« Institut national d'histoire de l'art » : différence entre les versions
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L’'''Institut national d’histoire de l’art (INHA)''' est un établissement d’enseignement supérieur et de [[recherche scientifique|recherche]] français, reconnu comme [[grand établissement]], créé et régi par le [[décret]] {{numéro}}2001-621 du 12 juillet 2001.
L'Institut a pour mission de « développer l’activité scientifique et de contribuer à la coopération scientifique internationale dans le domaine de l’[[histoire de l’art]] et du [[patrimoine culturel|patrimoine]] » en exerçant des « activités de recherche, de formation et de diffusion des connaissances »<ref name="Description">{{fr}} {{Lien web|auteur=|url=http://www.inha.fr|titre=INHA|consulté le=1er février 2013}}</ref>. Il est situé à [[Paris]], dans la [[galerie Colbert]], qui abrite le
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=== Fédérer les historiens de l'art ===
L’INHA vient combler une certaine lacune dans le monde de la recherche française, dans la mesure où il existait assez peu d’[[universités en France|universités]] dans le domaine et où les équipes étaient dispersées. C’est pour remédier à cette situation que, dès [[1973]], [[Jacques Thuillier]] suggérait à [[Georges Pompidou]] la création de ce type d’institut. Toutefois, à ce moment, la suggestion n’a eu aucune suite. En [[1983]], l’idée est reprise, avec plus de succès, puisque [[André Chastel]] est mandaté par le Premier ministre [[Pierre Mauroy]] pour formuler des propositions en ce sens. Son rapport est publié la même année.
En [[1986]], une association portant déjà le nom d’Institut national d’histoire de l’art est créée sous la présidence de l’historien d’art [[Antoine Schnapper]]. Un rapport est commandé à Marc Fornacciari, qui voit plutôt un institut comme prestataire de services pour la recherche. En marge d’un congrès international d’histoire de l’art qui se tenait à [[Strasbourg]], [[Jack Lang]] annonça la naissance d’un Institut international d’histoire de l’art à Paris.
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À la fin de l’année [[1992]], on s’oriente vers la création d’un centre international d’histoire des arts constitué de l’Institut et de la Bibliothèque mentionnés plus haut, auxquels s’adjoindrait l’[[Institut national du patrimoine (France)|École nationale du patrimoine]]. Dans les mêmes temps, [[François Fossier]] et [[Françoise Benhamou]] publient aussi des rapports précisant le fonctionnement de la future bibliothèque, qui regrouperait différentes bibliothèques préexistantes (qui ont finalement été intégrées), mais aussi les départements spécialisés de la Bibliothèque nationale.
=== Accueillir la collection Doucet ===
En 1992-1993, tandis que la [[Bibliothèque d'art et d'archéologie (Paris)|Bibliothèque d'art et d'archéologie]] Jacques Doucet déménage matériellement de l'Institut Michelet d'histoire de l'art de l'Université de Paris vers le quadrilatère Richelieu de la Bibliothèque nationale, son futur site, tout en conservant provisoirement son statut interuniversitaire, Jack Lang préconise la création d’un [[Établissement public à caractère administratif (France)|établissement public à caractère administratif]] sous le nom d’Institut international d’histoire des arts. Mais le [[Conseil d'État (France)|Conseil d’État]] émet un avis défavorable, soulignant qu’une loi est indispensable pour créer ce type d’établissement, ce qui conduit Jack Lang à renoncer.
=== Concrétisation et fondation ===
En 1994, le gouvernement d’[[Édouard Balladur]] charge [[Michel Laclotte]] de publier un nouveau rapport sur la situation. Une convention est signée avec le [[Musée du Louvre]] pour aider à la constitution définitive de l’institut, dont le nom définitif est adopté.
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