Ce document aborde les notions de base de la consolidation.
Le document traite les points suivants :
1) La notion du groupe
2) Les participations
3) La notion du contrôle
4) Les méthodes de consolidation
Le pourcentage d intérêt
5) Les obligations légales
6) Consolidation des comptes et périmètre
7) Les exclusions du périmètre de consolidation
8) Les étapes de consolidation
Cette présentation traite le code général de la normalisation comptable en insistant sur les dispositifs de forme et ceux du fonds.
Nous mettons à la dispisition des lecteurs et des followers une série de présenations qui constituent l'essentiel du cours "Audit fiscal", un ,module de synthèse dispensé dans les écoles de commerce et de gestion et aussi dans les facultés de droit.
Contrôle fiscal au Maroc - Procédure accélérée de rectification des impositions Youssef Najeddine
Le contrôle fiscal constitue la contrepartie du système déclaratif Marocain. L’impôt étant établi à partir des déclarations souscrites « spontanément » par le contribuable sur la base des éléments qu’il décide de retenir, l’Administration fiscale dispose d’un droit de contrôle, à posteriori, des éléments ainsi déclarés, pour inciter le contribuable, personne physique ou morale, à la plus grande « sincérité » lors de l’établissement de ses déclarations fiscales.
Une immobilisation remplie 3 critères :
En général, ce sont des biens à usage durable se consommant sur une durée +1 an.
Ce sont des biens destinés à usage par l’entreprise Ex : ordinateurs destinés à la vente marchandises. Ordinateurs destinés à l’utilisation par l’entreprise immobilisations.
Le bien doit être propriété de l’entreprise.
NB : Les immobilisations se définissent par usages plutôt que la forme physique.
Les immobilisations doivent être évaluées à 3 occasions : à leur entrée en actif, à l’établissement des Etats financiers, à leurs sorties du bilan.
Les immobilisations peuvent arriver à l’entreprise de 4 manières :
Acquisition d’immobilisations (soit complètement payé, soit échange de biens).
Immobilisations produites par l’entreprise.
L’apport en nature (ça peut être de la constitution de l’entreprise, augmentation de capital, fusion).
Immobilisations reçues gratuitement (ex : subvention de l’Etat).
I – Immobilisations acquises à titre onéreux
Les immobilisations achetées par l’entreprise doivent être inscrites à leur coût d’acquisition.
Exemple : L’entreprise SATEX a acquis le 05/10/N, un matériel industriel aux conditions
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Réaliser par : BELECHGUER Fahd
Analyse financière et gestion financière
1*Qu’est-ce que l’analyse financière ? :
Une analyse financière est une étude évaluant la situation financière d'une société à un moment défini. Elle est réalisée à partir de documents comptables et d'un ensemble de données économiques et financières récentes liées tant à la société qu'à son secteur d'activité.
2*Qu’est-ce que c’est un état des soldes de gestion ?
Permet de visualiser à travers les soldes de gestion comment l’entreprise a généré son bénéfice et sa capacité d’autofinancement (CAF). Il est composé de deux sous tableaux Tableau de formation des résultats et Capacité d’autofinancement.
3*Donner les différents soldes de gestion ?
La marge brute ou commerciale, La production, La Valeur ajoutée, Excédent brut d’exploitation, Résultat d’exploitation, Résultat financier, Résultat courant, Résultat non courant, Résultat net.
4*La marge brute ou commerciale ?
La marge brute ou commerciale est le premier solde intermédiaire. Elle indique la marge réalisée par une entreprise sur sa seule activité de négoce. Elle est essentiellement d’ordre comparatif et constitue un indicateur fondamental de la performance d’une entreprise commerciale. Elle s’obtient par la
différence entre : D’une part, les ventes de marchandises. Nettes des RRR accordés par l’entreprise.
Et, d’autre part, les achats revendus de marchandises, nets des RRR obtenus sur achats.
Marge brute = Vente de marchandises en l’état – Achats revendus de marchandises
5*La production ?
La notion de la production ne se limite pas, comme le chiffre d’affaire, à ce que l’entreprise vendu. Le
solde de production permet de mesurer ou de comparer une productivité, non une rentabilité. La
production de l’exercice résulte de trois composantes principales : les ventes (la production vendue), le
variation de stocks de produits en cours et de produits finis (production stockée) et la production
réalisée par l’entreprise pour elle-même en vue d’être immobilisée.
Cours complet de comptabilité générale[www.cours-economie.com]jamal yasser
Le bilan est un état financier de synthèse qui regroupe les éléments actifs et passifs du
patrimoine de l’entreprise.
Le bilan est le document présentant la valeur du patrimoine brut de l’entreprise à une date
donnée.
Il fait apparaître par différence et de façon distincte ses capitaux propres.
Fondamentalement toute acquisition de moyens de production (emplois) s’accompagne
obligatoirement d’un financement mis à la disposition de l’entreprise (ressources)
Les Ressources
Sensibilisation à la gestion comptable et financièreAliantis
Présentation faite lors de la 24e Convention Nationale des Présidents JCEF La Rochelle.
Animateurs : Philippe MASSON (ALIANTIS) et Delphine ALTON (SODAREX)
LE BILAN COMPTABLE
Il se compose de l’actif et du passif. L’actif, c’est ce que l’entreprise possède et le
passif, c’est ce que l’entreprise doit aux sociétaires, aux tiers, aux actionnaires, aux
fournisseurs, etc…
I – L’actif
Il est lui-même composé de l’actif immobilisé (emplois durables dans
l’entreprise ; ils ne se consomment pas dès la première utilisation) et de l’actif
circulant (éléments qui ne font que transiter dans l’entreprise et qui se renouvellent).
A – L’actif immobilisé
Les immobilisations incorporelles : ce sont des investissements immatériels
(¹ investissements physiques). On y trouve les brevets, licences de marques,
les frais d’établissement (frais de constitution de la société et frais
d’augmentation du capital), les frais de recherche et de développement et le
fonds commercial (valeur de la clientèle) qui sont des dépenses figurant dans
le Bilan car trop importants pour figurer sur un résultat. Ils sont donc considérés comme des investissements, comme des non-valeurs. Ils ne rapportent pas d’argent à l’entreprise.
1. 175
Achats – Enregistrés en charges au
compte de résultat, les achats peu-vent
être constitués d’achats de mar-chandises
vendues en l’état, d’achats
de matières premières à transformer,
d’achats de fournitures de bureau.
Actif – Ensemble de tous les élé-ments
composant le patrimoine de
l’entreprise; on distingue l’actif im-mobilisé
(investissement, locaux,
matériel et équipement) et l’actif cir-culant
(stocks, créances sur les
clients, disponibilités).
Actif circulant – Il se compose princi-palement
des stocks, des différentes
créances (créances clients, créances
sur le Trésor) et des disponibilités
(compte banque et compte caisse).
Actif immobilisé – Actif regrou-pant
les immobilisations corporelles,
incorporelles et financières.
Actif net – Il correspond à la diffé-rence
entre l’actif global de l’entre-prise
et son passif exigible; il s’agit
des capitaux propres après affecta-tion
des résultats.
Action – Le capital social d’une so-ciété
est divisé en actions. L’action-naire
est propriétaire de la société; il
a le droit de participer aux assem-blées
LEXIQUE
générales de la société. Dans le
cas où celle-ci dégage des bénéfices,
l’actionnaire peut se voir distribuer
une partie des résultats (dividendes).
Actualisation – Technique permet-tant
de valoriser aujourd’hui, selon
un taux d’actualisation, un montant
qui sera encaissé ou décaissé dans le
futur: ainsi actualisé, un montant de
10000 € payable dans 3 ans au taux
de 5 % correspond au calcul de la
somme d’aujourd’hui, placée à 5 %
selon la méthode des intérêts com-posés
et permettant d’obtenir dans
3 ans le montant de 10000 €:
10000 = 8638 €
1,05 x 1,05 x 1, 05
Agios – Montants perçus par la ban-que
sur certains crédits accordés
(par exemple, sur le découvert ban-caire),
les agios comprennent l’inté-rêt,
les commissions (commission de
mouvement, commission du plus
fort découvert…), des frais et taxes.
Amortissement – Constatation
comptable de la perte de valeur d’un
bien immobilisé en raison de son
usure ou de son obsolescence. On
distingue la méthode des amortisse-ments
linéaires et celle des amortis-sements
dégressifs.
2. Analyser et maîtriser la situation financière de son entreprise
176
Amortissement financier – Le
remboursement d’un emprunt se
fait généralement en plusieurs tran-ches.
Dans le cas d’un plan de rem-boursement
de l’emprunt à annuités
constantes, l’annuité calculée com-prend
une part de remboursement
et une part d’intérêts ; les intérêts
sont considérés comme une charge
financière de l’exercice.
Analyse financière – Son objectif
est d’élaborer un diagnostic sur la si-tuation
de l’entreprise, d’une part à
partir de ses documents comptables,
d’autre part après une étude plus
approfondie de son environnement
économique.
Annexe – Ensemble de documents
prévus par le Plan comptable ; les
principaux documents de l’annexe
complètent l’information indiquée
dans les deux documents de synthèse
que sont le bilan et le compte de ré-sultat.
La présentation de l’annexe ne
fait pas l’objet d’une normalisation.
Augmentation de capital – Émis-sion
de nouvelles actions à un prix
correspondant à la valeur des ac-tions
existantes.
Autofinancement – Ressources fi-nancières
émanant de l’activité de
l’entreprise et conservées par celle-ci.
L’autofinancement permet de
procéder à des investissements qui
contribueront à améliorer la compé-titivité
de l’entreprise.
Balance générale ou balance des
comptes – Tableau comptable ré-capitulatif
de l’ensemble des comp-tes
de l’entreprise.
Besoin en fonds de roulement
(BFR) – Besoin financier lié à l’activité
courante de l’entreprise, il correspond
à la différence entre les actifs d’ex-ploitation
(stocks, créances clients,
autres créances d’exploitation) et les
passifs d’exploitation (avances et
acomptes reçus sur commandes, det-tes
fournisseurs, dettes fiscales et so-ciales,
autres dettes d’exploitation).
Bénéfice – Excédent des produits
de l’exercice sur les charges de ce
même exercice.
Bilan – État comptable établi à une
date donnée, qui présente les res-sources
dont l’entreprise dispose
(éléments de l’actif) et l’origine de
ces ressources (éléments du passif).
Billet à ordre – Voir Effet de com-merce.
Business plan ou plan d’entrepri-se
– Document relatif au projet de
développement d’une entreprise sur
une période de trois à cinq ans; il se
compose de deux grandes parties:
données de présentation de l’entre-prise
et prévisions financières (comp-tes
de résultat prévisionnels, plan de
financement, prévisions de trésorerie,
bilans prévisionnels).
Capacité d’autofinancement –
Pour un exercice donné, ensemble
des ressources financières générées
par l’activité de l’entreprise, qui cor-respond
à la somme du résultat net
et de la dotation de l’exercice aux
amortissements et aux provisions.
3. 177
Capital social – Fonds mis à la dispo-sition
d’une entreprise par les action-naires.
Capitalisation – Opération consis-tant
à intégrer les intérêts au capital
emprunté.
Capitaux permanents – Regroupe-ment
de plusieurs postes du passif du
bilan: les capitaux propres et les det-tes
à plus d’un an.
Capitaux propres – Regroupement
de plusieurs éléments du passif du
bilan: le capital social, les réserves et
le résultat de l’exercice.
Centres et associations de gestion
agréés (CGA) – Associations créées
par des organisations professionnelles,
des experts-comptables, les chambres
de commerce et d’industrie et les
chambres des métiers. Ils délivrent à
leurs adhérents (commerçants ou arti-sans)
une attestation leur permettant
de bénéficier d’un abattement de
20 % sur leur bénéfice imposable.
Certains centres de gestion agréés
sont habilités à tenir la comptabilité de
leurs adhérents.
Charges – Elles comprennent tous les
postes venant diminuer le résultat.
On distingue les charges dites d’ex-ploitation
relatives à l’activité de l’en-treprise
(achats, charges externes,
impôts et taxes, charges de person-nel,
dotations aux amortissements et
provisions), les charges financières
(intérêts, pertes de change…), les
charges exceptionnelles (pénalités,
amendes…), la participation des sala-riés
au fruit de l’expansion ou au ré-sultat
de l’entreprise, et l’impôt sur les
bénéfices.
Charges à payer – Il s’agit de char-ges
connues de manière certaine à la
fin de l’exercice mais pour lesquelles
l’entreprise n’a pas encore reçu la piè-ce
comptable (par exemple, des mar-chandises
reçues en fin d’exercice
dont les factures ne sont pas encore
arrivées).
Charges exceptionnelles – Ce sont
des charges qui ont lieu en dehors de
la gestion courante de l’entreprise.
Charges d’exploitation – Il s’agit des
achats de marchandises, des achats de
matières premières et consommables,
d’autres achats et charges externes
(téléphone…), des impôts et taxes
(taxe professionnelle…), des charges
de personnel (salaires et charges
sociales: URSSAF, ASSEDIC, retraites)
et des dotations aux amortissements
et aux provisions.
Charges financières – Il s’agit princi-palement
des intérêts sur les crédits
ou les emprunts de l’entreprise.
Chiffre d’affaires – Montant total
des ventes de marchandises et de la
production de biens et services de
l’entreprise.
Classes de comptes – Le Plan comp-table
général regroupe les différents
comptes en sept rubriques ou classes;
on distingue les classes suivantes:
– Classe 1: comptes de capitaux (ca-pital,
réserves, emprunts…).
– Classe 2: immobilisations.
4. Analyser et maîtriser la situation financière de son entreprise
178
– Classe 3: comptes de stocks.
– Classe 4: comptes de tiers (fournis-seurs,
clients, personnel, Sécurité
sociale, Trésor public…).
– Classe 5: comptes financiers (ban-ques,
caisse).
– Classe 6 : comptes de charges
(achats, services extérieurs, impôts
et taxes, rémunération du person-nel,
charges de Sécurité sociale et
de prévoyance, charges financières,
impôts sur les bénéfices).
– Classe 7: comptes de produits (ven-tes).
Clients – Les différents clients de
l’entreprise sont enregistrés sur un
compte qui fait partie de la balance
client; lorsque la facture a été adres-sée
au client, ce dernier est débité du
montant de la facture toutes taxes. Le
montant des factures non encore ré-glées
est appelé créances clients et
celles-ci constituent un élément de
l’actif circulant de l’entreprise.
Commandes – La liste des comman-des
en carnet ne constitue pas à pro-prement
par ler un élément de
comptabilité, mais seulement un indi-cateur
de l’activité future de l’entrepri-se
et un gage pour l’avenir de celle-ci.
Commissaire aux comptes – Pro-fessionnel
des comptes, la plupart du
temps expert-comptable, il est nom-mé
par le ministre de la Justice et prê-te
serment. Son rôle est de vérifier la
régularité des comptes annuels de
l’entreprise. En cas de dysfonctionne-ment,
il peut avertir le procureur de la
République.
Comptabilité – Selon le Plan comp-table
général 1999, la comptabilité
est un système d’organisation de l’in-formation
financière permettant de
saisir, classer et enregistrer des don-nées
de base chiffrées et de présenter
des états reflétant une image fidèle
du patrimoine, de la situation finan-cière
et du résultat de l’entreprise à la
date de clôture.
Compte – Tableau à deux colonnes
qui comporte par convention le débit
(ressource) à gauche et le crédit (em-ploi)
à droite.
Compte courant – Compte d’un as-socié
qui laisse des fonds à la disposi-tion
de l’entreprise.
Compte de résultat – Document
comptable qui récapitule l’ensemble
des charges et des produits de l’entre-prise
pendant une période donnée
sans tenir compte de leur date de
paiement ou de règlement; le solde
des charges et des produits constitue
le résultat qui peut être soit un béné-fice
soit une perte.
Conditions bancaires – Ensemble
des différentes conditions facturées
par les banques: taux d’intérêt, agios,
commissions et frais divers, jours de
valeur (décalage entre le moment où
une opération a lieu à la banque et
son enregistrement comptable sur le
compte du client).
Créances clients – Sommes dues par
les clients de l’entreprise; elles sont si-tuées
à l’actif du bilan en comptes
clients et effets à recevoir.
5. 179
Crédit – Ce mot issu du latin (credere:
croire, avoir confiance) a plusieurs
sens : en finance, obtenir un crédit
auprès de sa banque, c’est recevoir
des fonds qui seront remboursés à ter-me
moyennant le paiement d’intérêts;
en comptabilité, le crédit d’un compte,
c’est la partie droite de celui-ci.
Crédit bail – Opération consistant
pour une entreprise à prendre en loca-tion
un matériel, un équipement ou un
local avec la possibilité d’acquérir en
fin de contrat l’immobilisation moyen-nant
le versement d’une somme pré-déterminée
dans le contrat.
Crédit client – Il correspond aux élé-ments
suivants:
– montant des factures dues par les
clients;
– effets à recevoir;
– effets remis à l’escompte et non
échus.
Crédit fournisseur – Il comprend les
dettes aux fournisseurs (achats taxes
comprises) et les effets à payer.
Dailly (loi) – La loi du 2 janvier 1981
permet aux entreprises dont les
clients sont considérés comme solva-bles
de céder leurs créances clients en
remettant un bordereau à leur ban-que
et d’obtenir en échange le crédit
jusqu’à l’échéance. Les banques font
un usage relativement restrictif de ce
mode de crédit à court terme compte
tenu des risques (risque de présenta-tion
de mêmes créances à plusieurs
banques différentes).
Débit – Le mot vient du latin (debere:
devoir). Les montants dus par les
clients sont mis au débit du compte
clients (traditionnellement, à gauche
du compte).
Dépréciation – La diminution de la
valeur d’un élément de l’actif peut
être constatée par la constitution de
provision ; les provisions pour dé-préciation
peuvent être constituées
pour différents éléments de l’actif de
l’entreprise: immobilisations, stocks,
clients, comptes financiers.
Découvert bancaire – Crédit de tré-sorerie
consenti par les banques après
négociation avec l’entreprise et re-nouvelé
sur une période qui peut du-rer
plusieurs années (autorisation de
découvert).
Dettes – Les dettes sont portées au
passif du bilan de l’entreprise. On
distingue: les emprunts obligataires,
les dettes financières auprès des éta-blissements
de crédit, les dettes d’ex-ploitation
(dettes fournisseurs), les
dettes fiscales et sociales.
Disponibilités – Liquidités d’une
entreprise: espèces, comptes à vue en
banque, chèques remis à l’encaisse-ment.
Dotations – Les comptes de dotation
sont des comptes de charges qui sont
débités par le crédit d’un compte du
bilan (amortissement ou provision) ;
par exemple, la dotation aux amortis-sements
d’un matériel.
Écriture comptable – Inscription
d’une opération sur un journal comp-table.
Que l’écriture soit effectuée à la
main ou par informatique, elle com-prend
toujours les mêmes indications:
6. Analyser et maîtriser la situation financière de son entreprise
180
la date, le numéro du compte débité,
le numéro du compte crédité, le mon-tant
et le libellé de l’opération.
Effet de commerce ou traite – On
distingue la lettre de change ou traite
émise par le créancier (tireur) qui don-ne
l’ordre à son débiteur (tiré) de payer
à une date donnée un montant conve-nu
entre eux, et le billet à ordre par le-quel
le débiteur émet lui-même la
traite et s’engage à régler au créancier
la somme due à une date donnée. L’ac-ceptation
de l’effet de commerce par le
tiré permet à son bénéficiaire de le re-mettre
en banque avant l’échéance
pour se procurer des fonds (escompte).
Emplois – Toutes les opérations
comptables sont enregistrées deux
fois. Dans la partie gauche du comp-te,
est enregistrée la valeur d’arrivée
des flux ; il s’agit d’un emploi. Par
ailleurs, dans la partie droite, est enre-gistrée
la valeur de départ du flux: la
ressource. Le total des emplois est
égal au total des ressources.
Endettement – Montant global des
dettes de l’entreprise.
Escompte – Crédit à court terme ac-cordé
par une banque dont le mon-tant
correspond à l’acquisition par la
banque d’un effet de commerce avant
l’échéance (au moins 10 jours avant
celle-ci) après déduction d’un intérêt
calculé au prorata de la durée entre la
remise de l’effet et son échéance.
EURL – Entreprise unipersonnelle à
responsabilité limitée, c’est une socié-té
avec un seul associé.
Évaluation – Opération consistant à
valoriser une entreprise. Plusieurs mé-thodes
existent: les principales sont la
valeur patrimoniale et la valeur de
rendement.
Excédent brut d’exploitation (EBE)
– Solde intermédiaire de gestion cor-respondant
à la valeur ajoutée + les
subventions d’exploitation – les im-pôts,
taxes et charges du personnel.
Exercice – Période de calcul du résul-tat
dont la durée est de 12 mois.
Expert-comptable – Professionnel li-béral,
membre de l’Ordre des experts-comptables
et des comptables
agréés.
Facture – Document commercial éta-bli
par le vendeur qui le remet ou
l’adresse à l’acheteur, sur lequel sont
portés le détail des marchandises ou
produits vendus, les prix hors taxes et
la TVA, les prix toutes taxes et les con-ditions
de vente (au comptant, par
chèque, par traite, échéance).
Financement – Il s’agit des ressources
de l’entreprise utilisées pour sa créa-tion,
son exploitation et son déve-loppement;
l’étude du financement se
fait à travers les comptes du bilan; les
ressources sont inscrites au passif; l’ac-tif
montre comment les ressources ont
été utilisées, quels ont été les emplois
ou besoins de financement.
Fiscalité – Ensemble des lois et règles
qui régissent l’impôt.
Fonds de roulement – Selon la dé-finition
du Plan comptable général, le
7. 181
fonds de roulement net (FRN) est la
différence entre les ressources stables
(capitaux propres + amortissements +
provisions pour dépréciation + provi-sions
pour risques et charges + dettes
financières stables) et l’actif immobili-sé
brut.
Gestion – Mise en oeuvre des res-sources
de l’entreprise en vue d’at-teindre
les objectifs préalablement
fixés, dans le cadre d’une politique
déterminée.
Gestion de trésorerie – Technique
visant à assurer la solvabilité de l’entre-prise
par une réduction des besoins de
trésorerie et par le placement des
éventuels excédents de trésorerie. Cet-te
gestion doit être suivie au jour le
jour pour être efficace. Elle implique
une prévision de trésorerie à court ter-me
(sur un ou quelques mois).
Grand livre – Ensemble des comptes
de l’entreprise.
Hors Taxes – Les charges et produits
de l’entreprise sont enregistrés au
compte de résultat hors taxes, c’est-à-dire
sans TVA.
Imposition forfaitaire annuelle
(IFA) – Impôt forfaitaire dû par les so-ciétés
soumises à l’impôt sur les socié-tés
même en l’absence de bénéfice.
L’IFA n’est pas due si le chiffre d’affai-res
de l’entreprise est inférieur à
76000 €.
Immobilisations – On distingue:
– les immobilisations corporelles (in-vestissement
en usines, construc-tion,
matériel technique);
– les immobilisations incorporelles
(brevets, licences et marques);
– les immobilisations financières (ti-tres
de participation, prêts).
Impayé – Incident de paiement. La
banque refuse de payer un effet ac-cepté
par une entreprise pour dé-passement
de son crédit autorisé; elle
peut également refuser de payer un
chèque pour insuffisance de provision.
Impôt sur les sociétés – Cet impôt
se calcule sur le bénéfice fiscal de la
société. Le taux d’impôt sur les PME
(petites et moyennes entreprises) a
été abaissé à partir de 2002; elles bé-néficient
depuis d’un taux réduit à
15 % pour les exercices ouverts à
compter du 1er janvier 2002 dans la li-mite
d’un résultat fiscal de 38120 €
pour une période de 12 mois. Pour les
montants excédant cette somme, le
taux d’imposition est de 33,33 %.
Le régime plus favorable s’applique
aux sociétés dont le capital est détenu
par des personnes physiques à concur-rence
de 75 % et dont le chiffre d’af-faires
hors taxes sur une période de
12 mois est inférieur à 7630000 €.
Inventaire – Effectué au moins une
fois par an, il permet de vérifier tous
les éléments du patrimoine de l’entre-prise.
Investissement – Acquisition d’usi-nes,
de matériel ou de biens d’équi-pement
en vue de produire plus ou de
rationaliser la production; en compta-bilité,
l’investissement est enregistré
dans les immobilisations.
8. Analyser et maîtriser la situation financière de son entreprise
182
Journal – Les opérations comptables
sont enregistrées au jour le jour dans
le journal.
Lettre de change – Voir effet de
commerce.
Liasse fiscale – Ensemble des docu-ments
comptables préparés chaque
année pour le fisc.
Marges – Différence entre un prix de
vente et un coût.
Partie double – Méthode d’enregis-trement
de la comptabilité. Toute
opération effectuée par l’entreprise
se caractérise par deux flux: un flux
d’entrée ou d’arrivée appelé emploi
ou débit, un flux de sortie ou de dé-part
appelé ressource ou crédit.
Passif – Partie du bilan qui indique
l’origine des fonds (les ressources) de
l’entreprise. Il comprend les capitaux
propres et l’ensemble des dettes.
Plan d’amortissement – Corres-pond
à l’étalement sur une durée
donnée de la diminution de la valeur
d’un bien immobilisé ; à l’issue du
plan d’amortissement, le bien amorti
vaut zéro en comptabilité.
Plan comptable général – L’enregis-trement
des opérations comptables
est codifié dans un Plan comptable gé-néral.
Ce dernier indique la codifica-tion
et les classes de comptes et les
différents postes constituant le bilan et
le compte de résultat. Des modifica-tions
sont apportées périodiquement:
le dernier plan comptable général date
de 1999.
Plan de financement ou business
plan – Prévisions de l’entreprise sur
son devenir et son financement à 4
ou 5 ans.
Plan de trésorerie – Prévisions finan-cières
à court terme de l’entreprise.
Price earning ratio (PER) – Rapport
entre le cours de l’action et le bénéfi-ce
par action pour les entreprises co-tées
en Bourse; pour les entreprises
non cotées, c’est le rapport entre la
valeur de l’entreprise et ses bénéfices.
Principes comptables – Énumérés
dans le Plan comptable général, il
s’agit des principes suivants : ré-gularité,
sincérité, indépendance des
exercices, évaluation des actifs de
l’entreprise au coût historique, pru-dence,
continuité, permanence des
méthodes et image fidèle.
Point mort – Voir Seuil de rentabilité.
Prévisions financières – Méthode
d’élaboration de documents compta-bles
prévisionnels (bilans, comptes de
résultat prévisionnels) destinés à
mieux maîtriser l’avenir à court et
moyen terme de l’entreprise.
Produits – Enregistrés dans le comp-te
de résultat, les produits sont cons-titués
des ventes de marchandises ou
services de l’entreprise.
Provisions – En comptabilité, le prin-cipe
de provisions à enregistrer dé-pend
de la politique financière de
l’entreprise. Une provision est enre-gistrée
lorsqu’il y a perte de valeur
d’un élément du patrimoine; le mon-
9. 183
tant des provisions à effectuer a un
caractère aléatoire et subjectif.
Rapport de gestion – Document
obligatoire à préparer pour la réunion
de l’assemblée générale annuelle des
actionnaires, qui examine et approu-ve
ou non les comptes de l’exercice
écoulé. Ce rapport contient des infor-mations
sur la situation pendant le
dernier exercice écoulé (événements
importants, effort de recherche et dé-veloppement,
modifications éventuel-les
dans la présentation des comptes
annuels, perspectives actuelles de l’en-treprise…).
Rapprochement bancaire – Opéra-tion
consistant à comparer les comptes
de l’entreprise et les relevés bancaires
relatifs à la même période. Il existe en
effet des écarts provenant des métho-des
d’enregistrement des opérations;
par exemple, un chèque émis par l’en-treprise
est crédité au compte banque
dès son émission; or, il ne sera enregis-tré
par la banque que quelques jours
plus tard.
Ratios – Rapport entre deux gran-deurs
exprimé en pourcentage; les ra-tios
sont utilisés pour faire l’analyse
financière de l’entreprise.
Reclassement – Technique compta-ble
qui consiste à regrouper et reclas-ser
différents postes financiers afin de
faciliter l’analyse financière de l’entre-prise.
Rentabilité – Elle se mesure en com-parant
le résultat de l’entreprise avec
les moyens financiers engagés.
Report à nouveau – Part des bénéfi-ces
non distribués et non affectés aux
réserves, conservée par l’entreprise.
Réserves – Part des bénéfices con-servée
par l’entreprise pour des mo-tifs
légaux ou statutaires; la loi stipule
que les sociétés doivent affecter 5 %
de leurs bénéfices à la réserve légale
jusqu’à ce que celle-ci atteigne 10 %
du capital social.
Ressources – Moyens financiers mis
à la disposition d’une entreprise.
Risque – Toute activité économique
comporte des risques. L’entreprise
peut être confrontée au risque de dé-faillance
(dépôt de bilan).
Seuil de rentabilité – Niveau d’acti-vité
exprimé en chiffre d’affaires ou
volume de produits à vendre pour le-quel
l’entreprise ne réalise ni bénéfice
ni perte.
Solde – Différence dans un compte
entre le débit et le crédit. Si le débit dé-passe
le crédit, le solde est dit débiteur;
inversement, si le crédit est supérieur
au débit, le solde est dit créditeur.
Soldes intermédiaires de gestion –
Grandeurs significatives, obtenues à
partir du compte de résultat, utilisées
pour l’analyse financière de l’entreprise:
marge commerciale, valeur ajoutée, ex-cédent
brut d’exploitation, résultat
d’exploitation, résultat courant avant
impôts…
Stocks – Qu’il s’agisse de matières
premières, de produits en cours de
production, de produits finis ou de
10. Analyser et maîtriser la situation financière de son entreprise
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marchandises, les stocks sont comp-tabilisés
en fin de période à l’actif du
bilan; la variation des stocks au cours
de l’exercice de chaque catégorie est
comptabilisée au compte de résultat.
Tableau de bord – Ensemble de
grandeurs caractéristiques dont le
gestionnaire doit disposer en perma-nence
pour piloter au mieux l’entre-prise.
Tableau emplois-ressources (ou
tableau de financement) – Calculé
à partir de deux bilans successifs, le
tableau emploi-ressources permet de
comprendre la manière dont l’entre-prise
a utilisé les fonds.
Taux d’intérêt – Coût du crédit ex-primé
en pourcentage du montant
prêté. Le taux dépend de plusieurs
variables: la conjoncture, la politique
monétaire, le niveau des taux d’inté-rêt,
le risque pris par le prêteur et la
durée du crédit.
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) – Il
s’agit d’un impôt qui s’applique à tous
les biens et services, à tous les stades
de la production et de la commerciali-sation.
La TVA est collectée en aval et
déduite en amont. L’entreprise reverse
à l’État la différence positive entre la
TVA collectée et la TVA déductible. En
comptabilité, la TVA n’est ni une char-ge,
ni un produit; les achats HT sont
enregistrés en charges et la TVA cor-respondante
est enregistrée dans le
compte «TVA déductible». Les ventes
HT sont enregistrées en produits et la
TVA correspondante est enregistrée
en «TVA collectée».
Tiers – En comptabilité, sont considé-rés
comme tiers: les clients, les four-nisseurs,
le personnel, la Sécurité
sociale, le fisc.
Titres – Valeurs mobilières dont les
principales catégories sont les actions
et les obligations.
Trésorerie – Il s’agit des disponibilités
permettant à l’entreprise de procéder
à des décaissements. Les comptes con-cernés
sont : caisse, banque, valeurs
mobilières de placement négociables
facilement.
Toutes taxes comprises (TTC) – Un
prix TTC signifie que la TVA est com-prise
dans le prix.
Ventes – Produits de l’entreprise en-registrés
au débit du compte de résul-tat.
Virement – Transfert de fonds d’un
compte bancaire à un autre compte
bancaire.