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Maria Pellegrina Amoretti

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Maria Pellegrina Amoretti
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 31 ans)
OneilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité

Maria Pellegrina Amoretti (1756-1787) est une juriste italienne.

Elle est considérée comme la première femme diplômée en droit en Italie, et la troisième femme à y obtenir un diplôme (après Elena Lucrezia Cornaro en 1678 et Laura Bassi en 1733).

Biographie[modifier | modifier le code]

Amoretti naît le à Oneille. À 20 ans, en 1777, elle obtient son doctorat en droit à l'université de Pavie[1]. Elle est également diplômée en philosophie dans cette même université[2]. Sa remise de diplôme, très exceptionnelle pour une femme, attire de nombreux visiteurs de marque dont la grande-duchesse de Toscane qui lui remet une gratification[3].

Amoretti avait tenté auparavant de s'inscrire à l'université de Turin, mais y est rejetée en tant que femme.

Elle fait partie du petit nombre de femmes à recevoir un diplôme universitaire en Europe au XVIIIe siècle avec María Isidra de Guzmán y de la Cerda, diplômée de l'université d'Alcalá en 1785, et Dorothea von Rodde-Schlözer, diplômée de l'université de Göttingen en 1787[4].

Membre de la Société patriotique de Milan, elle y présente, en 1784, le mémoire de l'inventrice Teresa Ciceri Castiglioni (it) sur une technique de fabrication de tissu à partir de la fibre de lupin[5].

Amoretti meurt le , à l'âge de trente et un ans. Elle laisse un essai sur les droits de la dot, en particulier sur le mariage en droit romain[6], publié à titre posthume en 1788 par un proche, Carlo Amoretti.

Son doctorat est commémoré par une plaque installée à l'université de Pavie en 1956[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Wager-Fisher, Mary A.E. “Wise Women of the East.” Appleton’s journal, vol 3. D. Appleton and Company. New York. 1877. Pp 311-316.
  2. (en) Giuli, Paola. “Women Poets and improvisers: Cultural Assumptions and Literary Values in Arcadia”, Studies in Eighteenth-Century Culture, vol 32. 2003. p. 69-92.
  3. Philibert Riballier et Charlotte-Catherine Cosson de La Cressonnière, De l'éducation physique et morale des femmes, Bruxelles, 1779, p. 113 [1]
  4. Colette Nativel (dir.), Femmes savantes, savoirs des femmes  : du crépuscule de la Renaissance à l'aube des Lumières, Droz, 1995, p. 33.[2]
  5. (en) Sabrina Ebbersmeyer et Gianni Paganini, Women, Philosophy and Science: Italy and Early Modern Europe, Springer, 2020 , p. 151 [3]
  6. (en) Hunt, Margaret. "Taking an Interest in Women's Legal Rights", Women in Eighteenth Century Europe. Routledge, New York. 2014. 64-70.
  7. « Chi era Costui - Scheda di Maria Pellegrina Amoretti », sur www.chieracostui.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]