« Institut national d'histoire de l'art » : différence entre les versions
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L’'''Institut national
L'Institut a pour mission de « développer l’activité scientifique et de contribuer à la coopération scientifique internationale dans le domaine de
== Buts et origines ==
=== Fédérer les historiens de l'art ===
En [[1986]], une association portant déjà le nom d’Institut national d’histoire de l’art est créée sous la présidence de l’historien d’art [[Antoine Schnapper]]. Un rapport est commandé à Marc Fornacciari, qui voit plutôt un institut comme prestataire de services pour la recherche. En marge d’un congrès international d’histoire de l’art qui se tenait à [[Strasbourg]], [[Jack Lang]] annonça la naissance d’un Institut international d’histoire de l’art à Paris.
À partir de [[1990]], la perspective d’un déménagement de la Bibliothèque nationale permet d’envisager la réutilisation de ses espaces pour installer l’institut, qui serait couplé à une Bibliothèque nationale des arts. Un rapport, confié à [[Michel Melot]], va dans ce sens. Fin [[1991]], le gouvernement s’oriente vers la constitution de deux entités distinctes, l’Institut international d’histoire des arts d’une part, dont la préfiguration est confiée à [[Pierre Encrevé]], et la Bibliothèque nationale des arts, d’autre part.
À la fin de l’année [[1992]], on s’oriente vers la création d’un centre international d’histoire des arts constitué de l’Institut et de la Bibliothèque mentionnés plus haut, auxquels s’adjoindrait l’[[Institut national du patrimoine (France)|École nationale du patrimoine]]. Dans les mêmes temps, [[François Fossier]] et [[Françoise Benhamou]] publient aussi des rapports précisant le fonctionnement de la future bibliothèque, qui regrouperait différentes bibliothèques préexistantes (qui ont finalement été intégrées), mais aussi les départements spécialisés de la Bibliothèque nationale.
=== Accueillir la collection Doucet ===
En 1992-1993, tandis que la [[Bibliothèque d'art et d'archéologie (Paris)|Bibliothèque d'art et d'archéologie]] Jacques Doucet déménage matériellement de l'Institut Michelet d'histoire de l'art de l'Université de Paris vers le quadrilatère Richelieu de la Bibliothèque nationale, son futur site, tout en conservant provisoirement son statut interuniversitaire, Jack Lang préconise la création d’un [[Établissement public à caractère administratif (France)|établissement public à caractère administratif]] sous le nom d’Institut international d’histoire des arts. Mais le [[Conseil d'État (France)|Conseil d’État]] émet un avis défavorable, soulignant qu’une loi est indispensable pour créer ce type d’établissement, ce qui conduit Jack Lang à renoncer.
=== Concrétisation et fondation ===
En 1994, le gouvernement d’[[Édouard Balladur]] charge [[Michel Laclotte]] de publier un nouveau rapport sur la situation. Une convention est signée avec le [[musée du Louvre]] pour aider à la constitution définitive de l’institut, dont le nom définitif est adopté.
L’association de préfiguration est créée en [[1995]]. Les années [[1995]] et [[1996]] sont marquées par les différentes missions confiées à Michel Laclotte, qui permettent de préciser certains éléments du projet. Les derniers arbitrages ministériels et interministériels sont rendus en [[1997]] et [[1998]], alors même que l’institut, qui n’existe encore qu’à l’état d’« association de préfiguration », commence déjà ses activités. En effet, le site Internet est ouvert en {{date-|janvier 1998}}, et les premiers projets de recherche sont lancés au mois d’avril. Le professeur [[Alain Schnapp]] est nommé à la tête de l’association.
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== Sites ==
L'INHA occupe deux sites. D'une part, l'ancien hôtel [[Guillaume Bautru|Bautru]] construit par l'architecte [[Louis Le Vau]] et le maître maçon [[Michel Villedo]] en 1634, devenu plus tard l'hôtel [[Jean-Baptiste Colbert|Colbert]]. Sous la [[
== Missions ==
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L'INHA participe à la formation des chercheurs — doctorants, post-doctorants, assistants ou attachés de conservation. Il cherche à développer différents programmes de recherche autour de l’histoire de l’art, en veillant à favoriser l’interdisciplinarité. La recherche s'orientait autour de trois thèmes dans le cadre du contrat d'objectifs 2007-2009 : l'histoire de l'archéologie, de l'art antique et de l'art médiéval ; l'histoire de l'histoire de l'art et du goût ; enfin l'histoire des arts et de l'architecture, de l'époque moderne à l'époque contemporaine. Sa cellule d'ingénierie documentaire a pour vocation de constituer et diffuser des bases de données documentaires, regroupées sous le portail AGORHA (Accès global et organisé aux ressources en histoire de l'art)<ref>[https://www.inha.fr/fr/ressources/outils-documentaires/acces-global-et-organise-aux-ressources-en-histoire-de-l-art-agorha.html AGORHA (Accès global et organisé aux ressources en histoire de l'art)]</ref> depuis {{date-|mars 2011}}<ref>[http://www.inha.fr/_resources/RESSOURCES/Publications/Nouvelles/Nouvelles_37.pdf?download=true Les nouvelles de l'INHA, n°37, avril 2010, pp. 4-5], site inha.fr.</ref>{{,}}<ref>[http://www.inha.fr/_resources/RESSOURCES/Publications/Nouvelles/Nouvelles_40.pdf?download=true Les nouvelles de l'INHA, n°40, novembre 2011, pp. 7-9], site inha.fr.</ref>.
L’INHA organise également des congrès, des colloques et manifestations scientifiques et présente des expositions dans la galerie Colbert. Il participe à plusieurs rencontres, comme les ''Dialogues d'art contemporain'', et produit le [[
== Fonctionnement ==
L'INHA est dirigé par un directeur général nommé pour cinq ans (mandat renouvelable une fois) : [[Alain Schnapp]] (2001-2005), Jean-Pierre Cuzin administrateur provisoire (2005-2006), [[Antoinette Le Normand-Romain]] (2006-2016)<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000636980 Décret du 21 juin 2006] portant nomination de la directrice générale de l'Institut national d'histoire de l'art (enseignements supérieurs) - {{Mme}} Le Normand-Romain (Antoinette).</ref>{{,}}<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024248858 Décret du 21 juin 2011] portant nomination de la directrice générale de l'Institut national d'histoire de l'art (enseignements supérieurs) - {{Mme}} Le Normand-Romain (Antoinette).</ref> et [[Éric de Chassey]] (2016-aujourd'hui)<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000032851843, décret du 5 juillet 2016 portant nomination du directeur général de l'Institut national d'histoire de l'art - M. de Chassey (Éric)].</ref>. Il est administré par un conseil d'administration dont la présidente est, depuis 2016, [[Laurence Franceschini]]<ref>{{Lien web |auteur=INHA |titre=Laurence Franceschini élue Présidente du Conseil d'administration |url=https://www.inha.fr/fr/actualites/actualites-de-l-inha/en-2016/laurence-franceschini-elue-presidente-du-ca.html |site=www.inha.fr |date=1er décembre 2016 |consulté le=3 octobre 2022}}</ref>, conseillère d'État, et le vice-président [[Jean-François Balaudé]].
L'INHA se compose
== Ressources documentaires ==
=== Bibliothèque ===
[[Fichier:Salle Labrouste 2.jpg|vignette|La salle Labrouste, la salle de lecture de l'INHA, sur le site Richelieu]]
Les collections de la [[Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art|bibliothèque de l’INHA]] sont consultables dans la salle Labrouste du quadrilatère Richelieu depuis le {{date-|15 décembre 2016}}, après l'avoir été dans la salle Ovale depuis 1993. La bibliothèque avait 13 000 lecteurs inscrits en 2019, des étudiants en master pour près des deux tiers. Une partie des collections (environ {{formatnum:160000}} documents) est proposée en libre accès autour de la salle Labrouste et sur trois niveaux du magasin central, dont {{formatnum:35000}} volumes de périodiques. En {{date-|janvier 2016}}, elle a été rejoint par la Bibliothèque centrale des [[Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Élysées|musées nationaux]] (BCMN)<ref>[http://www.enc-sorbonne.fr/fr/actualite/bibliotheque-centrale-musees-nationaux-integree-bibliotheque-inha La bibliothèque centrale des musées nationaux intégrée à la bibliothèque de l'Inha], site de l'[[École nationale des chartes]], 28 janvier 2016.</ref> et en 2021, par certaines collections de la bibliothèque de l’[[École nationale supérieure des beaux-arts]] (ENSBA). Son catalogue commun intègre également les collections de la [[bibliothèque Gernet-Glotz]] de l'[[EHESS]]. L’ensemble, qui représente un total de plus de {{formatnum:1800000}} documents, est l'un des plus importants au monde dans son domaine. La bibliothèque de l’INHA est considérée comme [[Centre d'acquisition et de diffusion de l'information scientifique et technique|CollEx]] (ex-CADIST) pour l’histoire de l’art, fonction qu’elle hérite de la
=== Bases de données ===
L’INHA produit des données relatives à l’histoire de l’art, aux artistes, œuvres, sources, etc., utilisables par les chercheurs via
La seconde permet un pré-filtrage notamment par bases de données et les deux dernières donnent accès à une recherche booléenne à l'aide de 15 critères plus précis
Les principales bases de données d'AGORHA sont les « documents graphiques de la bibliothèque de l'INHA », avec {{formatnum:47622}} documents en ligne au {{date-|1 septembre 2018}} et le RETIF (répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises
▲* recherche simple (tutoriel)<ref>[https://www.inha.fr/_contents/ametys-internal%253Asites/inha/ametys-internal%253Acontents/montee-de-version-d-agorha-apercu-des-nouveautes-article/_metadata/content/_data/rBtOsQxW1GywhbJvoKIEvJX4xm3Abz_aOUdCDp3zTWGgSS41vm-XB6J2M1rCTzU33ZVZFIuNerUFNetDEetmaftLiJg7ZKS1Zb0ec2bdC99b9g3gFWlorw-em_EHOCzivIj3CF97 (tutoriel)]</ref> ;
▲La seconde permet un pré-filtrage notamment par bases de données et les deux dernières donnent accès à une recherche booléenne à l'aide de 15 critères plus précis qui peuvent être croisés simultanément, tels que rôle (de, attribué à, d'après...), titre, lieu d'exécution, lieu de conservation, date d'exécution, technique, format, etc.
▲Les principales bases de données d'AGORHA sont les « documents graphiques de la bibliothèque de l'INHA », avec {{formatnum:47622}} documents en ligne au {{date-|1 septembre 2018}} et le RETIF (répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises (XIIIe-XIXe siècle))<ref>[https://agorha.inha.fr/inhaprod/ark:/54721/0014 répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises (XIIIe-XIXe siècle))]</ref>, avec {{formatnum:13844}} peintures, qui incluent environ 150 copies par des artistes non italiens (la région [[Hauts-de-France]] en a tiré un site de géolocalisation des œuvres<ref>[https://heuresitaliennes-hautsdefrance.inha.fr/ site de géolocalisation des œuvres]</ref> sur son territoire). Le critère de recherche « Rôle » ne figurant pas parmi les filtres privilégiés de la colonne de gauche, pour trouver les œuvres autographes, il y a lieu, soit de faire une recherche par mot dans la page de résultats avec « - de - », soit d'utiliser la « Recherche experte » puis les index « Création-Exécution, Rôle » (et) « de ». En cas d'attributions multiples, le résultat de la recherche fait d'abord apparaître celle qui est privilégiée dans la notice.
{{boîte déroulante/début|titre=Critères de recherche sur AGORHA, exemples}}
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La navigation par liens entre notices de différentes tables est un des modes de découverte des données. Il est complété par les fonctions de recherche à proprement parler, adaptées à plusieurs niveaux d’interrogation : recherche simple (texte intégral), avancée, experte (multicritères), par liens (croisement de champs de recherche dans différentes tables), par rebonds ou sur des documents associés. À chaque type de recherche est associé un module d'aide (logo point d'interrogation) qui précise à quoi correspond le mode de recherche où l'on se trouve, rappelle les principaux outils d'interrogation et présente l'affichage des informations dans les pages de résultats ainsi que dans les notices.
AGORHA propose trois principes d'accès aux données :<br>
- un accès transversal permettant d’interroger l’ensemble des données depuis la page d'accueil : cette recherche porte sur la totalité du contenu de tout type de notices, à l'exception des documents associés aux notices et des ouvrages numérisés.
Elle s'étend également aux notices des ouvrages consultables en ligne sur la bibliothèque numérique de l'INHA et aux notices des manuscrits de la bibliothèque décrits dans Calames. Les résultats de la recherche sont classés dans des onglets
Ex: une recherche sur André Chastel renvoie des résultats dans les onglets des œuvres, des personnes, des fonds d'archives, des références bibliographiques et de la bibliothèque numérique de l'INHA.<br>
- un accès par objet d’étude : une œuvre, une référence bibliographique, une personne, un événement, toutes bases confondues, avec possibilité de filtrer la recherche par base de données.
Le menu déroulant (à gauche) propose de choisir le type de notice que l'on veut privilégier pour la recherche : œuvres, personnes, événements, fonds d'archives, références bibliographiques ou manuscrits.
La recherche se fait soit sur l'ensemble des champs (simple), soit par l'application de filtres (avancée), soit par croisement de filtres (experte), avec ou sans recours aux termes indexés (utilisation des thésaurus).
Ex: Rechercher les œuvres anciennement attribuées au Caravage décrites dans le RETIF (Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises -
Le critère de recherche « Rôle » ne figurant pas parmi les filtres privilégiés dans la colonne de gauche, il y a lieu, par exemple pour rechercher toutes les œuvres autographes sur RETIF :
* soit d'ouvrir une notice comportant l'attribution « - de - », puis dans sa rubrique « Création-Exécution - Personne(s) liée(s) à l'œuvre » de cliquer sur « - de - », puis dans le filtre « Base de données » cocher « Répertoire des tableaux italiens... » ;
* soit d'utiliser la « Recherche experte » pour choisir successivement : onglet «
Lorsqu'une notice énumère plusieurs auteurs possibles, seule la principale attribution apparaît dans la liste de résultats, de sorte que la mention « de » peut être masquée.
Au {{date-|15 avril 2020}}, les œuvres prioritairement considérées comme autographes, étaient au nombre de {{formatnum:3724}} incluant notamment 43 copies d'œuvres autographes par des artistes non italiens, essentiellement français, renseignés normalement par « copié par ».
Avec la recherche experte on peut ajouter aussi, avec l'opérateur «
Il est possible de filtrer ou trier les résultats par «
L'ajout des troncatures «
On peut également accéder directement à toutes les notices de l'une des bases de données en cliquant sur «
Les fonds d'archives offrent en plus une circulation dans l'arborescence des plans de classement.
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{{boîte déroulante/fin}}
==
Les éditions de l’INHA visent à valoriser la recherche en histoire de l’art en la rendant accessible à un vaste lectorat. Une grande partie des publications émane des programmes de recherche menés à l’Institut et des fonds conservés à la bibliothèque.
=== Collections ===
L'INHA édite trois collections diffusées et distribuées par la [[fondation Maison des sciences de l'homme]] :
* La collection « Dits » rassemble des essais d’histoire de l’art écrits par des auteurs s’inscrivant dans tous les champs de la pensée et de la recherche. Sous une forme brève, ils explorent les questions que font naître les images, les objets, les édifices et les lieux.
* La collection « Inédits » publie des travaux de figures historiques de l’histoire de l’art, articles, biographies ou essais. Ces textes mettent à la disposition de la communauté des chercheurs des sources pour faire l’histoire de l’art.
* La collection « Inédits. Correspondances » réunit ces sources décisives de l’histoire de l’art que sont les correspondances. Ces écrits révèlent des pans méconnus de la recherche et permettent d’approcher la personnalité de ces figures qui ont forgé la discipline tout en documentant son historiographie.
La collection « L’Art et l’Essai », coéditée avec le [[Comité des travaux historiques et scientifiques]], rend accessible des travaux issus de thèses reconnus pour leur excellence et contribue à la diffusion des savoirs sur l’art de l’Antiquité classique au XXI<sup>e</sup> siècle. Un appel est publié annuellement.
De nombreux livres visant à valoriser la recherche en histoire de l’art – ouvrages collectifs et catalogues d’expositions – sont publiés en coédition.
Sur la plateforme d’édition numérique [[OpenEdition Books]] sont publiés en libre accès trois collections :
* La collection « Panoramas » réunit les catalogues des expositions organisées par l’Institut national d’histoire de l’art mettant à disposition du public le patrimoine de sa bibliothèque.
* La collection « Traverses » réunit des textes de référence en histoire de l’art permettant de s’orienter parmi des sources textuelles et iconographiques, des notions, de comprendre les vocabulaires technique ou historique ou encore l’historiographie de la discipline.
* La collection « Voies de la recherche » présente les résultats des travaux de chercheurs réunis lors de colloques, de séminaires ou de journées d’études.
=== Revues ===
L'INHA édite [[Perspective (revue)|''Perspective : actualité en histoire de l'art'']], revue scientifique semestrielle, dont les numéros thématiques offrent un panorama historiographique et critique de la discipline.
En tant que membre du Réseau des instituts d'histoire de l'art (RIHA), l'INHA participe à l'édition du ''[[RIHA Journal]]'', revue multilingue en ligne consacrée à l'étude des liens artistiques et des échanges culturels, dans une perspective internationale.
Via le laboratoire InVisu (CNRS/INHA) sont également éditées les revues ''[[ABE Journal]]'' et ''[[Modes pratiques]]''.
== Notes et références ==
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== Liens externes ==
{{Autres projets|commons=Category:Institut national d'histoire de l'art}}
* [http://bibliotheque.inha.fr/ Catalogue de la bibliothèque] de l'INHA
* [http://bibliotheque-numerique.inha.fr/ Bibliothèque numérique] en histoire de l’art
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