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Invader (artiste)

artiste urbain français
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Invader, pseudonyme de Franck Slama[1] est un artiste de rue et mosaïste français, né en France en 1969[2].

Invader
Space Invader, mosaïque numérotée « PA_553 », angle des 72 bis et 72 ter rue des Martyrs à Paris, France.
Naissance
(55 ans)
Drapeau de la France France
Nom de naissance
Franck Slama
Pseudonyme
InvaderVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Mouvement
Site web
Œuvres principales

Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Invader installe depuis 1996 une série de Space Invaders réalisés en mosaïques de carrelage ou de tesselle sur les murs des grandes métropoles internationales, ainsi que dans l’espace. Son pseudonyme et l'esthétique de ses œuvres sont inspirées d'un jeu vidéo de 1978 appelé Space Invaders. Pour conserver son anonymat[3], l'artiste avait choisi d'apparaître masqué lors de ses interviews[4],[5].

La pose de ses œuvres, qui sont effectuées le plus souvent sans accord préalable du détenteur de l'emplacement, constitue ce qu'il appelle L'invasion[6]. Il est représenté par la galerie Over the Influence de Hong Kong.

Biographie et réalisations

Démarche

 
Un Invader dans la cour du palais des papes, à Avignon.

Sa démarche artistique — L’invasion — a commencé le jour où Invader a posé le premier Space Invader dans une rue de Paris, près de la place de la Bastille en 1996. Cette œuvre, maintenant recouverte d'une couche d'enduit, est pour l'artiste devenue un Space Invader fossilisé, pris dans les sédiments de la ville[7]. Le programme de cette « invasion » commence réellement en 1998. Paris, considéré comme son berceau, est le lieu de la plus forte concentration de ces « virus urbain »[8]. Invader se définit lui-même comme un hacker de l’espace public propageant dans les rues un virus de mosaïque[9]. La rue est sa toile, ses interventions des dons à la ville et à ses habitants[10],[11],[12].

En juillet 2016, 3 589 Space Invaders étaient répartis dans le monde[13]. Suivant un argument commun au représentants du street art, l'artiste considère que les musées et les galeries d'art ne sont pas accessibles à tous, c'est pourquoi il décide d'installer son travail dans des espaces publics rendant son art visible au plus grand nombre[14].

La démarche d’Invader se résume à trois points : la rencontre entre la mosaïque et le pixel, la transposition d’un jeu vidéo dans la réalité[15],[16] ainsi qu'un processus d’invasion à l’échelle planétaire.

Méthode

Fichier:Space Invader - Rue d'Assas.jpg
Un Invader à Clermont-Ferrand, rue d'Assas.

Ses œuvres ne sont pas posées au hasard. L'artiste choisit ses emplacements selon divers critères qui peuvent être esthétiques ou tactiques. L’artiste dit préférer les sites où la fréquentation est élevée, mais ne néglige pas pour autant des sites urbains plus isolés : « Un endroit est comme une révélation… il saute aux yeux »[17].

Chacune de ses œuvres est unique[18]. Le répertoire de ses personnages s’étend maintenant à Star Wars[19] (Londres), à la Panthère Rose, ou Mega Man[20]. À Hong Kong, ses œuvres évoquent les arts martiaux où les tons rouge et or reflètent les couleurs traditionnelles chinoises de la terre et du feu[11].

En règle générale, les mosaïques sont placées entre trois et quatre mètres au-dessus du sol. Invader a mis au point des méthodes et techniques pour atteindre des endroits parfois dangereux et difficiles d'accès[11]. En avril 2013, l’artiste a dévoilé un Spider-Man placé très haut sur le mur pignon à l'angle des rues Saint-Roch et d'Argenteuil dans le 1er arrondissement de Paris[21].

En septembre 2004, à Los Angeles, Melrose Avenue, il réalise son premier Space Invader de grand format d'une dimension de 6 × 4 m, à base de pixels d'un m2 « adaptés à l'échelle américaine ». Le , Invader bat son record en installant un Space Invader à l'effigie de Dr House d'une dimension 10 × 5 m dans le 13e arrondissement de Paris, sur une des façades de l'hôpital de la Salpêtrière[22],[23]

Des personnalités ont fait l'objet de modèle pour Invader. En janvier 2016, il réalise à Clermont-Ferrand une mosaïque de plusieurs mètres de haut représentant Serge Gainsbourg dans la rue qui porte son nom[24].

La mosaïque, inaltérable et de couleurs pérennes, est un matériau adapté surfaces urbaines extérieures. De plus, la forme carrée de ses tesselles fait référence au pixel. Pour les fixer, Invader utilise des colles et ciments professionnels. Les modèles sont confectionnés à l'avance. Quand Invader arrive dans une ville, il obtient en priorité une carte de celle-ci pour organiser son « invasion ». Aussitôt fait, il lui faut au minimum une semaine pour l'investir entièrement, dans la clandestinité absolue[12].

Chaque Space Invader est indexé dans une base de données[9] où sont référencés les date, localisation, points attribués[C'est-à-dire ?] et deux photographies de l'œuvre en place (un gros plan et un plan large). Invader accorde à ces photographies plus une valeur d'œuvre que de document. Quand Invader juge son intervention satisfaisante, un plan topographique est dessiné puis imprimé à l’aide d’un partenaire local pour une diffusion auprès du grand public[25]. Un soin particulier y est apporté car chacun d’eux synthétise tout le processus. Chaque plan possède sa propre esthétique, son propre style, et raconte sa propre histoire. À Montpellier, les emplacements des mosaïques ont été choisis de telle sorte que leur ensemble forme un Space Invader sur le plan[9].

Depuis le début de sa carrière, les supports et les sujets ont été améliorés pour devenir les Space Invaders tels qu'on les connaît aujourd'hui. Si les carreaux de carrelage et les « envahisseurs de l'espace » sont toujours son thème de prédilection, des personnages d'autres jeux vidéo comme Super Mario sont apparus dans les rues du monde entier.

Réception

Le travail d'Invader a fait l'objet de plusieurs expositions à Paris, Osaka, Melbourne, Los Angeles, New York[26], Londres et Rome[27]. L'artiste a exposé dans de nombreuses galeries, centres d'arts et musées, notamment lors de la 6e édition de la Biennale d'art contemporain de Lyon en 2001, pour la MAMA Gallery (en) de Rotterdam en 2002, à la galerie Magda Danysz en 2003[28], au Borusan for Culture and Arts à Istanbul et à la galerie Subliminal Projects[29] de Los Angeles en 2004. En 2016, une exposition intitulée Wipe Out a eu lieu à Hong Kong à la HOCA Foundation[30].

Le à la Foire internationale d'art contemporain à Paris, Invader accroche une de ses créations sous forme de sticker sur la veste de Jacques Chirac, alors président de la République[31].

En 2010, il apparait dans le film Faites le mur ! produit et réalisé par Banksy et filmé par Thierry Guetta (Mr Brainwash)[28],[12]. On peut l'y voir lors de ses débuts en tant que street artiste.

Le , le millième Space Invaders est posé à Paris[32] lors de l'exposition intitulée 1000 sur la façade de la Générale[33].

En 2011, il participe au MOCA LA Show au Greffen Contemporary[34] : Art in the streets organisé par Jeffrey Deitch (en). L'exposition met en avant les street artistes actifs au cours des dix dernières années et présente les pionniers du street art.

En 2016, Invader organise l'exposition Wipe Out à la HOCA Foundation à Hong Kong.

Lors de la 1re édition du grand prix de l'eRéputation en 2011, Invader est élu artiste contemporain français le plus présent sur la Toile en France et dans le monde[35] sur le net en 2011[36]. De multiples pages Internet sont dédiées aux Space Invaders, sur les sites de partage de photographies, sur des pages Facebook de fans, etc. En suivant le style de l'artiste, des admirateurs ont réalisé et collé de nombreuses fausses mosaïques dans des agglomérations où Invader n'est jamais allé.

Son travail est apparu de nombreuses fois à l'écran, dans Futurama de Matt Groening, mais aussi dans plusieurs films et séries : Californication, L.A. Confidential, Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, Le Petit Nicolas[37].En 2009, dans la série BD Artica « Le Passager de la préhistoire », le dessinateur Bojan Kovačević représente une mosaïque à la manière d'Invader dans une scène se déroulant à Istanbul[38].

Plusieurs de ses pièces sont arrachées par des collectionneurs ou des marchands. Les carreaux de mosaïques étant très fragiles, voler l’œuvre collée au mur est impossible[39]. La technique de ces voleurs consiste à détruire l’original pour ensuite la recréer avec des carreaux achetés dans le commerce auxquels ils tentent de donner une patine ancienne[réf. nécessaire]. En mars 2016, Invader perd son procès en contrefaçon contre des collectionneurs qui avaient essayé de desceller une de ses mosaïques le dans le 3e arrondissement de Paris[40].

En 2017, la municipalité de Paris porte plainte suite au vol de plusieurs Invaders par des collectionneurs se faisant passer pour des agents de la municipalité[41]. Les voleurs sont initialement repérés par des usagers de Twitter, qui partagent des photographies des délits, puis font remonter les faits à la mairie[42].

Projets

Musée du Louvre (1998)

Le [43], Invader intervient à Paris au musée du Louvre[44] qu'il « envahit » en posant sans autorisation dix Space Invaders. Certains d'entre eux sont restés en place pendant des années, d'autres ont rapidement été découverts et retirés. Ces mosaïques ont depuis disparu.

Panneau Hollywood (1999)

L’endroit le plus insolite jamais investi est, du point de vue de l’artiste, le panneau Hollywood de la colline du même nom à Los Angeles[45]. Le premier a été collé sur la lettre « D » le « pour y poser le bug de l’an 2000 »[réf. nécessaire]. L'artiste a ensuite orné les autres lettres au cours de ses différents voyages dans cette ville. L'emplacement lui est d’autant plus intéressant qu’il est interdit d’accès.

Rubikcubisme

Au début du XXIe siècle à Paris, Invader crée un style qu'il dénomme « rubikcubisme » [46],[47],[48]. Il se caractérise par l’utilisation de Rubik's Cube comme medium. Grâce à ce procédé, Invader prolonge sa démarche sur le rapport entre le pixel et la mosaïque. En 2005, il commence à créer ce qu'il appelle des tableaux-objets.

Les contraintes de l’objet, sa taille et sa palette limitée à six couleurs le conduisent à produire des œuvres qui ne se révèlent au spectateur que lorsque celui-ci prend du recul ou lorsqu’on les regarde à travers l’écran de son smartphone[pas clair].

Invader reprend et détourne des images iconiques de l'histoire de l'art comme La Joconde de Léonard de Vinci. C'est la première d’une série intitulée Rubik Master Pieces. Il réalise en 2006 l'œuvre Rubik Origine, hommage au célèbre tableau L'Origine du monde de Gustave Courbet.

Dans la série des Rubik Bad Men[49], Invader reprend des portraits de de « vilains » ou d'anti-héros, qu'ils soient réels ou qu'ils appartiennent à la fiction : de Florence Rey à Carlos en passant par les membres de la RAF, Scarface ou Maléfique[50].

Avec sa série des Rubik Low Fidelity[47], l'artiste passionné de musique décide de transposer les images de ses dix albums préférés dans son univers « rubikcubiste » pour l’exposition Top10 à la Jonathan Levine Gallery de New York. Le format carré et les images très travaillées des pochettes de disques se prêtent à l’exercice. La série s’étoffera de nouvelles œuvres présentées notamment lors des expositions Low Fidelity à la Lazarides Gallery de Londres en 2009[51] et mille à la galerie Le Feuvre en 2011.

Œuvres sous-marines

En 2007, Invader découvre le travail de l'artiste Jason de Caires qui vient d'intégrer la galerie new-yorkaise qui le représente. Après avoir pris contact avec lui, ils collaborent sur une série de sculptures sous-marines.

Depuis 2012, trois Space Invaders sont installés au fond de la baie de Cancún[52].

Œuvres dans l'espace

Art4Space

En août 2012, Invader envoie la mosaïque Space1 dans la stratosphère grâce à un aéronef porté par un ballon météorologique rempli d’hélium.

Ce vol représente un premier pas vers l’espace, « terre natale » des Space Invaders. Il en tirera un documentaire baptisé Art4Space[note 1],[53].

Space2ISS

Le , une nouvelle mosaïque baptisée Space2[54] est embarquée à bord du vaisseau spatial européen ATV-5 lancé par la fusée Ariane 5 en destination de la station spatiale internationale (ISS).

L'opération baptisée SPACE2ISS comprend également un volet terrestre. Invader s'est donné comme but d'intervenir dans les huit principaux centres de l’ESA à travers l’Europe. À ce jour[Quand ?], six ont été atteints :

Le , Space2 trouve sa place définitive à bord du module Colombus où la mosaïque pourra être vue par les astronautes de toutes les nationalités en mission dans l’ISS[55].

Guides et cartes d'« invasion »

Les créations visibles dans les rues représentent la partie la plus accessible de ce projet mais chacune d’elles est également référencée et positionnée sur une carte[13] et photographiée pour être archivée dans la base de données d’Invader. L'artiste les édite à travers des livres-ovnis[56], des guides d’invasions et des cartes d’invasions qui permettent de suivre sa trace à travers les villes[57].

Villes concernées

Dans un ouvrage paru en 2010, Invader évalue qu'il a posé entre 2 000 et 3 000 œuvres. Il affirme qu'il a posé un minimum de dix mosaïques dans 38 villes[58]. En juin 2011, il reconnaît avoir collé 2 692 Space Invaders dans au moins 77 villes, édité 19 cartes d'invasion, effectué dix tours du monde, passé 22 nuits au poste de police et avoir manipulé plus d'un million et demi de carreaux cimentées, formant un vaste réseau à l'échelle planétaire[7]. En décembre 2011, 82 villes sont ornées de ses œuvres[59].

En juillet 2016, Invader achève sa première intervention à Toulouse[60], c'est la 66e ville à être « envahie ». Dix éclaireurs[Quoi ?] aux couleurs de la ville rose y ont pris place[61].

Au , 3 566 Space invaders sont répertoriés dans le monde[13]. La mappemonde du site Internet de l'artiste permet de les situer[62].

Sont présentés dans les listes suivantes les villes référencées par l'artiste, de Londres à Los Angeles, en passant par Tokyo, New York, Bangkok et Paris, la ville où il a le plus œuvré[63],[note 2].

En France

En Europe

Dans le reste du monde

Expositions[116]

Expositions personnelles

  • 1999 : New Player insert coins, Jean Charles de Castelbajac CS, Paris, France.
  • 2000 : Same player shoot again, Galerie Almine Rech, Paris, France.
  • 2001 : I invade Tokyo, And-a, Osaka, Tokyo, Japon.
  • 2003 :
    • Game not over, Galerie Magda Danysz, Paris, France.
    • Invader, Citylights Gallery, Melbourne, Australie.
  • 2004 : I invade HOYWOD, Subliminal Projects, Los Angeles, États-Unis.
  • 2005 :
    • Rubikcubism, Six space, Los Angeles, États-Unis.
    • Rubik space, Galerie Patricia Dorfmann, Paris, France[117].
  • 2007 :
    • Bad Men-Part I, Galerie Joellenbeck, Cologne, Allemagne.
    • Bad Men Part II and Invasion London, Lazarides Gallery, Londres, Royaume-Uni.
  • 2008 : Betonblumen – Invaded Bridge, MuseumsQuartier, Vienne, Autriche.
  • 2009 :
    • Low Fidelity, Lazarides Gallery, Londres, Royaume-Uni.
    • TOP 10, Jonathan Levine Gallery, New York, États-Unis.
  • 2010 :
    • Home Sweet Home, Gallery Target, Tokyo, Japon.
    • Roma 2010 and Other Curiosities, Wunderkammern, Rome, Italie.
  • 2011 :
    • Attack of the Space Waffles, Lazarides gallery, Londres, Royaume-Uni.
    • 1000, La Générale et Galerie Franck Le Feuvre, Paris, France : En juin 2011, il a réalisé, conjointement avec la Galerie Le Feuvre, une exposition intitulée « 1000 » dans le grand bâtiment industriel de La Générale à Paris pour fêter son millième Space Invader dans la capitale française. Il propose au public des gaufres en forme de Space Invader et la « Speed Ball Machine » une sculpture qui lance des balles rebondissantes dans lesquelles sont insérés des Space Invaders.
  • 2012 : Derives, Alice Gallery, Bruxelles, Belgique.
  • 2015 : Wipe Out, PMQ, HOCA Foundation, Hong Kong.
  • 2017 : Hello my game is..., Musée en Herbe, Paris, France.

Expositions collectives

  • 2000 :
    • Version_2000, Centre pour l’Image Contemporaine, Genève, Suisse.
    • Invasion d’Avignon, La Beauté, Avignon, France.
    • Ideal room, Galerie Patricia Dorfmann, Paris, France.
    • Screenart, The Dawn, Bern, Suisse.
  • 2001 :
    • Biennale d’art contemporain, Musée d’art contemporain, Lyon, France.
    • Graphic life, Double park, Hong Kong.
  • 2002 :
    • Mono_culture, Bread Box Gallery, Perth, Australie.
    • Street art, Mjelby Konstgard Museum, Halmstad, Suède.
  • 2003 :
    • While you were playing Rubik’s cube, Flux Factory, New York, États-Unis.
    • Copy it, steal it, share it, Borusan Center for Culture and Arts, Istanbul, Turquie.
  • 2006 :
    • Spank the monkey, BALTIC Center for Contemporary Art, Newcastle, Royaume-Uni.
    • Hype, ELMS Lesters Painting Room, Londres, Royaume-Uni.
    • Street Art, MGLC, Ljubljana, Slovaquie.
  • 2007 :
    • Streets of Europe, Jonathan Levine Gallery, NYC, États-Unis.
    • Small, Medium and Large, ELMS Lesters Painting Room, Londres, Royaume-Uni.
    • On fait le mur, Espace de l’Art Concret, Mouans Sartoux, France.
  • 2008 : Outsiders NY, Off site exhibition by Lazarides, NYC, États-Unis.
  • 2009 :
    • Hitchhikerstothegalaxy, Daejon Museum of Arts, Daejon, Corée du Sud.
    • Ingres et les Modernes, Musée Ingres et Musée du Louvre, Montauban, France[118].
    • V.01 B, Lieu Commun, Toulouse, France.
  • 2010 :
    • Urban Achemists /Jonathan LeVine Gallery, Miami, États-Unis.
    • VivaLaRevolucion, MCASD, SanDiego, États-Unis.
  • 2011 :
    • De dentro e de fora, MASP, Sao Paulo, Brésil.
    • VivaLaRevolucion, MCASD, SanDiego, États-Unis.
  • 2012 :
    • Street Art, Kunsthallen Brandts, Odense, Danemark.
    • Vues Sur Mur, Centre de la gravure et de l’Image Imprimée, Bruxelles, Belgique.
    • Street Art – The New Generation, Pori Art Museum, Pori, Finlande.
  • 2013 :
    • O(Ax)=dO(Am) Equazione Impossibile, MAR, Ravenna, Italie.
    • Art4Space, Nuit Blanche de Metz, Metz, France.
    • Von Picasso bis Ai Weiwei, Fondation Gerisch, Neumünster, Allemagne.
  • 2014 :
    • Asphalte, B.P.S.22, Charleroi, Belgique[119].
    • The Provocateurs, Art Alliance, Chicago, États-Unis[120].
  • 2016 :
    • Still Here, A Decade of Lazarides, London, Royaume-Uni[121].
    • Street Art : A Global View, CAFA Art Museum, Shanghai, China[122].

Publications

Ouvrage

  • Invader, L'invasion de Paris, Guide d'invasion 01, Paris / Épisode 01 : La genèse, F. Slama, décembre 2003, 1re éd., broché, 21 × 27 cm, (ISBN 978-2-9520199-2-7)[123].
  • Invader (interview Jean Marc Avrilla, trad. anglaise Chris Burke), Invasion Los Angeles, Guide d'invasion 02, F. Slama, décembre 2004, broché, 21 × 27 cm, (ISBN 2-9520199-4-0)[123].
  • Invader (préface Jean Marc Avrilla), Rubik space : a picture book, F. Slama, mars 2005, 64 p., broché, 16 × 21 cm, (ISBN 2-9520199-5-9)[123].
  • Invader, Invasion in the U.K., London, Manchester, Newcastle (Guide d'invasion, no 3), F. Slama, décembre 2007, 192 p., broché, 21 × 27 cm, (ISBN 978-2-9520199-7-2)[123].
  • Invader, L'invasion de Paris, Guide d'invasion 01, Paris / Livre 01 : La genèse, Unité Centrale, février 2009, 3e éd (1re éd 2005), 224 p., broché, 23 × 30 cm, (ISBN 978-2-9520199-3-4)[124]

Catalogue d'exposition

  • 1000 7 juin - 3 juillet, 2011, Galerie Le Feuvre, 51 p. (ISBN 978-2-918330-11-0).
  • Low Fidelity, Londres, Lazarides gallery, 2009 (ISBN 978-0-9560007-2-9).
  • TOP 10, New-York, Jonathan Levine Gallery, 2009 (ISBN 978-0-9729387-2-3).
  • Ingres et les modernes, Paris, Sogedif, 2009.
  • London Invasion / Bad Men Part II, Londres, Galerie Lazarides, 2007 (ISBN 978-0-9554178-9-4).
  • Spank the Monkey, Cologne, BALTIC, Galerie Joellenbeck, 2007 (ISBN 978-3-0002142-0-2).
  • Rubik Space, Paris, Franck Slama, avril 2005 (ISBN 2-9520199-5-9).
    Catalogue de son exposition personnelle à la galerie Patricia Dorfmann.
  • Copy it, Steal it, Share it, Istanbul, Borusan Culture and Art Center, 2003.
  • Mono Culture, Perth, Bread Box Gallery, 2002.
  • Connivence, 6e biennale d'art contemporain de Lyon, Paris, RMN Réunion des musées nationaux, 2001 (ISBN 2-711842592).

Cartographie

  • Invasion of Paris, éditée par Invader et la galerie Le Feuvre, juillet 1999.
  • Attack of Montpellier, 1999.
  • Invasion of Grenoble, éditée par l'École des beaux-arts de Grenoble, décembre 1999.
  • Bern to be Invade, in Soda Magazine, n°14, 2000.
  • Invasion of Avignon, éditée par Global Tekno 200, juillet 2000.
  • L’invasion de Genève, éditée par le Centre pour l'image contemporaine, novembre 2000.
  • Invasion de Lyon, éditée par la Biennale d'art contemporain de Lyon 2001, juin 2001.
  • Invasion of Rotterdam, éditée par MAMA, Rotterdam, décembre 2001.
  • Invasion of Tokyo, in Relax Magazine, n°61, mars 2002.
  • Invasion of Perth, éditée par Bread Box Gallery, octobre 2002.
  • Invasion of New York City, éditée par Flux Factory, juin 2003.
  • L’invasion de Los Angeles, éditée par Subliminal Projects, avril 2004.
  • United Invasion of Manchester, éditée par Peer Group Project, juillet 2004.
  • L’invasion de Bastia, éditée par Arte Mare, septembre 2005.
  • Invasion Von Wien, éditée par Subotron & MQ21, juillet 2006.
  • Invasion côte d’Azur, éditée par l'Espace de l'art concret, 2007.
  • Invasion de Bilbao, éditée par Bilbao Arte Fundacion, janvier 2008.
  • Invasion of Kathmandu, éditée par Invader, août 2008.
  • Invasione di Roma, éditée par Wunderkammern, septembre 2010.
  • Invasion de Paris (2), éditée par la galerie Le Feuvre, juin 2011.
  • Invasao Sao Paulo, éditée par MASP, 2011.
  • Bxl 2012 Derives, 2012.
  • Invasion of Miami, éditée par Jonathan Levine Gallery, décembre 2012.

Notes et références

Notes

  1. En ligne sur YouTube.
  2. Les principales villes comprises dans l'appellation « Côte d'Azur » sur le site d'Invader ont été citées dans cette liste.

Références

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  2. Annick Rivoire, « Des envahisseurs au culte », sur Liberation.fr, .
  3. Christine Ansermet, « Balade à Lausanne sur la trace des « Space Invaders » » (consulté le ).
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  6. Marielle Bastide, « [Interview] L'artiste Invader raconte son invasion à Clermont-Ferrand », La Montagne,‎ (ISSN 0767-4007, lire en ligne).
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Annexes

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