutent, notamment, des financements de l’État, de la Sécurité sociale et des départements. Soit un ensemble de réponses qui doivent progresser et mieux s’articuler pour renforcer la solidarité pour l’autonomie.
Cnsa chiffres cles 2017 version complèteCheops Paca
La CNSA consacre, par ses ressources propres et les crédits d’assurance maladie qu’elle gère, plus de 25 milliards d’euros au financement des politiques d’aide à l’autonomie, destinés aux personnes âgées et aux personnes handicapées. S’y ajoutent, notamment, des financements de l’État, de la Sécurité sociale et des départements. Soit un ensemble de réponses qui doivent progresser et mieux s’articuler pour renforcer la solidarité pour l’autonomie. Source
La huitième édition des Chiffres clés de l'aide à l'autonomie publiée par la CNSA met à la disposition des acteurs et décideurs du secteur médico-social des données disponibles en 2017. La CNSA consacre, par ses ressources propres et les crédits d’assurance maladie qu’elle gère, plus de 25 milliards d’euros au financement des politiques d’aide à l’autonomie, destinés aux personnes âgées et aux personnes handicapées. S’y ajoutent, notamment, des financements de l’État, de la Sécurité sociale et des départements. Soit un ensemble de réponses qui doivent progresser et mieux s’articuler pour renforcer la solidarité pour l’autonomie.
Note d'analyse - Quelle influence du lieu d’origine sur le niveau de vie ?France Stratégie
Dans quelle mesure le niveau de vie d’une personne dépend-il du lieu où elle a grandi ? Rarement étudiée, cette question a pourtant d’évidentes implications en matière de ciblage des politiques publiques. On tente ici d’y répondre sur un segment particulier de population, les enfants d’ouvrier ou d’employé, étudiés sur les cohortes nées entre 1970 et 1988.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/influence-lieu-dorigine-niveau-de-vie
Cnsa les ciffres clés de l'aide à l'autonomie 2018AVIE
Les chiffres clés de l'aide à l'autonomie 2018.
La neuvième édition des Chiffres clés de l’aide à l’autonomie met à la disposition des acteurs et des décideurs du secteur médico-social les données disponibles en 2018. La CNSA consacre, par ses ressources propres et les crédits d’assurance maladie qu’elle gère, plus de 26 milliards d’euros au financement des politiques d’aide à l’autonomie, destinés aux personnes âgées et aux personnes handicapées. S’y ajoutent, notamment, des financements de l’Etat, de la Sécurité sociale et des départements. Soit un ensemble de réponses qui doivent progresser et mieux s’articuler pour renforcer la solidarité pour l’autonomie
Notre étude, réalisée pour La Fondation FDJ, sur la pratique sportive des personnes en situation de handicap a pour objectif de :
Dresser un état des lieux de cette pratique en impliquant toutes les situations de handicap, qu’elles soient moteur, visuel, auditif ou mental
Comprendre les freins et les leviers à la pratique sportive auprès des personnes en situation de handicap
Permettre de faire émerger cette problématique dans l’opinion publique
http://www.tns-sofres.com/etudes-et-points-de-vue/sport-et-handicap
Baromètre de la société inclusive (novembre 2015)Kantar
Cette deuxième vague du baromètre de la société inclusive vient confirmer la perception d’une société française qui est jugée inégalitaire par les Français et qui reste profondément marquée par la question de l’emploi, de l’accès au soin et du logement. Mais ce n’est pas tout. Elle met également en lumière une société française clivée sur des sujets à la fois fondamentaux comme la définition des principes républicains et des contours de la laïcité mais aussi plus conjoncturels comme le rapport à l’immigration et aux migrants. A quelques semaines du 1er tour des élections régionales, ces clivages sont souvent politiques et parfois générationnels lorsqu’ils ne sont pas régionaux.
http://www.tns-sofres.com/etudes-et-points-de-vue/barometre-de-la-societe-inclusive-novembre-2015
Avec pour objectif de mesurer, d’une année sur l’autre, la progression de la qualité de vie ressentie par toutes les personnes autistes, DYS (dyslexique, dyspraxique, dysphasique, dyscalculique, dysorthographique), TDI (trouble du développement intellectuel), TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) et leurs familles et de contribuer à faire évoluer la stratégie nationale, Ipsos a conduit la deuxième étude d’impact de la
stratégie nationale autisme-troubles du neurodéveloppement.
Cette enquête a été élaborée en concertation avec des représentants des familles, des personnes concernées, et des représentants associatifs.
Note d'analyse - Emploi des personnes handicapées et performance des entreprisesFrance Stratégie
Aujourd’hui, on estime que 5,7 millions de personnes ont un handicap, soit 14 % de la population en âge de travailler. La moitié environ - 2,8 millions - bénéficient d'une reconnaissance administrative du handicap. Même si la situation semble meilleure en France que dans le reste de l’Europe, l’insertion sur le marché du travail des personnes handicapées n’en demeure pas moins difficile : leur taux de chômage est près de deux fois plus élevé que la moyenne.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/emploi-handicapees-performance-entreprises
Nés sous la même étoile ? Origine sociale et niveau de vieFrance Stratégie
Quel est le poids de la reproduction sociale en France ? Des informations statistiques inédites permettent de quantifier l’influence de l’origine sociale sur le niveau de vie et montrent que l’inégalité des chances passe par le niveau de diplôme.
En savoir plus :
http://strategie.gouv.fr/publications/nes-meme-etoile-origine-sociale-niveau-de-vie
Les jeunes accompagnés par la Mission Locale du Pays de Lorient. Communicatio...AudéLor
Cette étude est née de la volonté de la Mission Locale d’obtenir une connaissance approfondie de la trajectoire d’insertion des jeunes.
Elle s’inscrit dans le cadre de la convention signée entre la Mission Locale et Audélor et s'attache à mieux connaître le parcours d’insertion des jeunes, mais aussi leurs perceptions et leurs besoins d’appui et d’accompagnement.
L'IREPS a mené en 2015 /2016, une étude sur l'’accès aux soins des enfants ayant des difficultés d’apprentissage issus de familles en situation de précarité sur le territoire de Haute-Saintonge.
état des lieux de l'offre en matière de santé sexuelle et reproductive » en Poitou Charentes, destiné à la préparation d'une politique publique sur ce thème par l'ARS.
Ce guide a été réalisé pour et avec les aidants familiaux de personnes âgées du département de Charente maritime. Concret et pratique il recueille informations, conseils et astuces répondant aux besoins du quotidien.
1. Comité d’acteurs en santé de la
Haute-Saintonge
Le 18 septembre 2014
Enquête exploratoire réalisée
par l’IREPS Poitou-Charentes
Catherine Flora – Chargée de projets IREPS 17
Sébastien LODEIRO – Directeur adjoint IREPS Poitou-Charentes
2. Objectif :
« Mener une enquête exploratoire sur l’accès aux soins des
enfants ayant des difficultés d’apprentissage issus de familles
en situation de précarité sur le territoire de Haute-Saintonge »
La Haute-Saintonge
3. La méthodologie
1. Vision générale du territoire à partir de données
démographiques en Haute-Saintonge (âge, emploi,
revenu, mobilité)
2. Quelques indicateurs de précarité
3. Données sur l’accessibilité de l’offre de soins
4. Entretiens qualitatifs avec des professionnels de santé
5. t 2006
La Haute-Saintonge : CDC de Pons + CDC
Jonzac (+ grande CDC de France)
133 communes : 10 pour la CDC de Pons &
123 pour la CDC de Jonzac
3 villes de + de 2000 habitants : Jonzac, Pons
& Montendre
Densité très faible de population : 38 hab/km2
versus 90 hab/km2 en Charente-Maritime et 68
hab/km2 en Poitou-Charentes
Source : tableau de bord santé-social des Pays et CDA de la région
Poitou-Charentes, IAAT Poitou-Charentes; 2009
La Haute-Saintonge
Données générales
6. La Haute-Saintonge
• Taux de natalité et de fécondité (2011) : 5 pour 1000 femmes âgées de 15 à
49 ans (5 en Poitou-Charentes, 4,9 Charente-Maritime)
• L'augmentation de la population entre 1999 et 2010 (+8.5%) est
essentiellement due à un solde migratoire positif (+6483) contre un solde
naturel négatif (-1800). Ce solde migratoire vient compenser un solde naturel
négatif sur la période.
• Mouvement de population majoritairement intra-régionaux (12,2% des
nouveaux arrivants /hors région en 2008)
• En 2008 on constate que 20.5% des nouveaux arrivants (personne n’habitant
pas dans la même commune 5 ans auparavant) ont 55 ans et plus (chiffre
comparable à celui du département, et 4 points supérieurs au chiffre régional).
Source : Tableau de bord santé social des Pays et CDA de la région Poitou-Charentes, nov 2013 /
Diagnostic socio-économique de la CDC de Haute Saintonge (2013 Maison de l’emploi)
Données générales
7. La Haute-Saintonge
• Un déficit de « jeunes » : On constate une structure de population particulière
sur ce territoire. En effet, bien que proche des données départementales, les 60
ans et plus sont sur représentés sur ce territoire au détriment des jeunes et des
jeunes actifs.
En Haute-Saintonge, les 65 ans et plus représentent 25.1% de la population totale contre
24.8% au niveau départemental et 19.3% en France.(2010)
Part des moins de 20 ans (2009) : 21,5% versus 21,7% en Charente-Maritime et 22,5 en
Poitou-Charentes
• Population vieillissante : Cela se traduit par une proportion de retraités bien
plus élevée que celle de la moyenne nationale (+10 points).
Source : Tableau de bord santé social des Pays et CDA de la région Poitou-Charentes, nov 2013 /
Diagnostic socio-économique 2013 de la CDC de Haute Saintonge (Maison de l’emploi)
Données générales
8. La Haute-Saintonge
• Taux d’emplois : 62,9% versus 61,3% en Charente-Maritime & 63,6% en Poitou-
Charentes
• Une population « normalement » active : Avec plus de 25 500 actifs, la population de
Haute Saintonge affiche le même taux d'activités que le taux départemental. En légère
hausse par rapport à 1999 (+ 1 point), on compte ainsi 70,8% d'actifs sur le territoire
parmi la population de 15 à 64 ans.
• Taux de chômage 2013 : CDCHS 11,1% (CM: 11,9 % / PC : 10,4%)
• Catégories socio-professionnelles :
Nombre d’exploitants agricoles très important: 7,3% versus 3,2% en Charente-Maritime
& 3,3% en Poitou-Charentes
Nombre d’ouvriers significativement supérieur : 31,6% versus 24,70% en Charente-
Maritime & 26,80% en Poitou-Charentes
A contrario, on note un déficit important en termes de professions « qualifiées ». Les
catégories 'cadres et professions intellectuelles supérieures' et 'professions intermédiaires'
sont moins représentées sur le territoire.
Source : Tableau de bord santé social des Pays et CDA de la région Poitou-Charentes, nov 2013 /
Diagnostic socio-économique de la CDC de Haute Saintonge (2013 Maison de l’emploi) / Sources : Insee, RP2009 et
RP1999 exploitations principales.
Données emploi
9. La Haute-Saintonge
• Des jeunes de plus en plus actifs :
Il convient de relever le fort taux d'activités des jeunes (15-24 ans) sur le territoire:
51,9%. Ce taux est près de cinq points supérieurs à celui enregistré en Charente-
Maritime. Cet écart traduit une insertion plus importante des jeunes sur le marché du
travail notamment en raison d'un arrêt des études plus précoce
• Accompagnement des jeunes :
La Mission Locale intervient spécifiquement auprès des jeunes pour faire face aux
difficultés qu’ils rencontrent (insertion professionnelle, formation, logement, mobilité,
santé…). Avec 7 antennes réparties sur le territoire de Haute-Saintonge, la ML a reçu en
2013 (chiffres arrêtés au 31/10/2013) 1251 jeunes dont 470 nouveaux (1391 en 2012).
Source : Diagnostic socio-économique de la CDC de Haute Saintonge (2013 Maison de l’emploi)
Zoom emploi et jeunes
10. La Haute-Saintonge
• Déplacement logement/travail :
Une mobilité pendulaire importante. Environ 2/3 des actifs occupés ne travaillent
pas dans leur commune de résidence mais 55% des résidents occupent un
poste au sein du territoire. Il s'agit du taux le plus élevé des territoires des
Maisons de l’Emploi de Poitou-Charentes.
• 90 % des ménages possède au moins une voiture.
Source : Diagnostic socio-économique de la CDC de Haute Saintonge (2013 Maison de l’emploi)
Données mobilité
11. Quelques données sur la « précarité » (reste une
notion subjective et relative) :
La précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux
personnes et aux familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir
de leurs droits fondamentaux.
La Haute-Saintonge
12. La Haute-Saintonge
Part de la population couverte
par le RSA en 2011 : 24%
versus 21,7% en Charente-
Maritime et 21,1% en Poitou-
Charentes1,1% en Poitou-Charentes
13. La Haute-Saintonge
Selon une étude de l’Agence
Régionale d’Evaluation
Environnement et Climat, 25% des
logements du Poitou-Charentes
sont exposés à la précarité
énergétique. Ce taux est nettement
supérieur à la moyenne nationale
estimée à 13%
14. La Haute-Saintonge
Selon le Baromètre Santé Poitou-
Charentes, près de 9% des 15-85
ans ont déclaré qu’ils avaient
renoncé à des soins au cours des
12 derniers mois
15. La Haute-Saintonge
En 2007, l’ORS Poitou-
Charentes a mené une étude
visant à identifier des
territoires présentant un
profil sanitaire et social
prioritaire (1 à 7)
16. La Haute-Saintonge
Source : Atlas académique des risques sociaux d’échec scolaire : l’exemple du décrochage, CEREQ
17. La Haute-Saintonge
Source : Atlas académique des risques sociaux d’échec scolaire : l’exemple du décrochage, CEREQ
Part des non diplômés supérieure à
la moyenne nationale (27%)
Jonzac & Montlieu-la-Garde : 36%
Montguyon : 34%
Montendre : 32%
19. La démographie médicale
Les patients du Sud de la
Charente-Maritime vont
au CHR de Talence.
Globalement, trajet de 39
minutes pour consulter
un spécialiste.
21. La Haute-Saintonge
Les équipes mobiles de
psychiatrie précarité mènent des
actions spécifiques en dehors de
leurs structures en direction du
public et des acteurs de 1ère
ligne
22. La Haute-Saintonge
La santé scolaire :
1. « Dans le sud, des enseignants très jeunes avec une ou deux classes,
non formés pour faire face aux difficultés qu’ils rencontrent »
2. 1 médecin scolaire (0,5 ETP) mais 2 postes à pourvoir
3. 3 psychologues scolaires mais 4 postes à pourvoir
4. 6/7 maitres E pour les difficultés d’apprentissage et 2 maîtres G pour
les troubles du comportements (« les enfants qui ne comprennent
pas pourquoi ils sont à l’école »)
5. 7 infirmières scolaires
6. Assistantes sociales
23. La Haute-Saintonge
• Des structures adaptées pour l’intégration en milieu scolaire d’enfants en
difficultés ou en situation d’handicap :
- Comme sur l’ensemble du département, plusieurs types d’établissements proposent
une scolarité adaptée afin d’intégrer au mieux des enfants en situation difficile et/ou
d’handicap (handicap mental léger, handicaps sensoriels et moteurs) au sein de l’école.
- On compte ainsi sur le territoire 6 Classes d’Intégration Scolaire (St Genis, Jonzac,
Pons, Montendre et Montguyon) ; 3 Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire
(collèges de Montendre, Pons et Jonzac) ; 2 Unités Localisées pour l’Inclusion
Scolaire Professionnelle (lycée Pons et Jonzac), 2 Section d’Enseignement Général
et Professionnel Adapté (collège de Pons et Montendre) ainsi que 2 classes
médicalisées associées aux services de soin (école maternelle et élémentaire de
Jonzac).
Source : Diagnostic socio-économique de la CDC de Haute Saintonge (2013 Maison de l’emploi)
Données santé scolaire
25. Les entretiens qualitatifs
Les entretiens qualitatifs :
• 16 professionnels ont été interviewés : 7 professionnels de santé
(médecins, psychologues, orthophonistes…), 4 travailleurs sociaux & 5 institutionnels
• Le questionnaire rappelait le contexte dans lequel était
réalisée l’enquête et comportait 5 questions ouvertes
concernant les perceptions des professionnels sur :
La réalité du constat concernant l’accès aux soins pour les enfants ayant des
retards dans leurs apprentissages scolaires
L’urgence de la problématique
Les pratiques professionnelles une fois l’enfant en difficulté repéré
La connaissance des ressources sur le territoire
Les suggestions pour améliorer la situation
• L’entretien durait en moyenne ¾ d’heure
• L’analyse des réponses a permis de déterminer des
thèmes récurrents qui ont fait l’objet d’une priorisation
26. Les entretiens qualitatifs
Les perceptions des professionnels :
1- Perception du territoire :
« Il y a Jonzac et le sud » ; « Pas de problème à Jonzac mais les 3 Monts… » ; « Il n’y a rien au Sud »
2- Absence de professionnels de santé :
« Il n’y a que 2 orthophonistes à Jonzac et une autre à Montguyon » ; « Pareil pour les psychomotriciens : on
en manque » ; « Il n’y a pas de professionnels pour éduquer à la santé » ; « Des enfants en difficulté
d’apprentissage ne sont pas évalués faute de professionnels de proximité » ; « On ne peut pas répondre aux
besoins de la population alors qu’on est service public »
3- Problème de mobilité :
« Les familles n’ont pas de permis ou pas de voiture » ; « Il faudrait faciliter leur mobilité » ; « Il faut remettre
en place des transports adaptés type Itinéraires 17 dont les salariés étaient des travailleurs sociaux : l’écoute
et l’accompagnement se faisaient pendant le temps de transport ; la voiture était un espace clos sans face à
face, sans que l’on se sente jugé ce qui favorisait la parole »
4- Professionnels mal perçus par certaines familles :
« Elles ne veulent pas que les professionnels viennent chez elles » ; « Elles ont peur d’être jugées « ; « Elles
ont peur qu’on leur retire leurs enfants » ; « Certains médecins ne veulent pas de « ces » familles : elles sont
mal accueillies »
27. Les entretiens qualitatifs
Les perceptions des professionnels :
5 - Isolement des familles :
« Elles ont peu de sollicitations » ; « Peu mobiles dans leur esprit avec des difficultés d’élaboration» ; « Peu
d’ouverture sur le monde parce qu’elles se sentent protégées dans leur milieu par rapport à l’urbain» ; « Les
enfants manquent d’ambitions scolaires » ; « Elles ont très peu de demandes et très peu de besoins »
6- Temps de déplacement trop longs :
« Les temps de déplacement sont longs et ne permettent pas la prise en charge d’enfants : par exemple, à La
Rochelle, il y a plus d’enfants pris en charge car il n’y a pas de déplacements » ; « Il faut plus de
professionnels de santé et pas simplement des permanences délocalisées. Si on déplace les professionnels
de Jonzac, ils auront moins de temps pour les enfants »
7- Délais pour les prises en charge :
« Certains dispositifs de santé sont bien repérés ; l’UPIJ de Jonzac, les CMP et CMPP de Barbezieux et Saint
Genis de Saintonge mais les délais sont trop longs » ; « Pour les dyspraxies, il n’y a qu’un ergothérapeute à
Saintes et un à Bordeaux » ; « Pour l’UPIJ, il faut 3 RDV avant le bilan et la prise en charge par la Sécu » ; « Le
1er RV à l’UPIJ est pris dans les 2 mois mais il s’écoule entre 9 et 12 mois pour la prise en charge » ;
8- Prises en charge financière insuffisantes :
« La prise en charge financière est aussi problématique » ; « Les familles bénéficient de la CMUC mais il faut
quand même faire l’avance pour certains professionnels de santé » ; « il n’y a pas de remboursements pour
des psychologues par exemple » ; « Pour les dyspraxie, il faut avancer 200 € avant la prise en charge par la
Sécu »
28. Les entretiens qualitatifs
Les perceptions des professionnels :
9-Isolement des professionnels :
« Certaines décisions peuvent être prises trop rapidement : les professionnels peuvent paniquer car ils sont
seuls » ; « Il faut répondre à l’urgence et y répondre rapidement » ; « Les situations sont traitées
individuellement » ; « On s ’ouvre, des partenariats existent mais cela coûte aux structures »
10- Manque d’attractivité du territoire : « On n’arrive pas à pourvoir certains postes » ; « Personne ne veut être
nommé au sud du territoire : les jeunes veulent rester à La Rochelle » ; « la jeunesse des collègues est un
souci parce que la formation ne les prépare pas à faire face aux difficultés qu’ils vont rencontrer et parce que
les écoles sont isolées » ; « C’est le bout du monde »
11 - Absence de mobilisation des élus :
« « Les réponses sont localisées par commune ou par canton. Il y a peu de réflexion d’ensemble » ; « Il faut
développer les coopérations intercommunales ou les renforcer » ; « Les élus ne sont sensibilisés : ils
s’occupent de l’aspect touristique de la région mais pas des pauvres »
29. L’amélioration de l’accès aux soins pour les enfants en difficulté nécessitent des
synergies entre les familles, les professionnels et les élus
30. La Haute-Saintonge
Leviers cités par les professionnels :
• Favoriser le « Allers vers »
• Renforcer les aptitudes des familles à faire
face aux situations difficiles via des
groupes de paroles
• Mettre en place des transports adaptés
• Avoir des professionnels de proximité
• Créer ou réactualiser des plaquettes sur
les ressources du territoire
• Raccourcir les délais des prises en
charges pour les enfants en difficulté
31. La Haute-Saintonge
Leviers cités par les professionnels :
• Renforcer les partenariats et les
collaborations
• Former des acteurs de 1ère ligne
• Développer les évaluations concertées
• Augmenter le nombre de professionnels
de santé (notamment les orthophonistes et
les ergothérapeutes)
• Mettre en place des temps d’échanges de
pratiques entre professionnels
pluridisciplinaires
32. La Haute-Saintonge
Leviers cités par les professionnels :
• Développer la compétence Santé/Sociale
pour les communes
• Mobiliser les élus
• Renforcer les coopérations au niveau des
communes ou des cantons
• Solliciter des locaux au sein des mairies
33. La Haute-Saintonge
Analyses de l’IREPS :
L’IREPS a relevé des contradictions entre les perceptions des
professionnels de santé et l’offre de santé repérée dans l’enquête :
Les nombre de professionnels de santé présents sur le territoire (surtout
orthophoniste, médecins généralistes…) ou le fonctionnement de l’UPIJ
Des perceptions professionnelles sur l’offre de mobilité en décalage avec
les données obtenues (Taximouettes)
34. Le soin et la santé en
Haute-Saintonge
1 Maison pluridisciplinaire
de santé à Chevanceau :
ouverture novembre 2014
PMI
1 médecin
vacataire & 4
puéricultrices
Source : tableau de bord santé-social des Pays et CDA de la région
Poitou-Charentes, IAAT Poitou-Charentes; 2009
35. Entretien avec une orthophoniste
• « 3 orthophonistes à Montguyon avec une orientation sur
prescription médicale »
• « Délai d’attente de 2 mois en moyenne »
• « Pratique du tiers payant en Haute-Saintonge ce qui ne se
fait pas en Gironde »
• « Pas de dépassement d’honoraires »
• « Transport en ambulance pour les enfants »
• « Adaptation du nombre de séances en fonction de la mobilité
de la famille »
• « Pas d’autre orthophoniste dans un rayon de 30 kms »
• « Mise en place d’un SESSAD (Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile) peut
être une solution »
36. La Haute-Saintonge
« Les populations vulnérables sont
assignées à de minuscules territoires de
l’ordre du quartier ou du village au sein
d’une société dispersée. Elles
organisent et réorganisent leur vie
quotidienne en fonction des ressources
possibles sur ces territoires enclavés.
Du coup, elles vivent la réduction du
champ de leurs possibles dans tous les
domaines. »
« La liberté de mobilité est étroitement
liée à l’appartenance à une catégorie
socioprofessionnelle. »
37. Entretien avec les « TaxiMouettes »
• « Société Keolis missionnée par le Conseil Général avec 7
taxis collectifs pour la Haute-Saintonge »
• « Trajets déterminés, calendriers et horaires fixés (attentes
possibles) »
• « RV la veille avant 16 heures »
• « Prise du client à domicile »
• « Lieux de dépose (8 lieux de dépose à Jonzac) »
• « Carte de Solidarité transport en fonction des ressources
(1,5 € le trajet A/R) »
• « Nouveaux lieux de dépose sur demande auprès du Conseil
Général »
38. La Haute-Saintonge
Analyses de l’IREPS :
La réalité du constat concernant l’accès aux soins pour les enfants ayant
des retards dans leurs apprentissages scolaires
• Les professionnels repèrent majoritairement cette problématique comme
prioritaire sur le territoire. Ils évoquent des manques de professionnels
qui ne sont pas en cohérence avec les données récupérées sur l’offre de
soins.
• Une perception des familles sans ressource et ayant « renoncé »
L’urgence de la problématique
• Si les professionnels reconnaissent l’importance de cette problématique
sur le territoire (difficile pour eux de quantifier, s’agit plus d’un ressenti)
ils pensent majoritairement que les retards dans l’apprentissage scolaire
ne sont pas liés à la précarité mais la précarité les aggrave.
• Au-delà de l’accès aux soins, les professionnels insistent sur la nécessité
de travailler sur les facteurs socio-économiques, culturels, éducatifs qui
engendrent des difficultés dans les apprentissages scolaires.
39. La Haute-Saintonge
Analyses de l’IREPS :
Les pratiques professionnelles une fois l’enfant en difficulté repéré
• Des professionnels qui sollicitent le plus souvent leur réseau de
connaissance mais évoquent un manque de coordination locale autour
d’un projet commun.
• Le parcours de soins reste difficile à mettre en place et l’offre se révèle en
décalage avec les contraintes des familles (horaires, RDV, déplacements,
démarches administratives...)
40. La Haute-Saintonge
Analyses de l’IREPS :
Les suggestions pour améliorer la situation
• L’insuffisance quantitative de l’offre n’est pas avérée après enquête.
• Améliorer l’information sur l’offre locale auprès des professionnels et des
familles
• Une confiance entre les familles « précaires », les professionnels, les
institutions qui reste à renforcer.
• Créer de nouvelles modalités de travail collective et collaboratives avec
d’autres acteurs que ceux de la santé
• Agir sur la dimension sociale de la santé (les conditions et les styles de
vie)
• Développer une approche plus globale des problématiques. Ex : Favoriser
la coopération entre éducation nationale, professionnels de santé,
travailleurs sociaux , associations, famille.