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« Lillie Langtry » : différence entre les versions

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Le [[prince de Galles]], Albert Edward « Bertie », futur [[Édouard VII]], s'arrange pour s'asseoir à côté de Lillie lors d'un dîner donné par Sir [[Allen Young]] le 24 mai 1877<ref name=":1" />. Le mari de Lillie, Edward, estt assis à l'autre bout de la table. Bien que le prince soit marié à la princesse [[Alexandra de Danemark]] et ait six enfants, il est de notoriété publique un coureur de jupons. Il s'éprend de Lillie, qui devient rapidement sa maîtresse. Elle est présentée à la mère du prince, la reine [[Victoria (reine)|Victoria]]. La princesse [[Alexandra de Danemark|Alexandra]] ne montre jamais sa jalousie à propos des infidélités de son mari et accepte Lillie.
 
La liaison de Lillie avec le prince dure de la fin de l'année 1877 à juin 1880. La relation physique de Lillie avec le prince prend fin lorsqu'elle tombe enceinte. Le père est probablement son vieil ami Arthur Jones, qui l'accompagne à [[Paris]] pour la naissance de l'enfant, Jeanne Marie, en mars 1881<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":3" />.
 
En juillet 1879, Lillie débute une liaison avec le [[Charles Chetwynd-Talbot (20e comte de Shrewsbury)|comte de Shrewsbury]]. En janvier 1880, Lillie et le comte prévoient de s'enfuir ensemble<ref name=":3" />. À l'automne 1879, le journaliste à scandales Adolphus Rosenberg écrit dans ''Town Talk'' que des rumeurs circulent selon lesquelles son mari divorcerait d'elle et cite, entre autres, le [[Édouard VII|prince de Galles]] comme codéfendeur. Rosenberg écrit également sur [[:en:Patsy_Cornwallis-West|Patsy Cornwallis-West]]. Le mari de cette dernière le poursuit pour diffamation. Le [[Édouard VII|prince de Galles]] charge son avocat George Lewis de le poursuivre également. Rosenberg plaide coupable aux deux chefs d'accusation et est condamné à deux ans de prison<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=John Juxon|titre=Lewis & Lewis|passage=179|lieu=London|éditeur=Collins|date=1983}}</ref>.
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Il meurt quelques mois plus tard à Chester Asylum, après avoir été retrouvé par la police dans un état de [[démence]] à la gare de Crewe. Sa mort est probablement due à une [[hémorragie cérébrale]] après une chute lors d'une traversée en bateau à vapeur de [[Belfast]] à [[Liverpool]]. Il est enterré au cimetière d'Overleigh. Un verdict de mort accidentelle est rendu lors de l'enquête. Une lettre de condoléances écrite plus tard par Lillie à une autre veuve dit : « Moi aussi, j'ai perdu un mari, mais hélas ! ce n'était pas une grande perte »<ref>Letter in the ''Curtis Theatre Collection'', University of Pittsburgh.</ref>.
 
Lillie continue à s'impliquer dans les propriétés irlandaises de son mari après sa mort. Celles-ci lui sont achetées en 1928 en vertu de la loi foncière d'[[Irlande du Nord]] de 1925, adoptée après la partition de l'Irlande, dans le but de transférer certaines terres des propriétaires aux locataires<ref>{{Article|langue=en|titre=Land purchase commission, Northern Ireland Land Act, 1925|périodique=The Gazette|date=20 July 1928|lire en ligne=https://www.thegazette.co.uk/Belfast/issue/369/page/735/data.pdf}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en|titre=Estate of Lady Lily de Bathe (Widow), Representative of Edward Langtry, Deceased|périodique=The Gazette|date=14 September 1928|lire en ligne=https://www.thegazette.co.uk/Belfast/issue/377/page/1007}}</ref>.
 
=== Mariage à Hugo Gerald de Bathe ===
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=== Dernières années et mort ===
[[Fichier:Lillie Langtry grave St Saviour Jersey.jpg|vignette|Tombe de Lillie Langtry à [[Saint-Sauveur (Jersey)|Saint-Sauveur]], à [[Jersey]].]]
Au cours de ses dernières années, Lillie, devenue Lady de Bathe, réside à [[Monaco]] tandis que son mari, Sir Hugo de Bathe, vit à [[Vence]] dans les [[Alpes-Maritimes|Alpes Maritimes]]<ref>{{Article|langue=en|titre=Lily Langtry's Husband|périodique=The Singapore Free Press and Mercantile Advertiser|date=26 juin 1931}}</ref>. Le couple se voit lors de rassemblements sociaux ou lors de brèves rencontres privées. Pendant la [[Première Guerre mondiale]], Hugo de Bathe est ambulancier pour la [[Croix-Rouge française]]<ref>The National Archives of the UK ; Kew, Surrey, England. WWI Service Medal and Award Rolls ; Class: WO 329; Piece Number: 2324</ref>{{,}}<ref>Army Medal Office. WWI Medal Index Cards. In the care of The Western Front Association website.</ref>.
 
La compagne la plus proche de Lillie pendant son séjour à [[Monaco]] est son amie Mathilde Marie Peat. Peat est aux côtés de Lillie pendant les derniers jours de sa vie alors qu'elle se meure d'une [[Pneumonie aiguë|pneumonie]] à [[Monte-Carlo|Monte Carlo]]. Langtry laisse à Peat £10 000, la propriété monégasque connue sous le nom de ''Villa le Lys'', des vêtements et sa voiture à moteur<ref name=":3" />.
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== Influence culturelle et représentations ==
[[Fichier:Langtry cartoon.png|gauche|vignette|Caricature de Lillie Langtry, dans ''Punch'', à la Noël 1890 : elle est assise sur une boîte à savon.]]
Lillie utilisé sa grande notoriété publique pour faire la promotion de produits commerciaux tels que les cosmétiques et le savon. Elle utilise son célèbre teint ivoire pour générer des revenus, étant la première femme à faire la promotion d'un produit commercial lorsqu'elle commence à faire de la publicité pour Pears Soap en 1882<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=A. Blaugrund|titre=Dispensing Beauty in New York and Beyond: The Triumphs and Tragedies of Harriet Hubbard Ayer|éditeur=Arcadia Publishing Incorporated|date=2011|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=66cjCgAAQBAJ&pg=PT58&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false}}</ref>. Le mouvement [[Esthétisme|esthétique]] en [[Angleterre]] est directement impliqué dans la publicité et Pears (sous la direction du pionnier de la publicité [[:en:Thomas_J._Barratt|Thomas J. Barratt]]) recrute Lillie - peinte par des artistes esthètes - pour promouvoir leurs produits, ce qui comprend l'ajout de sa signature" sur les publicités<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Paul Fortunato|titre=Modernist Aesthetics and Consumer Culture in the Writings of Oscar Wilde|éditeur=Routledge|date=2013}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Geoffrey Jones|titre=Beauty Imagined: A History of the Global Beauty Industry|éditeur=Oxford University Press|date=2010}}</ref>.
 
Dans le film Universal de 1944 ''[[:en:The_Scarlet_Claw|The Scarlet Claw]]'', Lillian Gentry, la première victime de meurtre, épouse de Lord William Penrose et ancienne actrice, est une référence indirecte à Lillie Langtry.
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