File:Conserve de sauge - musée HCL - pilulier - pharmacie à l'Hôtel-Dieu.jpg

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Description
Français : Conserve de sauge - pilulier
Date
Source Hospices civils de Lyon
Author Aurélie Troccon et Manon Mauquin
Numéro d'inventaire 2007.0.2541.M
Autres numéros d'inventaire Inv. 542-3 (série de 3) ; Chambonnet p. 23, n° 16 ; NC 872
Domaine céramique ; hygiène - médecine - santé
Domaine interne céramique pharmaceutique
Dénomination pot à pharmacie ; pilulier
Techniques et matériaux faïence (grand feu, émail monochrome, blanc)
Précisions sur le lieu de création, d'exécution Nevers est le seul centre en France a avoir travaillé sans dicontinuer de la fin du XVIe au XIXe siècle. Il existe des liens avéréss entre les centres faïenciers de Lyon, Nevers et d’Italie : tout d’abord, par la présence à Nevers du mécène italien Louis de Gonzague ; ensuite, par la venue à Nevers de Julio Gambin en 1588, qui était à Lyon en 1584 ; enfin, par l’arrivée en France des Conrade. Les trois frères Conrade (Augustin, Baptiste et Dominique) obtiennent en 1603 d’Henri IV le monopole de la fabrication de faïence à Nevers pour trente ans. La production de cette époque est donc franchement marquée par les styles italiens a istoriato, a compendiario ou encore a raffaellesche. Dans les années 1630, le privilège des Conrade s’achève, et plusieurs artisans travaillant pour eux s’installent à leur compte. Ils développent un style vraiment français. Le milieu du XVIIe siècle (sous le règne de Louis XIV) voit l’apogée de la faïence nivernaise. Les décors sont typiquement français, souvent empruntés aux illustrations du roman-fleuve d’Honoré d’Urfé, L’astrée. En même temps, les styles italiens antérieurs sont toujours utilisés. Au XVIIIe siècle, les décors sont moins créatifs, Nevers réutilisant des types déjà connus. A la fin du siècle, Nevers connaît la concurrence de la faïence fine anglaise, obligeant ses artisans à créer des « faïences révolutionnaires » dont les décors se poursuivent jusqu’au XIXe.
Précisions dates vers 1650 ;
Utilisation - Fonction - Destination pratique de la santé ; pharmacie
Précisions sur l'utilisation Utilisant un peu la forme de l’albarello, mais de plus petite taille, les piluliers servaient à la conservation des pilules. La poudre de lycopode isolait les pilules les unes des autres. Le pilulier recevait aussi des extraits secs, comme les robs ou les muscs.
Lieu d'utilisation France ; Rhône ; Lyon ; Hôtel-Dieu ; pharmacie
Commentaire historique Avant 2017, ancien lieu d'utilisation attribué dans l'inventaire informatisé : " Autrefois à la pharmacie de l’Hôtel-Dieu "

Chambonnet (1978) : lieu d'utilisation de l'objet : apothicairerie

Dans le catalogue général du musée : " pharmacie de l'Hôtel-Dieu "
Inscriptions - Marques inscription ; inscription définissant le contenu ; latin ; sur l'objet
Précisions inscriptions En bleu, en minuscules, en romain : C. de Sauge [Conserve de sauge] La sauge, ou Salvia, agit comme excitant et comme stimulant (elle fortifie les nerfs) mais également comme tonique. C’est aussi un médicament topique qui agit localement pour hâter la guérison. Elle est céphalique, nervale, hystérique, stomacale, résolutive, apéritive et antispasmodique. Elle sert intérieurement et extérieurement pour la paralysie, la léthargie et l’apoplexie. Vitet l’indique « dans les maladies de faiblesse par des humeurs séreuses, dans les pâles couleurs, les fièvres intermittentes et dans la toux catarrhale lorsque l’irritation est considérablement diminuée ». De manière générale, la conserve se préparait en réduisant dans un mortier la partie de la plante sélectionnée (ici, les feuilles) en une pâte ou une pulpe qui était intimement mêlée à un sirop de sucre blanc très chaud, dit cuit à la plume. Le sucre assurait la conservation du mélange. Les conserves faisaient partie des « électuaires simples, saccharolés mous. » Elles étaient, selon Dorvault, « des médicaments officinaux de consistance molle, plus rarement solide, formés d’une substance médicamenteuse, ordinairement végétale et de sucre qui lui sert de condiment. »
Description en langage naturel Corps ovoïde en pied avec collet à profil concave et fond plat simulant un petit piédouche, col cylindrique avec large ouverture à bord en biseau. L’ensemble est d’aspect élancé.
Représentation - Iconographie bouquet ; fleur ; marguerite ; fruit ; grenade ; poire ; raisin ; oiseau ; femme ; aile orn ; cartouche orn ; enroulement orn ; filet orn ; feuillage orn ; feuille orn ; fleur ; ornement à forme végétale ; ove ; volute
Précisions sur la représentation Sur la panse figure un écriteau à enroulement portant une inscription. Au-dessus de ce cartouche, se trouve une tête de femme ailée entourée de volutes et de drapés. Ce motif central se poursuit de chaque côté du cartouche par une tige feuillue stylisée portant deux marguerites. Au-dessous se déploie une composition de feuilles et de fruits (poire, grenade éclatée, raisins...). Le dos est occupé par un bouquet à décor persan situé au-dessus d’un oiseau. Le col et le pied sont marqués d'une frise d'oves et de filets.
Dimensions H. 20 cm ; D. 12 cm ; VOLUM. 0,0023
N° de renvoi vers autres objets série de trois pots quasiment identiques (n° 2007.0.2539; 2007.0.2540; 2007.0.2541)
Date d'acquisition 1942
Type de propriété propriété de l'établissement public ; ancien fonds ; Lyon ; Musée des Hospices Civils de Lyon
Nom du photographe © Musée des HCL, Aurélie Troccon et Manon Mauguin, 2014
Mention du musée © Lyon ; Musée des Hospices Civils de Lyon, 2007
Institution
institution QS:P195,Q3140953
Lyon ; Musée des Hospices Civils de Lyon
Bibliographie LEMERY François, Dictionnaire universel des drogues simples (3e édition), Paris, impr. de la Vve d'Houry, 1733, p. 773

LEMERY François, Pharmacopée universelle, Paris, De Saint et Saillant, 1764

BEAUME Antoine, Élémens [sic] de pharmacie théorique et pratique : contenant toutes les opérations fondamentales de cet art, Paris, Chez Samson, 1773

VITET Louis, Pharmacopée de Lyon, ou Exposition méthodique des médicaments simples et composés, de leurs caracteres, de leurs vertus, de leur preparation et administration, et des espèces de maladies où ils sont indiqués, Lyon, Frères Perisse, 1778, p. 475

CAZENAVE Pierre Louis Alphée, Appendice thérapeutique du Codex, Paris, Béchet jeune et Labé, 1841

CAZENAVE Pierre Louis Alphée, Appendice thérapeutique du Codex, Paris, Béchet jeune et Labé, 1841, p. 139

DORVAULT François, L'officine ou répertoire général de pharmacie pratique, Paris, Asselin & Houzeau, 1886, p. 409

CHAMBONNET François, Les faïences pharmaceutiques conservées dans les établissements hospitaliers de la région lyonnaise, université de Lyon 1, thèse de doctorat en pharmacie, 1978 (année de soutenance), p. 23, n° 16


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