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Son père est le révérend William Corbet Le Breton et sa mère Emilie Davis née Martin, reconnue pour sa très grande beauté. Ils se marient à l'{{Lien|trad=St_Luke's_Church,_Chelsea|fr=église Saint-Luc de Chelsea|texte=église Saint-Luc}} de [[Chelsea (Londres)|Chelsea]] à [[Londres]]. Le couple vit à [[Southwark (quartier)|Southwark]] à Londres avant que William ne se voie offrir le poste de recteur et doyen de [[Jersey]].
 
Lillie naît le 13 octobre 1853 à l'ancien presbytère de [[Saint-Sauveur (Jersey)|Saint-Sauveur]] à [[Jersey]]. Elle se fait appeler Lillie dès l'enfance. Elle est la sixième des septssept enfants du couple, et la seule fille. Ses frères sont Francis Corbet Le Breton (1843-1872), William Inglis Le Breton (1846-1924), Trevor Alexander Le Breton (1847-1870), Maurice Vavasour Le Breton (1849-1881), Clement Martin Le Breton (1851-1927) et Reginald Le Breton (1855-1876). Elle serait une descendante de {{Lien|trad=Richard_le_Breton|fr=Richard Le Breton|texte=Richard Le Breton}}, l'un des assassins de [[Thomas Becket]] en 1170<ref>Cependant, l'arbre généalogique de Lillie dans ''Burke's Landed Gentry'' (vol. 3, 1972, pages 526–7) commence au {{s-|XV}} et la fait descendre de "Sir Reginald Le Breton, l'un des quatre chevaliers concernés par la mort de [[Thomas Becket|Thomas a Becket]], [[Archevêque de Cantorbéry|archevêque de Canterbury]]".</ref>.
 
Comme la gouvernante française de Lillie ne parvient pas à la gérer, Lillie est éduquée par le tuteur de ses frères. Son éducation est donc plus étendue et plus solide que celle habituellement donnée aux filles à cette époque : on lui enseigne le latin, le grec, les mathématiques, l'allemand, le français, la musique et l'art<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=Anglais|auteur1=Lillie Langtry|titre=The Days I Knew – An Autobiography|lieu=North Hollywood|éditeur=Panoply Publications|date=2005}}</ref>. Bien que leur père occupe le poste respectable de doyen de Jersey, il acquiert néanmoisnéanmoins une réputation de coureur de jupons, et engendre des enfants illégitimes avec plusieurs paroissiennes. Lorsque sa femme Emilie le quitte en 1880, il quitte Jersey<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=Anglais|auteur1=Anthony Camp|titre=Royal Mistresses and Bastards: Fact and Fiction 1714–1936|lieu=London|date=2007|isbn=978-0-950-33082-2}}</ref>.
 
=== De Jersey à Londres ===
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La liaison de Lillie avec le prince dure de la fin de l'année 1877 à juin 1880. La relation physique de Lillie avec le prince prend fin lorsqu'elle tombe enceinte. Le père est probablement son vieil ami Arthur Jones, qui l'accompagne à [[Paris]] pour la naissance de l'enfant, Jeanne Marie, en mars 1881<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":3" />.
 
En juillet 1879, Lillie débuteentame une liaison avec le [[Charles Chetwynd-Talbot (20e comte de Shrewsbury)|comte de Shrewsbury]]. En janvier 1880, Lillie et le comte prévoient de s'enfuir ensemble<ref name=":3" />. À l'automne 1879, le journaliste à scandales Adolphus Rosenberg écrit dans ''Town Talk'' que des rumeurs circulent selon lesquelles son mari divorcerait d'elle et cite, entre autres, le prince de Galles comme codéfendeur. Rosenberg écrit également sur {{Lien|trad=Patsy_Cornwallis-West|fr=Patsy Cornwallis-West|texte=Patsy Cornwallis-West}}. Le mari de cette dernière le poursuit pour diffamation. Le prince de Galles charge son avocat George Lewis de le poursuivre également. Rosenberg plaide coupable aux deux chefs d'accusation et est condamné à deux ans de prison<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=John Juxon|titre=Lewis & Lewis|passage=179|lieu=London|éditeur=Collins|date=1983}}</ref>.
 
Pendant quelque temps, le prince voit peu Lillie. Il reste amoureux d'elle et la complimente dans sa carrière ultérieure d'actrice de théâtre. Il utilise son influence pour l'aider et l'encourager. Avec le retrait de la faveur royale, les créanciers se rapprochent de Lillie. Les finances des Langtry ne sont pas à la hauteur de leur train de vie. En octobre 1880, Lillie vend plusieurs de ses biens pour faire face à ses dettes, permettant à Edward Langtry d'éviter une déclaration de faillite.
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Lillie reconnaît sa fille à la mort de son mari en 1897. Peu après, alors qu'elle croit que son père est Edward Langtry, elle apprend la véritable identité de son père de la bouche de [[Margot Asquith]]. Jeanne-Marie se sent trahie par sa mère, et leur relation en pâtit<ref name=":5">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Eleanor Fitzsimons|titre=Wilde's Women, How Oscar Wilde Was Shaped by the Women He Knew|passage=Chapitre 1|éditeur=Duckworth|date=2020}}</ref>.
 
En 1902, Jeanne Marie épouse le politicien écossais Sir [[Ian Malcolm (homme politique)|Ian Malcolm]] à Saint Margaret, [[Cathédrale de Westminster|Westminster]]<ref>{{Article|langue=en|titre=Miss Langtry's wedding|périodique=Kalgoorlie Miner|date=5 August 1902|lire en ligne=https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/88756806}}</ref>. Ils ont quatre enfants, trois fils et une fille. Jeanne Marie meurt en 1964. Sa fille [[:en:Mary_Malcolm|Mary Malcolm]] est l'une des deux premières présentatrices du service de télévision de la [[British Broadcasting Corporation|BBC]] (aujourd'hui [[BBC One]]) de 1948 à 1956. Elle meurt le 13 octobre 2010, à l'âge de 92 ans<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Philip Purser|titre=Mary Malcolm obituary|périodique=The Guardian|date=14 October 2010}}</ref>. Le deuxième fils de Jeanne Marie, Victor Neill Malcolm, épouse l'actrice anglaise [[Ann Todd (actrice britannique)|Ann Todd]]<ref>{{Article|langue=en|titre=Untitled|périodique=The Australasian|date=13 February 1937|lire en ligne=https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/141785842}}</ref>. Ils divorcent à la fin des années 1930. Victor Malcolm se remarie en 1942 avec une Américaine, Mary Ellery Channing<ref>{{Article|langue=en|titre=Miss Channing to wed V. N. Malcolm in Washington|périodique=New York Sun|date=5 February 1942}}</ref>.
 
=== Carrière d'actrice et directrice de théâtre ===
[[Fichier:As in a Looking-Glass 1887.jpg|gauche|vignette|Lillie Langtry dans le rôle de l'aventurière Lena Despard dans la pièce de 1887 ''As in a Looking-Glass.'']]
En 1881, Lillie a besoin d'argent. [[James Abbott McNeill Whistler|James McNeill Whistler]] lui propose de se mettre à la peinture, tandis que Frank Miles lui conseille l'[[horticulture]]. Son ami proche [[Oscar Wilde]] s'insurge : cela « contraindrait le Lys à fouler les champs avec des bottes boueuses »<ref name=":0" />. Il lui suggère alors de monter sur scène et Lillie se lance dans une carrière théâtrale. Il lui présente [[:en:Henrietta_Hodson|Henrietta Labouchère]], une actrice à la retraite et directrice de théâtre, épouse du député libéral [[Henry Du Pré Labouchère|Henry Labouchère]]. Lillie auditionne pour la première fois pour une production amateur caritative à la mairie de [[Twickenham]] le 19 novembre 1881. C'est une comédie à deux personnages intitulée ''A Fair Encounter'', avec Henrietta Labouchère dans l'autre rôle. Lillie juge sa performance ratée et se promet de ne plus remonter sur scène. Henriette Labouchère l'encourage à continuer, et décide de la former davantage au métier. Lillie fait donc ses débuts devant le public londonien, jouant Kate Hardcastle dans ''She Stoops to Conquer'' au [[Theatre Royal Haymarket|Haymarket Theatre]] de West End en décembre 1881<ref>{{Article|langue=en|titre=The Haymarket Theatre: "She Stoops to Conquer"|périodique=The Times|date=16 Dec 1881}}</ref>. La critique est mitigée, mais elle est acclamée par le public. Un bon mot moqueur circule sur le jeu d'acteur de Lillie, comparée à la grande actrice polonaise [[Helena Modjeska]] : « Quelle est la différence entre Mme Modjeska et Lillie Langtry ? L'une est un Poteau (''Pole'' voulant dire à la fois « [[Polonais (peuple)|polonais]](e) » et « poteau » en anglais), et l'autre un Bâton ». Lors d'un souper, Helena est assise près de Lillie Langtry et souligne son extraordinaire beauté, admirant notamment son « cou et ses épaules parfaits ». Lorsque Lilie arrive dans les coulisses d'une représentation de ''[[Roméo et Juliette]]'', Helena l'encourage à jouer<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Helena Modjeska|titre=Modjeska's Memoirs: The Record of a Romantic Career Part V, Success in London|périodique=The Century Magazine Vol 79|date=?}}</ref>.
 
Elle joue ensuite dans ''Ours'' au même théâtre. Bien que sa liaison avec le prince de Galles soit terminée, il soutient sa nouvelle entreprise en assistant à plusieurs de ses performances et en aidant à attirer un public.
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=== Courses de pur-sang ===
Pendant près d'une décennie, de 1882 à 1891, Lillie entretient une relation avec un Américain, {{lien|lang=en|trad=Frederick Gebhard}}, décrit comme un jeune ''clubman'', sportif, propriétaire de chevaux et admirateur de la beauté féminine, à la fois sur scène et en dehors. Il hérite de sa fortune : son grand-père maternel {{lien|lang=en|trad=Thomas E. Davis}} est l'un des propriétaires immobiliers les plus riches de New York à l'époque. Son grand-père paternel, le néerlandais Frederick Gebhard, arrive à New York en 1800 et développe une entreprise commerciale étendue aux actions bancaires et ferroviaires. Le père de [[Frederick_Gebhard|Gebhard]] meurt quand il a 5 ans, et sa mère quand il a environ 10 ans. Lui et sa sœur, Isabelle, sont élevés par un tuteur, l'oncle paternel William H. Gebhard<ref>{{Article|langue=en|titre=Disposing of two millions|périodique=The New York Times|date=28 June 1878|lire en ligne=https://timesmachine.nytimes.com/timesmachine/1878/06/28/80719828.pdf}}</ref>.
 
Avec Gebhard, Lillie se lance dans les [[Course de chevaux|courses de chevaux]]. En 1885, elle et Gebhard achètent une écurie de chevaux américains pour courir en Angleterre. Le 13 août 1888, Lillie et Gebhard voyagent dans sa voiture privée<ref>{{Article|langue=en|titre=Mrs Langtry's private car|périodique=The Decorator and Furnisher|date=December 1884|lire en ligne=https://archive.org/details/jstor-25584133/25584133?view=theater#page/n1/mode/2up}}</ref> attachée au train express Erie Railroad à destination de [[Chicago]]. Un autre wagon transporte 17 de leurs chevaux lorsqu'il déraille à Shohola, en [[Pennsylvanie]], à 1h40 du matin. Roulant sur un talus de 80 pieds (24 m), il prend feu. Une personne meurt dans l'incendie, ainsi que le coureur champion de Gebhard, Eole, et 14 chevaux de course appartenant à elle et à [[Frederick_Gebhard|Gebhard]]. Deux chevaux survivent, dont Saint-Sauveur, frère d'Eole. Il est nommé pour l'église Saint-Sauveur de Jersey, où le père de Lillie est recteur et où elle a choisi d'être enterrée à sa mort<ref>{{Article|langue=en|titre=Untitled|périodique=The New York Times|date=14-15 August 1888}}</ref>. Malgré les rumeurs, Lillie et Gebhard ne se marient jamais. En 1895, il épouse Lulu Morris de Baltimore dont il divorce en 1901<ref>{{Article|langue=en|titre=Mr Frederick Gebhard to Pay His Divorced Wife a Fortune...|périodique=The San Francisco Call|date=30 October 1901|lire en ligne=https://chroniclingamerica.loc.gov/lccn/sn85066387/1901-10-30/ed-1/seq-1/#date1=1836&index=3&rows=20&words=Gebhard+Marries&searchType=basic&sequence=0&state=&date2=1922&proxtext=gebhard+marries+&y=0&x=0&dateFilterType=yearRange&page=1}}</ref>. En 1905, il épouse Marie Wilson. Il meurt en 1910<ref>{{Article|langue=en|titre=Fred Gebhard Near Death|périodique=New York Times|date=22 April 1910|lire en ligne=https://timesmachine.nytimes.com/timesmachine/1910/04/22/104930363.pdf}}</ref>.
[[Fichier:Langtry buys Regal Lodge 2.JPG|vignette|Lillie Langtry achète Regal Lodge (dans le village de Kentford, près de [[Newmarket (Royaume-Uni)|Newmarket]] dans le [[Suffolk|comté de Suffolk]]) à Baird en 1893.]]
[[Fichier:Regal Lodge sale 1919 Bury Free Press 31MAY1919.JPG|vignette|Vente de Regal Lodge en 1919.]]
En 1889, Lillie rencontre « un jeune célibataire excentrique, avec de vastes domaines en Écosse, un grand haras d'élevage, une écurie de course, et tellement d'argent qu'il ne savait qu'en faire » : {{lien|lang=en|trad=George Alexander Baird}}, connu sous le nom Squire Abington. Il hérite de la richesse de son grand-père qui, avec sept de ses fils, prospère grâce aux travaux du charbon et du fer. Le père de Baird meurt quand il est encore un jeune garçon, lui laissant une fortune en [[fiducie]]. De plus, il hérite des biens de deux oncles riches morts sans enfant.
 
Lillie et Baird se rencontrent sur un [[hippodrome]] où celui-ci lui donne un pourboire et l'argent de la mise à placer sur un cheval. Le cheval gagne et, plus tard lors d'un déjeuner, Baird lui offre également un cheval nommé Milford. Elle hésite, mais d'autres personnes à la table lui conseillent d'accepter, car ce cheval est un bon coureur. Le cheval remporte plusieurs courses sous les couleurs de Lillie. Il est enregistré comme étant la propriété de « Mr Jersey » car les femmes sont exclues de l'enregistrement des chevaux à cette époque. Lillie débuteentame une relation avec Baird de 1891 jusqu'à sa mort en mars 1893<ref name=":1" />.
 
À la mort de Baird, Lillie achète deux de ses chevaux, Lady Rosebery et Studley Royal, lors de la vente de dispersion du domaine. Elle déménage sa formation dans les écuries de Sam Pickering à Kentford House et choisit Regal Lodge comme résidence dans le village de Kentford, près de [[Newmarket (Royaume-Uni)|Newmarket]] dans le [[Suffolk]]. Le bâtiment est tout près de l'établissement d'élevage de chevaux de course originaires de [[Baird (Texas)|Baird]], depuis rebaptisé Meddler Stud<ref name=":2" />.
 
Lillie a pour mentor le capitaine {{lien|lang=en|trad=James Octavius Machell}} et Joe Thompson, qui la conseillent sur toutes les questions liées à la course. Lorsque son entraîneur Pickering ne fournit pas de résultats, elle place ses 20 chevaux sous la responsabilité de Fred Webb à [[Exning]]. En 1899, James Machell vend ses écuries de Newmarket au colonel {{lien|lang=en|trad=Harry_McCalmontHarry McCalmont}}, un riche propriétaire de chevaux de course, beau-frère de Lillie, ayant épousé la sœur d'Hugo de Bathe, Winifred en 1897. Il est également lié au premier mari de Lillie, Edward, dont le grand-père propriétaire de navires, George, s'est lié par mariage à la famille de Callwell du [[Comté d'Antrim (Irlande)|comté d'Antrim]], liée aux McCalmont.
 
Elle achète un bon cheval en Australie appelé Merman, et le fait expédier en Angleterre<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=William Allison|titre=My Kingdom for a Horse|lieu=New-York|éditeur=E.P. Dutton & Company|date=346}}</ref>. De tels envois sont risqués, d'autant qu'elle a déjà eu une mauvaise expérience avec un cheval arrivé blessé, Maluma. Merman est considéré comme l'un des meilleurs ''{{lien|lang=en|trad=stayer|stayers}}''. Il remporte le Lewes Handicap, le {{lien|lang=en|trad=Cesarewitch_HandicapCesarewitch Handicap}}, la {{lien|lang=en|trad=British_Champions_Long_Distance_CupBritish Champions Long Distance Cup}}, les Goodwood Stakes, la [[Goodwood Cup]] et l'[[Ascot Gold Cup]] (avec {{lien|lang=en|trad=Tod_Sloan_(jockey)|fr=Tod Sloan}})<ref>{{Article|langue=en|titre=Untitled|périodique=New-York Times|date=15 June 1900}}</ref>. Lillie remporte une deuxième victoire au Cesarewitch avec Yentoi et une troisième place avec Raytoi. Un cheval importé de Nouvelle-Zélande appelé Uniform remporte le Lewes Handicap.
 
Les autres entraîneurs de Lillie sont Jack Robinson, qui entraîne à Foxhill dans le [[Wiltshire]], et le très jeune {{lien|lang=en|trad=[[Fred Darling}}]] dont le premier grand succès est le Cesarewitch avec Yentoi en 1908<ref>{{Article|langue=en|titre=Untitled|périodique=New-York Times|date=15 Oct 1908|url=https://www.nytimes.com/1908/10/15/archives/mrs-langtrys-victory-her-yentoi-takes-cesarewitch-stakes-wins.html}}</ref>.
 
Lillie possède un haras à Gazely à [[Newmarket (Royaume-Uni)|Newmarket]]. Cette entreprise n'est pas un succès. Après quelques années, elle abandonne l'élevage de sang<ref name=":0" />. Elle vend Regal Lodge et tous ses actions dans la course hippique en 1919 avant de déménager à [[Monaco]]. Regal Lodge est sa maison pendant vingt-trois ans et reçoit de nombreux invités célèbres, dont le [[Édouard VII|prince de Galles]].
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L'histoire de la vie de Lillie est dépeinte au cinéma à de nombreuses reprises. [[Lilian Bond]] l'interprète dans ''[[Le Cavalier du désert]]'' (1940) et [[Ava Gardner]] dans ''[[Juge et Hors-la-loi]]'' (1972). Le juge Roy Bean est interprété par [[Walter Brennan]] dans le premier et par [[Paul Newman]] dans le dernier film.
 
En 1978, l'histoire de Lillie est adaptée à la télévision par London Weekend Television et produite sous le titre ''{{lien|lang=en|trad=illie_(TV_series)|Lillie}}'', avec [[Francesca Annis]] dans le rôle-titre. [[Francesca Annis|Annis]] joue Lillie Langtry dans deux épisodes d'''[[Edward the King|Edward the Seventh]]'' produit par {{lien|lang=en|trad=Associated_TelevisionAssociated Television}} (ATV). [[Jenny Seagrove]] l'interprète dans le télé-film de 1991 ''[[Incident at Victoria Falls]]''.
 
Lillie est un personnage vedette dans les romans ''[[Les Archives Flashman]]'' de [[George MacDonald Fraser]], dans lesquels elle est une ancienne amante de {{lien|lang=en|trad=Harry_Flashman[[Harry Paget Flashman|Harry Flashman}}]], qui la décrit comme l'un de ses rares véritables amours.
 
Lillie est une source d'inspiration pour [[Irène Adler]], un personnage de la fiction ''[[Sherlock Holmes]]'' de Sir [[Arthur Conan Doyle]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Christopher Redmond|titre=Sherlock Holmes Handbook|éditeur=Dundurn Press|date=30 octobre 2009}}</ref>. Dans ''A Scandal in Bohemia'', Irène Adler surpasse [[Sherlock Holmes|Holmes]], peut-être la seule femme à le faire.
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En 1893, Ogden Goelet loue le navire de Lillie et l'utilise jusqu'à sa mort en 1897<ref>{{Article|langue=en|titre=Mr Goelet Charters White Ladye|périodique=The New York Times|date=14 juillet 1893|lire en ligne=https://timesmachine.nytimes.com/timesmachine/1893/07/14/109725501.pdf}}</ref>. Langtry met le « White Ladye » aux enchères en novembre 1897 au Mart, Tokenhouse Yard, à [[Londres]]. Il est vendu à l'entrepreneur écossais {{lien|lang=en|trad=John_Lawson_Johnston|John Lawson Johnston}}, le créateur de [[Bovril]]<ref>{{Article|langue=en|titre=Mrs Langtry's Yacht Sold|périodique=New York Times|date=25 November 1897|lire en ligne=https://timesmachine.nytimes.com/timesmachine/1897/11/25/101823101.pdf}}</ref>. Il en est propriétaire jusqu'à sa mort à bord en 1900<ref>{{Article|langue=en|titre=Inventor of "Bovril" Dead|périodique=New York Times|date=25 November 1900|lire en ligne=https://timesmachine.nytimes.com/timesmachine/1900/11/25/105755189.pdf}}</ref>.
 
De 1902 à 1903, le yacht est enregistré dans le [[Lloyd's_Register]] comme appartenant au constructeur naval {{lien|lang=en|trad=William_Gray_&_Company|[[William Cresswell Gray}}]], à Tunstall Manor, [[West Hartlepool]], et le reste jusqu'en 1915. À la suite de cela, le Lloyd's Register enregistre qu'il est transformé en [[chalutier]] français, nommé « La Champagne » et basé à [[Fécamp]]. Il est brisé en 1935<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Jack Daussy|titre=The cod fishing trawlers Fécampois|éditeur=Imp. L. Durand & Fils|date=1991}}</ref>.
 
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