(Go: >> BACK << -|- >> HOME <<)

« Institut national d'histoire de l'art » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Chabe01 (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
C.Salviani (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 51 :
L’'''Institut national d’histoire de l’art (INHA)''' est un établissement d’enseignement supérieur et de [[recherche scientifique|recherche]] français, reconnu comme [[grand établissement]], créé et régi par le [[décret]] {{numéro}}2001-621 du 12 juillet 2001.
 
L'Institut a pour mission de « développer l’activité scientifique et de contribuer à la coopération scientifique internationale dans le domaine de l’[[histoire de l’art]] et du [[patrimoine culturel|patrimoine]] » en exerçant des « activités de recherche, de formation et de diffusion des connaissances »<ref name="Description">{{fr}} {{Lien web|auteur=|url=http://www.inha.fr|titre=INHA|consulté le=1er février 2013}}</ref>. Il est situé à [[Paris]], dans la [[galerie Colbert]], qui abrite le départementDépartement des Études et de la Recherche et dans le [[Richelieu – Bibliothèques, musée, galeries|quadrilatère Richelieu]], notamment autour de la salle Labrouste<ref>[https://blog.bibliotheque.inha.fr/fr/posts/ouverture-bibliotheque-inha-decembre-2016.html Calendrier d'ouverture de la bibliothèque en salle Labrouste, blog de l'INHA.]</ref>{{,}}<ref>La salle Ovale accueillit la salle de lecture de la bibliothèque de 1999 au 2 septembre 2016.</ref>, qui abrite le département de la [[Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art|bibliothèque et de la documentation]], bénéficiaire en 2003 des collections de la Bibliothèque d'art et d'archéologie créée en 1897 et initialement offerte en 1917 par [[Jacques Doucet (couturier)|Jacques Doucet]] à l'Université de Paris. L'activité de recherche est réparti en 8 domaines principaux, couvrant tous les domaines et toutes les périodes de l'histoire de l'art, de la muséologie, de l'histoire des collections et des techniques artistiques, ainsi que du marché de l'art. L'institut accueille à titre temporaire et permanent des chercheurs, conservateurs, maîtres de conférences, pensionnaires et doctorants afin de financer la conduite de leurs travaux.
 
== HistoireButs et origines ==
 
=== Fédérer les historiens de l'art ===
L’INHA vient combler une certaine lacune dans le monde de la recherche française, dans la mesure où il existait assez peu d’[[universités en France|universités]] dans le domaine et où les équipes étaient dispersées. C’est pour remédier à cette situation que, dès [[1973]], [[Jacques Thuillier]] suggérait à [[Georges Pompidou]] la création de ce type d’institut. Toutefois, à ce moment, la suggestion n’a eu aucune suite.
L’INHA vient combler une certaine lacune dans le monde de la recherche française, dans la mesure où il existait assez peu d’[[universités en France|universités]] dans le domaine et où les équipes étaient dispersées. C’est pour remédier à cette situation que, dès [[1973]], [[Jacques Thuillier]] suggérait à [[Georges Pompidou]] la création de ce type d’institut. Toutefois, à ce moment, la suggestion n’a eu aucune suite. En [[1983]], l’idée est reprise, avec plus de succès, puisque [[André Chastel]] est mandaté par le Premier ministre [[Pierre Mauroy]] pour formuler des propositions en ce sens. Son rapport est publié la même année.
 
En [[1986]], une association portant déjà le nom d’Institut national d’histoire de l’art est créée sous la présidence de l’historien d’art [[Antoine Schnapper]]. Un rapport est commandé à Marc Fornacciari, qui voit plutôt un institut comme prestataire de services pour la recherche. En marge d’un congrès international d’histoire de l’art qui se tenait à [[Strasbourg]], [[Jack Lang]] annonça la naissance d’un Institut international d’histoire de l’art à Paris.
Ligne 64 :
À la fin de l’année [[1992]], on s’oriente vers la création d’un centre international d’histoire des arts constitué de l’Institut et de la Bibliothèque mentionnés plus haut, auxquels s’adjoindrait l’[[Institut national du patrimoine (France)|École nationale du patrimoine]]. Dans les mêmes temps, [[François Fossier]] et [[Françoise Benhamou]] publient aussi des rapports précisant le fonctionnement de la future bibliothèque, qui regrouperait différentes bibliothèques préexistantes (qui ont finalement été intégrées), mais aussi les départements spécialisés de la Bibliothèque nationale.
 
=== Accueillir la collection Doucet ===
En 1992-1993, tandis que la [[Bibliothèque d'art et d'archéologie (Paris)|Bibliothèque d'art et d'archéologie]] Jacques Doucet déménage matériellement de l'Institut Michelet d'histoire de l'art de l'Université de Paris vers le quadrilatère Richelieu de la Bibliothèque nationale, son futur site, tout en conservant provisoirement son statut interuniversitaire, Jack Lang préconise la création d’un [[Établissement public à caractère administratif (France)|établissement public à caractère administratif]] sous le nom d’Institut international d’histoire des arts. Mais le [[Conseil d'État (France)|Conseil d’État]] émet un avis défavorable, soulignant qu’une loi est indispensable pour créer ce type d’établissement, ce qui conduit Jack Lang à renoncer.
 
=== Concrétisation et fondation ===
En 1994, le gouvernement d’[[Édouard Balladur]] charge [[Michel Laclotte]] de publier un nouveau rapport sur la situation. Une convention est signée avec le [[Musée du Louvre]] pour aider à la constitution définitive de l’institut, dont le nom définitif est adopté.