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« Saint-Agnan (Moselle) » : différence entre les versions

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'''Saint-Agnan''' est une ancienne paroisse du [[pays messin]], aujourd’hui écart de la [[commune (France)|commune]] d’[[Ogy (Moselle)|Ogy]] en [[Moselle (département)|Moselle]]. C’est un [[hameau]] constitué d’une trentaine d'habitations et d’une église.
'''Saint-Agnan''' est une ancienne paroisse du [[pays messin]], aujourd’hui écart de la [[commune (France)|commune]] d’[[Ogy (Moselle)|Ogy]] en [[Moselle (département)|Moselle]]. C’est un [[hameau]] constitué d’une trentaine d'habitations et d’une église.

CULTURE
Ogy et Montoy-Flanville : la première sculpture d’une trilogie républicaine

Un autel en pierre de Jaumont a été installé, hier matin, dans le cimetière de Saint-Agnan pour marquer la fusion entre Ogy et Montoy-Flanville. Deux autres sculptures suivront, à Coincy et Montoy-Flanville.
VU 121 FOIS LE 11/11/2017 À 09:00
Ghislain Rishard, Gaby Salomon, Jean-Charles Comazzetto, René Roesler et Jean-Claude Goltrant, les cinq sculpteurs, posent autour de leur œuvre, le monument de la Liberté, installé hier dans le petit cimetière de Saint-Agnan. Photo Anthony PICORÉ
Photo HD
Ghislain Rishard, Gaby Salomon, Jean-Charles Comazzetto, René Roesler et Jean-Claude Goltrant, les cinq sculpteurs, posent autour de leur œuvre, le monument de la Liberté, installé hier dans le petit cimetière de Saint-Agnan. Photo Anthony PICORÉ
La réalisation de l’œuvre n’a semble-t-il pas été une mince affaire. Il a fallu tailler et sculpter la pierre de Jaumont à dix mains. Pas évident pour les sculpteurs, « ni amateurs ni professionnels » de l’atelier de sculpture de Trémery. Mais les petites mains de Gaby, Jean-Claude, Ghislain, Jean-Charles et René, et leurs différentes techniques, sont venues à bout du bloc de deux tonnes. Et l’œuvre a été livrée en temps et en heure à la municipalité d’Ogy-Montoy-Flanville. « Faire de la sculpture en groupe, c’est particulier, précise Jean-Claude, l’un des sculpteurs. Il a vraiment fallu se synchroniser pour ne pas être cinq, ensemble, autour du bloc de pierre. »
Hier, leur autel sculpté a trouvé place au cimetière de Saint-Agnan, ancien village de la commune d’Ogy. À l’endroit même où se trouvaient, avant le 1er janvier dernier, les frontières communes à Ogy et Montoy-Flanville. Depuis cette date, les deux villages se sont unis, ne font plus qu’un, avec la commune nouvelle d’Ogy-Montoy-Flanville.
Cet autel, monument de recueillement qu’Ogy n’a jamais eu, représente symboliquement la fusion des deux villages. Jusqu’ici, les commémorations, à Ogy, étaient célébrées dans la chapelle de Saint-Agnan.
Les sculpteurs ont donc respecté le contrat, le monument de la Liberté sera inauguré ce samedi 11 novembre. « Nous avons voulu marquer le symbole de la République à travers ce monument, explique Éric Gulino, maire d’Ogy-Montoy-Flanville. À partir de cette idée, nous avons cherché ce qui pouvait représenter le mieux la liberté. » Les élus ont fait des recherches pour remonter dans l’Histoire de France. « Après la Révolution, on plantait symboliquement un arbre de la Liberté pour marquer le retour aux valeurs de la République. »
À partir de la reproduction d’une gravure réalisée par Jean Delluègue en 1989, pour le bicentenaire de la Révolution, les élus ont imaginé leur monument. Et soumis le dessin, et ses nombreux détails, aux sculpteurs.
Pendant un mois et demi, à raison d’environ 250 heures de travail, ils ont façonné la pierre, gravé des éléments de cette scène de vie joyeuse de plantation d’un arbre de la Liberté au lendemain de la Révolution. Au lieu de faire sculpter cet arbre, la municipalité d’Ogy-Montoy-Flanville a planté, à l’arrière de l’autel, un chêne rouge d’Amérique.
Les sculpteurs de Trémery seront sollicités à nouveau pour boucler la trilogie républicaine.
Un monument similaire, représentant l’égalité, est attendu pour 2018 à Coincy, qui ne dispose pas de monument aux Morts. Et un dernier, pour la fraternité, devrait ensuite prendre place devant l’école de Montoy-Flanville. Les écoliers devraient être associés à sa réalisation sur le même principe d’autel de la République.
La liberté à Ogy, l’égalité à Coincy et la fraternité à Montoy-Flanville
Cécile PERROT


== Géographie ==
== Géographie ==

Version du 11 novembre 2017 à 16:55

Saint-Agnan
Saint-Agnan (Moselle)
Église Saint-Agnan
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Commune Ogy
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 51″ nord, 6° 18′ 16″ est
Localisation
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Saint-Agnan
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Saint-Agnan
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Saint-Agnan

Saint-Agnan est une ancienne paroisse du pays messin, aujourd’hui écart de la commune d’Ogy en Moselle. C’est un hameau constitué d’une trentaine d'habitations et d’une église.

CULTURE Ogy et Montoy-Flanville : la première sculpture d’une trilogie républicaine

Un autel en pierre de Jaumont a été installé, hier matin, dans le cimetière de Saint-Agnan pour marquer la fusion entre Ogy et Montoy-Flanville. Deux autres sculptures suivront, à Coincy et Montoy-Flanville. VU 121 FOIS LE 11/11/2017 À 09:00 Ghislain Rishard, Gaby Salomon, Jean-Charles Comazzetto, René Roesler et Jean-Claude Goltrant, les cinq sculpteurs, posent autour de leur œuvre, le monument de la Liberté, installé hier dans le petit cimetière de Saint-Agnan. Photo Anthony PICORÉ Photo HD Ghislain Rishard, Gaby Salomon, Jean-Charles Comazzetto, René Roesler et Jean-Claude Goltrant, les cinq sculpteurs, posent autour de leur œuvre, le monument de la Liberté, installé hier dans le petit cimetière de Saint-Agnan. Photo Anthony PICORÉ

La réalisation de l’œuvre n’a semble-t-il pas été une mince affaire. Il a fallu tailler et sculpter la pierre de Jaumont à dix mains. Pas évident pour les sculpteurs, « ni amateurs ni professionnels » de l’atelier de sculpture de Trémery. Mais les petites mains de Gaby, Jean-Claude, Ghislain, Jean-Charles et René, et leurs différentes techniques, sont venues à bout du bloc de deux tonnes. Et l’œuvre a été livrée en temps et en heure à la municipalité d’Ogy-Montoy-Flanville. « Faire de la sculpture en groupe, c’est particulier, précise Jean-Claude, l’un des sculpteurs. Il a vraiment fallu se synchroniser pour ne pas être cinq, ensemble, autour du bloc de pierre. » Hier, leur autel sculpté a trouvé place au cimetière de Saint-Agnan, ancien village de la commune d’Ogy. À l’endroit même où se trouvaient, avant le 1er janvier dernier, les frontières communes à Ogy et Montoy-Flanville. Depuis cette date, les deux villages se sont unis, ne font plus qu’un, avec la commune nouvelle d’Ogy-Montoy-Flanville. Cet autel, monument de recueillement qu’Ogy n’a jamais eu, représente symboliquement la fusion des deux villages. Jusqu’ici, les commémorations, à Ogy, étaient célébrées dans la chapelle de Saint-Agnan. Les sculpteurs ont donc respecté le contrat, le monument de la Liberté sera inauguré ce samedi 11 novembre. « Nous avons voulu marquer le symbole de la République à travers ce monument, explique Éric Gulino, maire d’Ogy-Montoy-Flanville. À partir de cette idée, nous avons cherché ce qui pouvait représenter le mieux la liberté. » Les élus ont fait des recherches pour remonter dans l’Histoire de France. « Après la Révolution, on plantait symboliquement un arbre de la Liberté pour marquer le retour aux valeurs de la République. » À partir de la reproduction d’une gravure réalisée par Jean Delluègue en 1989, pour le bicentenaire de la Révolution, les élus ont imaginé leur monument. Et soumis le dessin, et ses nombreux détails, aux sculpteurs. Pendant un mois et demi, à raison d’environ 250 heures de travail, ils ont façonné la pierre, gravé des éléments de cette scène de vie joyeuse de plantation d’un arbre de la Liberté au lendemain de la Révolution. Au lieu de faire sculpter cet arbre, la municipalité d’Ogy-Montoy-Flanville a planté, à l’arrière de l’autel, un chêne rouge d’Amérique. Les sculpteurs de Trémery seront sollicités à nouveau pour boucler la trilogie républicaine. Un monument similaire, représentant l’égalité, est attendu pour 2018 à Coincy, qui ne dispose pas de monument aux Morts. Et un dernier, pour la fraternité, devrait ensuite prendre place devant l’école de Montoy-Flanville. Les écoliers devraient être associés à sa réalisation sur le même principe d’autel de la République. La liberté à Ogy, l’égalité à Coincy et la fraternité à Montoy-Flanville Cécile PERROT

Géographie

Ce lieu-dit se construit d’abord au nord de l’église. Deux routes communales se croisent devant l’église : la rue de Coincy et la rue de Saint-Agnan, qui vient d’Ogy au sud, devient la rue des Marronniers le long du lieu-dit, puis traverse la route nationale 3 pour continuer jusqu'à Flanville (ralentissement à 70 km/h à l’endroit du croisement). La route de Puche rejoint l’écart du même nom à l’est. Un nouveau lotissement des années 1990[réf. nécessaire] est construit autour des deux croisements au sud de l’église, le long des routes vers Coincy, Puche et Ogy. Il double la surface du hameau.

Le panorama depuis Saint-Agnan vers Metz offre à l’horizon les collines de Pont-à-Mousson au relief boisé couronnant Amnéville en passant par le mont Saint-Quentin. Sur un plan plus proche, on voit nettement le château de Mercy, le clocher de l'église d’Ars-Laquenexy, le château d’Aubigny et droit devant Coincy et les toits de Colombey au milieu des arbres.

Un petit cours d’eau descend vers Coincy et y rejoint le ruisseau de Dame Jeanette.

Toponymie

Le nom de Saint-Agnan donné en référence à l’évêque Aignan d’Orléans, date de la construction de la première église dans le village : l’église de Saint-Agnan. On trouve les formes anciennes du village Aignan, Agnel ou Aignien.

Histoire

Une charte de l’an 1005 indique que le prieuré de bénédictines de Saint-Agnan dépend de l’abbaye de Neuf-Moustier de Metz. L’abbesse en a engagé les dîmes à Arnould Baudoche en 1353[1].

En 1600, les calvinistes, avec à leur tête brigadier général de Clervant, commandant quatre régiments de cavalerie, détruisent le village et son église.

Le , tous les villages du canton sont envahis par des Prussiens et des Russes. Les Russes établissent un camp de transit à Saint-Agnan sous les ordres du général Scherbatoff.

Le pèlerinage de Saint-Agnan a été célèbre depuis un temps immémorial[Quand ?], on y venait en foule tous les ans le 15 juin ou le dimanche suivant.

Lieux et monuments

  • Église de Saint-Agnan entourée d’un cimetière.
  • Presbytère, utilisé au XXe siècle comme école primaire.
  • Centre équestre sur la route allant vers
  • Allée de marronniers le long de la rue des Marronniers.

Notes et références

  1. Paul Ferry, XIVe siècle, p. 205.