« Lillie Langtry » : différence entre les versions
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{{Voir homonymes|Langtry (homonymie)}}
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=== Premières années ===
[[Fichier:Lillie langtry.JPG|gauche|vignette|Portrait de Lillie Langtry par [[Frank Miles]].]]
Son père est le révérend William Corbet Le Breton et sa mère Emilie Davis née Martin, reconnue pour sa très grande beauté. Ils se marient à l'{{Lien|trad=St_Luke's_Church,_Chelsea|fr=église Saint-Luc de Chelsea|texte=église Saint-Luc}} de [[Chelsea (Londres)|Chelsea]] à [[Londres]]. Le couple vit à [[Southwark (quartier)|Southwark]] à
Lillie naît le 13 octobre 1853 à l'ancien presbytère de [[Saint-Sauveur (Jersey)|Saint-Sauveur]] à [[Jersey]]. Elle se fait appeler Lillie dès l'enfance. Elle est la sixième des
Comme la gouvernante française de Lillie ne parvient pas à la gérer, Lillie est éduquée par le tuteur de ses frères. Son éducation est donc plus étendue et plus solide que celle habituellement donnée aux filles à cette époque : on lui enseigne le latin, le grec, les mathématiques, l'allemand, le français, la
=== De Jersey à Londres ===
[[Fichier:Lillie Langtry by Millais.jpg|vignette|''A Jersey Lily'' par [[John Everett Millais]]]]
[[Fichier:Red Gauntlet.jpg|vignette|Le yacht ''Red Gauntlet'' d'Edward Langtry, le premier mari de Lillie Langtry.]]
Le 9 mars 1874, Lillie, 20 ans, épouse le [[Propriété foncière|propriétaire terrien]] irlandais de 26 ans Edward Langtry, veuf de Jane Frances Price<ref>{{Article|titre=Marriage Register of St Saviour's Church – entry for Edward Langtry, 26 and Emilie Charlotte de Breton, 20|périodique=Jersey Heritage|date=Retrieved 24 July 2019|lire en ligne=https://catalogue.jerseyheritage.org/collection/Details/archive/110356435?page=2}}</ref> et qu'elle connaît depuis six semaines seulement. Cette dernière est la sœur d'Elizabeth Ann Price, épouse de William, le frère de Lillie<ref name=":2">{{Ouvrage|langue=En|auteur1=Ernest Dudley|titre=The Gilded Lily|passage=Chapters 6-8|lieu=London|éditeur=Odhams Press Limited|date=1958}}</ref>. Lillie et Edward organisent leur réception de mariage au Royal Yacht Hotel à [[Saint-Hélier]], à
Dans une interview publiée dans plusieurs journaux (dont le ''Brisbane Herald'') en 1882, Lillie Langtry déclare :<blockquote>« C'est par [[:en:Thomas_Jones,_7th_Viscount_Ranelagh|Lord Raneleigh]] [sic] et le peintre [[Frank Miles]] que j'ai été introduite pour la première fois dans la société londonienne... Je suis allée à Londres et j'ai été Frank Miles est alors artiste en chef du magazine ''Life''. Les « beautés professionnelles » (appelées P. B.) sont des modèles représentées dans des reproductions photographiques et des périodiques illustrés sur papier glacé, qui se vendent alors par milliers. Parmi elles, les plus éminentes sont Lillie Langtry, Georgiana Lady Dudley, [[Daisy Greville de Warwick|Daisy comtesse de Warwick]], [[Lady Randolph Churchill|Jennie Lady Randolph Churchill]] et « Patsy » Cornwallis-West. Les artistes veulent les peindre, les dessiner ou les photographier, tandis que les modistes et les couturiers leur font porter leurs dernières créations. Des reproductions de leurs portraits sont exposées dans les boutiques à la mode et accrochées dans les maisons de la classe moyenne, tandis que les originaux sont achetés par de riches mécènes des arts, des aristocrates et même des membres de la famille royale. Une rumeur circule alors selon laquelle le plus jeune fils de la reine [[Victoria (reine)|Victoria]], le prince Léopold aurait accroché le croquis à la plume et à l'encre de Frank Miles de Lillie dans sa chambre à coucher et que sa mère l'aurait fait immédiatement enlever<ref name=":5" />. Un autre invité Un ami de [[Ellen Terry]] écrit : « J'ai vu Mme Langtry en tenue de soirée pour la première fois, et pour la première fois j'ai réalisé à quel point elle était belle. Son cou et ses épaules m'ont tellement aborbée que je ne pouvais ni parler ni écouter [...] Cette créature si ravissante et si exquise, Mme Langtry, ne pouvait sortir nulle part, à l'aube des années 1880, sans qu'une foule ne vienne la regarder ! Il n'était pas rare de voir un attroupement, d'en demander la cause, de recevoir la réponse : "Mme Langtry !" et de chercher en vain l'objet de la curiosité admirative de l'attroupement »<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Ellen Terry|titre=The Story of my Life: Recollections and Reflections|lieu=New York|éditeur=Doubleday|date=1908}}</ref>.
=== Maîtresse royale ===
[[Fichier:Lilly Langtry, 1885.jpg|vignette|Portrait de Lillie Langtry en août 1885 par [[:en:W._&_D._Downey|William Downey]].]]
Le [[prince de Galles]], Albert Edward « Bertie », futur
La liaison de Lillie avec le prince dure de la fin de l'année 1877 à juin 1880. La relation physique de Lillie avec le prince prend fin lorsqu'elle tombe enceinte. Le père est probablement son vieil ami Arthur Jones, qui l'accompagne à [[Paris]] pour la naissance de l'enfant, Jeanne Marie, en mars 1881<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":3" />.
En juillet 1879, Lillie
Pendant quelque temps, le prince voit peu Lillie. Il reste amoureux d'elle et la complimente dans sa carrière ultérieure d'actrice de théâtre. Il utilise son influence pour l'aider et l'encourager. Avec le retrait de la faveur royale, les créanciers se rapprochent de Lillie. Les finances des Langtry ne sont pas à la hauteur de leur train de vie. En octobre 1880, Lillie vend plusieurs de ses biens pour faire face à ses dettes, permettant à Edward Langtry d'éviter une déclaration de faillite.
=== Fille ===
En avril 1879, Langtry a une courte liaison avec le prince [[Louis de Battenberg]], mais a également une relation plus longue avec Arthur Clarence Jones (1854–1930), le frère de sa belle-sœur et un autre enfant illégitime de Lord [[:en:Thomas_Jones,_7th_Viscount_Ranelagh|Ranelagh]]<ref name=":1" />. En juin 1880, elle tombe enceinte. Son mari n'est pas le père. Elle laisse penser au
La découverte en 1978 des lettres passionnées de Lillie à Arthur Jones et leur publication par Laura Beatty en 1999 confortent l'idée que Jones est le père de la fille de Lillie<ref name=":3" />. Le fils du
Lillie reconnaît sa fille à la mort de son mari en 1897. Peu après, alors qu'elle croit que son père est Edward Langtry, elle apprend la véritable identité de son père de la bouche de [[Margot Asquith]]. Jeanne-Marie se sent trahie par sa mère, et leur relation en pâtit<ref name=":5">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Eleanor Fitzsimons|titre=Wilde's Women, How Oscar Wilde Was Shaped by the Women He Knew|passage=Chapitre 1|éditeur=Duckworth|date=2020}}</ref>.
En 1902, Jeanne Marie épouse le politicien écossais Sir [[Ian Malcolm (homme politique)|Ian Malcolm]] à Saint Margaret, [[Cathédrale de Westminster|Westminster]]<ref>{{Article|langue=en|titre=Miss Langtry's wedding|périodique=Kalgoorlie Miner|date=5 August 1902|lire en ligne=https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/88756806}}</ref>. Ils ont quatre enfants, trois fils et une fille. Jeanne Marie meurt en 1964. Sa fille [[:en:Mary_Malcolm|Mary Malcolm]] est l'une des deux premières présentatrices du service de télévision de la [[British Broadcasting Corporation|BBC]] (aujourd'hui [[BBC One]]) de 1948 à 1956. Elle meurt le 13 octobre 2010, à l'âge de 92 ans<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Philip Purser|titre=Mary Malcolm obituary|périodique=The Guardian|date=14 October 2010}}</ref>. Le deuxième fils de Jeanne Marie, Victor Neill Malcolm, épouse l'actrice anglaise [[Ann Todd (actrice britannique)|Ann Todd]]<ref>{{Article|langue=en|titre=Untitled|périodique=The Australasian|date=13 February 1937|lire en ligne=https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/141785842}}</ref>. Ils divorcent à la fin des années 1930. Victor Malcolm se remarie en 1942 avec une Américaine, Mary Ellery Channing<ref>{{Article|langue=en|titre=Miss Channing to wed V. N. Malcolm in Washington|périodique=New York Sun|date=5 February 1942}}</ref>.
=== Carrière d'actrice et directrice de théâtre ===
[[Fichier:As in a Looking-Glass 1887.jpg|gauche|vignette|Lillie Langtry dans le rôle de l'aventurière Lena Despard dans la pièce de 1887 ''As in a Looking-Glass.'']]
En 1881, Lillie a besoin d'argent. [[James Abbott McNeill Whistler|James McNeill Whistler]] lui propose de se mettre à la peinture, tandis que
Elle joue ensuite dans ''Ours'' au même théâtre. Bien que sa liaison avec le
Au début de 1882, Lillie quitte la troupe du
En 1889, elle interprète le rôle de Lady Macbeth dans ''[[Macbeth (Shakespeare)|Macbeth]]'' de [[William Shakespeare|Shakespeare]]. En 1903, elle joue aux États-Unis dans ''The Crossways'', écrit par elle en collaboration avec
De 1900 à 1903, avec le soutien financier d'
Bibliothèque Templeman, Université du Kent à Canterbury.</ref>. Sur le site du théâtre se trouve maintenant le [[Westminster Central Hall]].
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=== Oscar Wilde ===
[[Fichier:Lillie Langtry00.jpg|vignette|Portrait de Lillie Langtry par [[Edward Poynter]], réalisé en 1878.]]
Lillie rencontre
Ils assistent ensemble aux conférences de Sir [[Charles Thomas Newton|Charles Newton]] sur les antiquités grecques au [[King's College de Londres|King's College]].
Un soir où elle est sortie,
En 1892,
=== William Ewart Gladstone ===
Au cours de sa carrière au théâtre, elle se lie d'amitié avec [[William Ewart Gladstone]] (1809–1898), [[Premier ministre du Royaume-Uni|Premier ministre britannique]] à quatre reprises sous le règne de la reine
En 1925, le capitaine [[:en:Peter_Wright_(writer)|Peter Emmanuel Wright]] publie un livre intitulé ''Portraits and Criticisms''. Dans cet ouvrage, il affirme que
=== Courses de pur-sang ===
Pendant près d'une décennie, de 1882 à 1891, Lillie entretient une relation avec un Américain,
Avec
[[Fichier:Langtry buys Regal Lodge 2.JPG|vignette|Lillie Langtry achète Regal Lodge (dans le village de Kentford, près de [[Newmarket (Royaume-Uni)|Newmarket]] dans le [[Suffolk|comté de Suffolk]]) à Baird en 1893.]]
[[Fichier:Regal Lodge sale 1919 Bury Free Press 31MAY1919.JPG|vignette|Vente de Regal Lodge en 1919.]]
En 1889, Lillie rencontre « un jeune célibataire excentrique, avec de vastes domaines en Écosse, un grand haras d'élevage, une écurie de course, et tellement d'argent qu'il ne savait qu'en faire » :
Lillie et
À la mort de
Lillie a pour mentor le capitaine
Elle achète un bon cheval en Australie appelé Merman, et le fait expédier en Angleterre<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=William Allison|titre=My Kingdom for a Horse|lieu=New-York|éditeur=E.P. Dutton & Company|date=346}}</ref>. De tels envois sont risqués, d'autant qu'elle a déjà eu une mauvaise expérience avec un cheval arrivé blessé, Maluma. Merman est considéré comme l'un des meilleurs ''
Les autres entraîneurs de Lillie sont Jack Robinson, qui entraîne à Foxhill dans le [[Wiltshire]], et le très jeune [[
Lillie possède un haras à Gazely à [[Newmarket (Royaume-Uni)|Newmarket]]. Cette entreprise n'est pas un succès. Après quelques années, elle abandonne l'élevage de sang<ref name=":0" />. Elle vend Regal Lodge et tous ses actions dans la course hippique en 1919 avant de déménager à [[Monaco]]. Regal Lodge est sa maison pendant vingt-trois ans et reçoit de nombreux invités célèbres, dont le [[Édouard VII|prince de Galles]].
=== Citoyenneté américaine et divorce ===
En 1888, Lillie devient propriétaire aux États-Unis lorsqu'elle et
Au cours de ses voyages aux [[États-Unis]], Lillie devient citoyenne américaine et, le 13 mai 1897, divorce de son mari, Edward Langtry, à [[Lakeport (Californie)|Lakeport]], en [[Californie]]. Sa [[Propriété foncière|propriété terrienne]] en [[Amérique]] est présentée comme preuve lors de son divorce pour aider à démontrer au juge qu'elle est citoyenne du pays<ref>{{Article|langue=en|titre=Mrs Langtry's divorce|périodique=The Telegraph|date=1 July 1897|lire en ligne=https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/172400279}}</ref>. En juin de la même année, Edward Langtry publie une déclaration donnant sa version de l'histoire, publiée dans le ''New York Journal''<ref>{{Article|langue=en|titre=The Jersey Lily|périodique=The Sunday Times|date=25 July 1897|lire en ligne=https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/126248161}}</ref>.
Il meurt quelques mois plus tard à Chester Asylum, après avoir été retrouvé par la police dans un état de [[démence]] à la gare de Crewe. Sa mort est probablement due à une [[hémorragie cérébrale]] après une chute lors d'une traversée en bateau à vapeur de [[Belfast]] à [[Liverpool]]. Il est enterré au cimetière d'Overleigh. Un verdict de mort accidentelle est rendu lors de l'enquête. Une lettre de condoléances écrite plus tard par Lillie à une autre veuve dit
Lillie continue à s'impliquer dans les propriétés irlandaises de son mari après sa mort. Celles-ci lui sont achetées en 1928 en vertu de la loi foncière d'[[Irlande du Nord]] de 1925, adoptée après la partition de l'Irlande, dans le but de transférer certaines terres des propriétaires aux locataires<ref>{{Article|langue=en|titre=Land purchase commission, Northern Ireland Land Act, 1925|périodique=The Gazette|date=20 July 1928|lire en ligne=https://www.thegazette.co.uk/Belfast/issue/369/page/735/data.pdf}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en|titre=Estate of Lady Lily de Bathe (Widow), Representative of Edward Langtry, Deceased|périodique=The Gazette|date=14 September 1928|lire en ligne=https://www.thegazette.co.uk/Belfast/issue/377/page/1007}}</ref>.
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Lillie meurt à [[Monaco]] à l'aube du 12 février 1929. Elle avait demandé à être enterrée dans la tombe de ses parents à [[Saint-Sauveur (Jersey)|Saint-Sauveur]] à [[Jersey]]. En raison des blizzards, le transport est retardé. Son corps est transporté à [[Saint-Malo]] et arrive à [[Jersey]] le 22 février à bord du vapeur Saint-Brieuc. Son cercueil est exposé entouré de fleurs toute la nuit à [[Saint-Sauveur (Jersey)|Saint-Sauveur]], puis elle est enterrée dans l'après-midi du 23 février<ref name=":2" />.
Dans son testament, Lillie laisse {{unité|2000|£}} à un jeune homme nommé Charles Louis D'Albani, fils d'un avocat de Newmarket, né vers 1891. Elle laisse également {{unité|1000|£}} au Dr A. T. Bulkeley Gavin du 5 [[Berkeley Square (Londres)|Berkeley Square]], [[Londres]], médecin et chirurgien qui traite des patients riches. En 1911, il était fiancé à l'auteure
== Influence culturelle et représentations ==
[[Fichier:Langtry cartoon.png|gauche|vignette|Caricature de Lillie Langtry, dans ''Punch'', à la Noël 1890 : elle est assise sur une boîte à savon.]]
Lillie utilise sa grande notoriété publique pour faire la promotion de produits commerciaux tels que les cosmétiques et le savon. Elle utilise son célèbre teint ivoire pour générer des revenus, étant la première femme à faire la promotion d'un produit commercial lorsqu'elle commence à faire de la publicité pour Pears Soap en 1882<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=A. Blaugrund|titre=Dispensing Beauty in New York and Beyond: The Triumphs and Tragedies of Harriet Hubbard Ayer|éditeur=Arcadia Publishing Incorporated|date=2011|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=66cjCgAAQBAJ&pg=PT58&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false}}</ref>. Le mouvement [[Esthétisme|esthétique]] en [[Angleterre]] est directement impliqué dans la publicité et Pears (sous la direction du pionnier de la publicité
Dans le film Universal de 1944 ''[[
L'histoire de la vie de Lillie est dépeinte au cinéma à de nombreuses reprises. [[Lilian Bond]] l'interprète dans ''[[
En 1978, l'histoire de Lillie est adaptée à la télévision par London Weekend Television et produite sous le titre ''
Lillie est un personnage vedette dans les romans ''[[
Lillie est une source d'inspiration pour [[Irène
Langtry est utilisée comme référence aux manières démodées dans la comédie de [[Preston Sturges]] ''The Lady Eve'' (1941), dans une scène où une femme corpulente laisse tomber un mouchoir sur le sol et le héros l'ignore. Jean ([[Barbara Stanwyck]]) commence à décrire, commenter et anticiper les événements que l'on voit se refléter dans son miroir à main : « Le mouchoir tombé ! Ça n'a pas été essayé depuis Lillie Langtry... il faudra le ramasser soi-même, madame... c'est dommage, mais il se fiche de la chair, il ne le verra jamais »<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Alessandro Pirolini|titre=The Cinema of Preston Sturges: A Critical Study|éditeur=McFarland & Co.|date=2010|isbn=978-0-7864-4358-1}}</ref>.
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Lorsqu'ils se marient en 1874, Edward et Lillie Langtry possèdent la propriété Cliffe Lodge à [[Southampton]], dans le [[Hampshire (comté)|Hampshire]]<ref name=":2" />. Lillie vit au 21 [[Pont Street]] à [[Londres]] de 1890 à 1897, et engage huit serviteurs lors du [[Recensement de la population|recensement]] de 1891<ref name=":1" />. Bien qu'à partir de 1895, le bâtiment soit exploité par l'hôtel Cadogan, elle reste dans son ancienne chambre. Une plaque bleue (qui indique à tort qu'elle est née en 1852) sur l'hôtel commémore sa demeure, et le restaurant de l'hôtel est nommé « Langtry's » en son honneur<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=N. Rennison|titre=London Blue Plaque Guide: 4th Edition|éditeur=History Press|date=2015|isbn=978-0-7524-9996-3}}</ref>.
À quelques pas de [[Pont Street]] se trouve la maison où elle vit en 1899 au numéro 2 Cadogan Place<ref>{{Article|langue=en|titre=Langtry's Grand Home|périodique=Vancouver Daily World|date=9 septembre 1899|
En 1938, les nouveaux propriétaires de la maison rouge au 26 Derby Road, [[Bournemouth]], construite en 1877 par la militante des droits des femmes veuves et militante pour la tempérance
Le 2 avril 1965, l'''Evening Standard'' rapporte une interview de l'ancienne actrice Electra Yaras, décédée en 2010 à l'âge de 88 ans, qui, dans les années 1950, a acheté le bail de Leighton House, 103 Alexandra Road, [[South Hampstead]], et qui affirme que Lillie a vécu dans la maison et y a été régulièrement visitée par le [[Édouard VII|prince de Galles]]. Yaras affirme qu'elle a elle-même été visitée plusieurs fois dans la maison par le fantôme de Lillie. Le 11 avril 1971, T''he Hampstead News'' déclare que la maison a été construite pour Lillie par Lord Leighton. Ces affirmations, faites pour suggérer une importance historique pour la maison et soutenir sa préservation, sont soutenues par l'actrice [[Adrienne Corri]] et publiées dans ''The Times'' le 8 octobre 1971 et ''The Daily Telegraph'' le 9 octobre 1971. Elles reçoivent une publicité supplémentaire grâce à Anita Leslie en 1973<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Anita Leslie|titre=The Marlborough House Set|lieu=New-York|éditeur=Doubleday & Co.|date=1973}}</ref>. La maison est cependant démolie en 1971 pour faire place à l'[[Alexandra Road Estate]]. En 2021, des recherches révèlent que la maison a été construite dans les années 1860 par Samuel Litchfield et probablement nommée d'après le lieu de naissance de sa femme, Leighton Buzzard, et un long travail dans les archives locales de Dick Weindling et Marianne Colloms ne révèlent aucun lien avec Lillie Langtry<ref>"Les historiens disent qu'il n'y a aucune preuve du lien de Lillie Langtry avec Camden" dans ''Camden New Journal'', 29 mai 2021.</ref>. Plusieurs lieux rendent toujours hommage à Lillie dans la région, avec la ''Langtry Road'', au large du prieuré de [[Kilburn]], la ''Langtry Walk'' dans le domaine Alexandra et Ainsworth, le pub « Lillie Langtry » au 121 Abbey Road (construit en 1969 pour remplacer « The Princess of Wales » et brièvement appelée « The Cricketers » en 2007-2011) ainsi que « The Lillie Langtry » au 19 Lillie Road, à [[Fulham]] (bien que la route tire à l'origine son nom d'un propriétaire foncier local, John Scott Lillie).
L'adresse de Lillie à [[Londres]] de 1916 jusqu'en 1920 au moins est Cornwall Lodge, Allsop Place, [[Regent's Park]]. Elle donne cette adresse lors de la navigation sur le paquebot Saint-Paul à travers l'Atlantique en août 1916<ref>Year: 1916; Arrival: New York; Microfilm Serial: T715, 1897–1957; Microfilm Roll: Roll 2485; Line: 8; Page Number: 79; Ancestry.com. New York, Passenger Lists, 1820–1957 [database on-line]. Provo, Utah, US: Ancestry.com Operations, Inc., 2010.</ref>, et pour le registre électoral de Londres de 1920<ref>Ancestry.com. London, England, Electoral Registers, 1832–1965 [database on-line]. Provo, Utah, US: Ancestry.com Operations, Inc., 2010. Original data: Electoral Registers. London, England: London Metropolitan Archives.</ref>. Une lettre vendue aux enchères en 2014 de Lillie au Dr Harvey datée de 1918 porte également cette adresse<ref>{{Article|langue=en|titre=One page letter from Lillie Langtry on headed|périodique=The Saleroom|date=21 janvier 2017|lire en ligne=https://www.the-saleroom.com/en-gb/auction-catalogues/frasers-autographs/catalogue-id-srfr10000/lot-86932824-dfc1-48c8-8314-a3ff00c58748}}</ref>. Lillie est une cousine du politicien local Philip Le Breton, pionnier de la préservation de Hampstead Heath, époux d'
Deux bars de [[New York]] rendent hommage à la mémoire de Lillie : le Lillie's Victorian Establishment. Le juge [[Roy Bean]] nomme son [[saloon]] « The Jersey Lilly », qui lui sert également de palais de justice, à [[Langtry]], au [[Texas]] (du nom de l'ingénieur indépendant George Langtry)<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Ruel McDaniel|titre=Vinegarroon: The Saga of Judge Roy Bean, 'Law West of the Pecos'|lieu=Kingsport|éditeur=Southern Publishers|date=1936}}</ref>.
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Lillie possède un [[yacht]] auxiliaire à vapeur de luxe appelé « White Ladye » de 1891 à 1897. Le yacht est construit en 1891 pour Lord Asburton par Ramage & Ferguson de [[Leith (Écosse)|Leith]], en [[Écosse]], d'après une conception de W. C. Storey. Il a 3 mâts, mesure 204 pieds de long et 27 pieds de large et est propulsé par une machine à vapeur de 142 ch. Il s'appelle à l'origine « Ladye Mabel »<ref>{{Article|langue=en|titre=Ladye Mabe|périodique=Lloyd's yacht register|date=1892-1893}}</ref>.
En 1893, Ogden Goelet loue le navire de Lillie et l'utilise jusqu'à sa mort en 1897<ref>{{Article|langue=en|titre=Mr Goelet Charters White Ladye|périodique=The New York Times|date=14 juillet 1893|lire en ligne=https://timesmachine.nytimes.com/timesmachine/1893/07/14/109725501.pdf}}</ref>. Langtry met le « White Ladye » aux enchères en novembre 1897 au Mart, Tokenhouse Yard, à [[Londres]]. Il est vendu à l'entrepreneur écossais
De 1902 à 1903, le yacht est enregistré dans le [[
== Galerie ==
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{{Références}}{{Autres projets
| commons = Category:Lillie Langtry
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}}{{Portail|Îles Anglo-Normandes|cinéma britannique|théâtre}}▼
{{DEFAULTSORT:Langtry, Lillie}}
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[[Catégorie:Décès à Monaco]]
[[Catégorie:Décès à 75 ans]]
[[Catégorie:Oscar Wilde]]
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