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Liste de sites et cultures archéologiques en Sibérie

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Cette liste de sites et cultures archéologiques en Sibérie recense la plupart des sites et cultures archéologiques en Sibérie. Elle exclut ce qui concerne spécifiquement les aires géographiques voisines (Russie européenne, Caucase, Asie centrale, Mongolie, Chine). Elle inclut les cultures chevauchantes ou nomades, selon la définition de la Sibérie, restrictive (Oural-Pacifique) ou extensive (Asie du Nord, Eurasie russe, Mandchourie). Elle évolue avec les progrès des connaissances, et surtout des traductions à partir du russe.

Contextes[modifier | modifier le code]

La Russie européenne est en grande partie la partie orientale de la plaine d'Europe orientale (bassins de la Volga, du Dniepr, du Don, de la Petchora…, terres noires (tchernoziom) à céréales). La chaîne montagneuse de l’Oural marque la limite géographique traditionnelle Europe-Asie. Les districts fédéraux de Russie européenne sont : du Nord-Ouest (Saint-Péterbourg), central (Moscou), de la Volga (Nijni-Novgorod), du Sud et de Crimée (Rostov-sur-le-Don), du Caucase du Nord (Piatigorsk).

Géographie et climats[modifier | modifier le code]

Les grandes régions de Russie à l’Est de l’Oural sont :

Dans l’écozone paléarctique (vieux monde eurasiate, proche-oriental et nord-africain), les principaux biomes et écorégions terrestres en Sibérie sont :

Pour davantage d'informations, consulter la liste d'écorégions en Russie (en).

Zones territoriales administratives[modifier | modifier le code]

Sont donc concernés essentiellement

Il convien(drai)t d’ajouter, à ces trois districts asiatiques (environ 13 Mkm2 et 40 millions d’habitants), parmi les marges occidentales (est-européennes) de l’Oural, une partie du district fédéral du Nord-Ouest (oblast d'Arkhangelsk, Komis (Zyrianes / Zyriènes), Nénétsie), une partie du district fédéral de la Volga (Bachkirie, Perm, Maris, Mordovie, Oblast d'Orenbourg, Oudmourtie). Une approche complémentaire serait de traiter séparément la région du nord de la Russie (au nord du cercle polaire arctique).

Sont donc exclus en principe : Russie européenne, Caucase, Asie centrale.

Peuples et langues[modifier | modifier le code]

Les formules colonisation slave du nord-est de la Russie, puis conquête de la Sibérie (par les Russes) signifient qu’au moins à une époque pas si ancienne toute une partie des territoires de la Russie actuelle était occupée par des peuples indigènes de Sibérie et/ou populations de Sibérie et de l'Extrême-Orient russe, non russophones, et qui ont développé leurs propres langues et cultures avant l'intervention russe.

Les langues indo-européennes sont exclues de ce périmètre, sauf à supposer que les langues balto-slaves ont un substrat linguistique ouralien. Les origines des proto-Indo-Européens (PIE), locuteurs de l’indo-européen commun, restent discutées, et sont abordées dans d'autres articles, dont Indo-Européens, hypothèse kourgane, Sakas.

La Sibérie semblerait, à première vue, globalement, un monde turco-mongol. La réalité paraît plus complexe.

Les langues ouralo-altaïques sont généralement classées ainsi :

Les langues toungouses (peut-être encore 100 000 locuteurs en 2024) semblent, après la quasi-disparition du mandchou, un isolat (evenki, évène, nanaï, oultche), souvent rapproché du domaine turco-mongol.

Les Paléo-Sibériens désigneraient les peuples parlant des langues paléo-sibériennes (1883), ou paléo-asiatiques, appartenant aux langues eurasiatiques (2001), sans aucun autre rattachement évident, et qui comprendraient :

L'École de linguistique comparée de Moscou (en) a développé le concept de langues nostratiques, qui supposerait une redéfinition complète des familles linguistiques.

Préhistoire[modifier | modifier le code]

L’avant-dernière glaciation (en) (PGP) date de 194-135 ka (194 000-135 000 ans avant le présent). La dernière période glaciaire (LGP) date de 115 ka à 11,7 ka, avec un dernier maximum glaciaire vers 21 000 avant le présent, détermine les territoires habités par les hommes.

La préhistoire de la Sibérie (en) remonte au moins à 330 ka (330 000 ans) pour les Néandertaliens, et à 45 ka (45 000 ans) pour l'homo sapiens, et doit rendre compte de ceux qui empruntent la Béringie il y a 21 ka, et passent en Amérique.

Parmi les regroupements et dégroupements de populations en Sibérie préhistorique :

Une industrie lithique, extractive et manufacturière, s’est développée selon les lieux et les époques. Un art rupestre s’est développé d’abord en lien avec un habitat troglodytique : liste d’arts de l’âge de pierre (en). Les proies animales principales sont le mammouth et le renne/caribou, accessoirement le poisson.

En Sibérie :

L'Holocène est subdivisé depuis 2018, par la Commission internationale de stratigraphie, en trois étages de palynozones et/ou chronozones[1] :

Cultures majeures[modifier | modifier le code]

Groupes génétiques et cultures anciennes 5000-1000

Néolithique (7500-3400)[modifier | modifier le code]

Âge du cuivre (3000-2000 / 3400-2400)[modifier | modifier le code]

Âge du bronze (2700/2400-800/600)[modifier | modifier le code]

Âge du fer (dès 1000/900/800)[modifier | modifier le code]

Objets en argent et en or, vers 750-250

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de la Sibérie avant la Russie reste peu connue (en Europe occidentale, du moins francophone).

Toute la moitié nord de la Sibérie paraît stable (Samoyèdes, Toungouses, Iakoutes, Paléo-Sibériens...).

Toute la moitié sud, turco-mongole, est très mobile sur de vastes zones (avec débordements sur toute l'Asie centrale, le Caucase, l'Europe) :

La prise par Moscou du khanat de Kazan (1552), du khanat d'Astrakhan (1556), puis du khanat de Sibir (1598), ouvre la voie de la conquête de la Sibérie, par les Russes, et surtout les Cosaques, tout autant qu'elle consolide d'abord la traite des fourrures en Sibérie.

L’exploration géographique, la recherche scientifique, la prospection géologique, tout cela intervient, de Russie, surtout à partir de 1700 et de Pierre le Grand (1682-1725) :

Les Cosaques mériteraient une histoire plus complète, comme fondateurs ou formateurs de la Sibérie moderne, jusqu'à la décosaquisation.

Une histoire plus complète des peuples turciques honorerait la turcologie, à partir des travaux en langues turciques ou au moins en turc.

L'histoire du développement industriel récent de la Sibérie (gisements, énergies fossiles, barrages, centrales thermiques, centrales nucléaires, combinats chimiques, usines diverses, transports, cosmodrome...) serait à constituer.

Enfin, serait bienvenue toute une histoire (et une archéologie) de la Sibérie comme lieu de relégation et déportation (bagne, travaux forcés, goulag). La dissolution en 2021 de l'ONG russe Memorial ne va pas dans cette direction.

Zones géographiques[modifier | modifier le code]

Bassins fluviaux de Russie

L'inventaire qui suit compile diverses informations tirées de wikipedia, principalement en langues à alphabet latin (de/en/fr), pas forcément sourcées ni développées : cultures, sites, repères (géographiques, historiques, etc.). La répartition est faite selon les subdivisions administratives russes actuelles (2024). L'ensemble est évolutif, à améliorer.

Un cadrage sur les transports en Russie et particulièrement en Sibérie :

Recherche (musées, universités)[modifier | modifier le code]

Une liste de musées en Russie concernant en partie la Sibérie :

Le travail de recherche scientifique est dirigé par l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg (1724-1917), puis Académie des sciences de Russie

Sites et cultures de Russie occidentale (Oural)[modifier | modifier le code]

Nord : Iamalo-Nénetsie[modifier | modifier le code]

Iamalo-Nénetsie (près de 769 000 km2 et 522 000 habitants, Russes à 59 %), capitale Salekhard (1595, Obdorsk, 51 000 habitants)

  • Sanctuaire d'Oust-Polouï (50-100, Salekhard), culture de Koulaï (?)
  • Ostrog d’Obdorsk (1595, Salekhard) sur le site khanty de Polnovat-Vozh
  • Musée d’histoire et d’archéologie de Iamalo-Nénetsie à Nadym

Ajout : district autonome de Nénetsie[modifier | modifier le code]

Le district autonome de Nénétsie (Oblast d'Arkhangelsk, District fédéral du Nord-Ouest, Région économique du Nord, environ 41 000 habitants) diffère peu historiquement, à part la proximité avec les Komis et les Pomors.

Ajout : république des Komis[modifier | modifier le code]

La République des Komis (1921) (District fédéral du Nord-Ouest, Région économique du Nord, environ 900 000 habitants en 2024) a une histoire différente.

Les premiers hommes y seraient apparus vers -120 ka : site Kharutinski (rive droite de la rivière Adjva, près du village de Kharouta)[2].

Le site paléolithique Mamontovaïa Kouria (courbe du mammouth), à proximité de l'Oussa, est occupé vers -40 ka : occupation la plus septentrionale connue de l'Homme de Néandertal ou arrivée des premiers homo sapiens venant de la plaine d'Europe orientale.

Dès avant 1000, les Komis (Perm') sont réputés payer tribut aux Russes (de Novgorod, puis de Moscou). Le territoire des Komis est une des rares voies de passage pour les Russes, bloqués par les forces turco-mongoles et polono-lituaniennes. Les Komis servent de guides pour les expéditions militaro-commerciales russes en Sibérie, et sont donc considérés par leurs voisins nénètses, Khantys et Mansis comme trop proches des Russes. Le pays est annexé dès 1481 à la Principauté de Moscou, d'abord pour l'exploitation de minerais (argent, cuivre).

À partir de 1931, les Komis sont soumis à persécution. Le Vorkoutlag, partie du Oukhtpetchlag, est un ensemble de camps du Goulag près de la ville minière de Vorkouta, en activité jusqu'aux années 1950 (soulèvement de Vorkouta de 1953).

Centre : Khantys-Mansis[modifier | modifier le code]

District autonome des Khantys-Mansis (Yugra, Ioughoria) (534 000 km2 et 1 750 000 habitants, Russes à 63 %), capitale Khanty-Mansiïsk (1930, 100 000 hab.)

Préhistoire et histoire du district des Khantys-Mansis

  • Colonie Bolchoïe Kaïoukovo (-6000)
  • Colonie de la rivière Liapine au niveau du cap Tchasty-Iag (-6000)
  • Cimetière de l'âge de pierre dans la région de Barsova Gora (-5000)
  • Culture d'Ekaterininka (de) (-4300-3700)
  • Colonies du bronze (-4000)
  • Sites âge du fer
    • sanctuaire de la culture Koulaï (-500 +500)
    • site de culture Karym (350-550)
    • culture du Bas-Ob (150-1350) : Iarsalinski (II-III siècles), Karymski (IV-VI siècles), Orontourski (VI-IX siècles) et Kintousovski (X-XIII siècles)
  • Culture/site de Čestyj-Jag (de) sur la rivière Liapine
  • Mythe de la création ob-ougrienne (en)
  • Colonie slave du cap Sherkali-1, fondée sur les rives de l'Ob par les Slaves venus de la région du nord de Kama vers 950-1050
  • Commerçants de Nijni-Novgorod vers 1100-1200
  • Horde d'or, khanat de Sibir, possession moscovite dès 1580-1598

Sud-Ouest : Sverdlovsk[modifier | modifier le code]

Éléments de l'histoire de l'oblast de Sverdlovsk

  • Peuplement dès le Paléolithique : site de Gari (rive droite de la rivière Sosva, près du village de Gari), grotte de Chaïtan, grotte de Bezymianny
  • Idole de Shigir (-10000) (1890, Kirovgrad)
  • Âge du fer : colonie et cimetière dans la région de Kalmatski Brod, rive droite de la rivière Isset, d'époque sarmate (-200), de culture de Kalmak.
  • Au cimetière de Kalmatski Brod, les crânes squelettiques ont été fortement déformés par des bandages serrés dans la petite enfance, ce qui indique la pénétration d'éléments ethniques des steppes vers le nord.
  • Nombreux pétroglyphes : Koptelovski, Staritchnaïa, Serguinskaïa
  • Peintures rupestres (âge du Bronze) sur les rives des rivières Neïa, Taguil (villages de Brekhovaïa, Gaïevaïa, Komelskaïa)
  • Gravures rupestres sur Chaïtan-Kamen (rive droite de la rivière Rej), liées à la population indigène de l'Oural, peut-être de langue ougrienne
  • Ostrogs : Verkhotourié (1598), Tourinsk (1600), Irbit (1633), Alapaïevsk (1639)

Sud-Sud-Ouest  : Tchéliabinsk[modifier | modifier le code]

Oblast de Tcheliabinsk (1934) (88 500 km2 pour 3,5 millions d'habitants, Russes à 82 %), à la frontière du Kazakhstan

Éléments d'histoire de l’oblast de Tchéliabinsk :

À proximité, à l'Ouest de l'Oural (district fédéral de la Volga) : Oblast d'Orenbourg : forteresse d'Orenbourg (1734), devenue Orsk, et forteresse de Bouzoulouk (1736).

Sud-Est : Tioumen[modifier | modifier le code]

Oblast de Tioumen (1944) (160 000 km2 pour 3,8 millions d'habitants, Russes à 82 %), capitale Tioumen (800 000 habitants)

Éléments d'histoire de l’oblast de Tioumen :

  • Peuplement de la région au mésolithique (-8000) : os du talus (supraheel) près du village de Poluyanovsk de Baygara (Tobolsk, Irtych)
  • Bateau funéraire en bois provenant du cimetière chalcolithique Buzan-III dans la vallée d'Ingal
  • Ostrogs de Tobolsk (1586), Tara (1594)
  • Ostrog de Tioumen (1589), à l’emplacement de la première capitale du khanat de Sibir

Extrême Sud : Kourgan[modifier | modifier le code]

Oblast de Kourgan (1943) (71 488 km2 pour 790 000 habitants, Russes à 91 %), capitale Kourgan (1553, 325 000 habitants)

Éléments d'histoire de l'oblast de Kourgan

  • Peuplement à l'Épipaléolithique : Chikaïevka II (-1600, près de l'ancien village de Chikaïevka, raïon de Vargachi), groupes de chasseurs primitifs
  • Mésolithique : Kamychnoïe I, Oubagan III
  • Néolithique, dont pêche et pirogues : Kochkino et Okhotino (raïon de Belozerskoïe), Tachkovo (raïon de Chadrinskà), Bely Iar (près de Kourgan)
  • Âge du Bronze : tribus Alakul, lac Alakul (raïon de Chtchoutchié), pratiquant élevage et agriculture, avec premiers villages dont certaines localités transouraliennes déjà importantes.
  • Âge du fer, vers -500 : agriculture améliorée, artisanat développé (forge, armes), sédentarisation plus importante, noblesse tribale
  • Kourgane scytho-sarmate de Tsarev (Kourgan), détruit à la période soviétique
  • Khanat de Sibir
  • Implantations russes : sloboda (colonie libre) / monastère de Dalmatovo (1644), ostrog de Kataïsk (1655), sloboda de Chadrinsk (1644/1662), sloboda de Tsarevo Gorodichtche (Kourgan, 1553, 1659/1662)

Sites et cultures de Sibérie orientale[modifier | modifier le code]

Le Sud est occupé par les montagnes de Sibérie du Sud (en), zone frontière de la Mongolie.

Nord : Krasnoïarsk[modifier | modifier le code]

Le kraï de Krasnoïarsk (2 366 797 km2) représente plus de la moitié de la superficie de la Sibérie orientale, mais la partie Nord est à peu près inhabitée. Le kraï de Krasnoïarsk abrite des individus de plus de 190 ethnies (près de 3 millions d'individus). Les principales ethnies selon le recensement de 2010 sont les Russes (91,3 %), suivis par les Ukrainiens (1,39 %), les Tatars (1,27 %) et les Allemands (0,82 %). La part des peuples autochtones du Nord (Dolganes, Evenks, Nénètses, Iakoutes, Kètes, Nganassanes, etc.) est seulement de 0,6 %.

Les mers bordières de l'océan Arctique sont les Mer de Kara, et mer des Laptev :

Le bassin de l'Ienisseï (2,62 millions de km2, histoire de l’Ienisseï (en)), plus que les quelques autres grands fleuves (Piassina, Taïmyr, Khatanga, Anabar, Oleniok), et le lac Baïkal (histoire du lac Baïkal) sont les principales possibilités d’habitat humain durable.

Histoire du kraï de Krasnoïarsk : le premier peuplement connu remonte au Paléolithique supérieur (-43 ka) (mammouth laineux Sopkarga (en) en Taïmyrie). Parmi les autres sites et cultures :

Les Ienisseïens et Ostiaks, anciens habitant de toute cette région de Sibérie dès l’Antiquité, parlant des langues ienisseïennes, sont des tribus semi-nomades, toutes disparues ou en voie de disparition : Kètes, Youges, Kottes, Arines, Assanes et Poumpokoles. Il existe également des Dolganes, de la famille toungouse.

Les Dingling (en), peuple turcique, et/ou scythe oriental, proche de la culture Tagar, auraient constitué un premier État, vers -350. Les Dingling sont vaincus par les Xiongnu (ancien peuple nomade turc, de -220 à +150, ayant fédéré les tribus nomades voisines grâce à de nombreuses guerres).

Stèles, monolithes de pierre et tablettes commémoratives sont les seules preuves matérielles d’origines turque, datant des VIe et IXe siècles. Des textes de poésie ouïghoure, traduits en chinois, évoquent des combats entre populations chinoises et turques.

Quand les Russes, avec des porteurs Kets parviennent au Baïkal et au Haut-Ienisseï, vers 1607, la région est peuplée principalement de Mongols et de Bouriates, mais aussi de Tatars. Les premiers ostrogs sont les forts de Ienisseïsk (1619), Krasnoïarsk (1628), Saïan (1718).

Ienisseïsk figure parmi les villes historiques de Russie, de grande importance historique et archéologique, avec quatre destructions par incendie (1703, 1730, 1778, 1869).

L'événement de la Toungouska (1908), sans doute désagrégation d'un météoroïde à une altitude comprise entre cinq et dix kilomètres, reste le plus important évènement connu de l'histoire humaine dû à la rencontre d'un tel corps avec la Terre.

Le musée régional de Krasnoïarsk (1929) possède d'importantes collections archéologiques, paléontologiques et ethnographiques. L'Université fédérale de Sibérie (en) (2006) fédère cinq universités établies de Krasnoïarsk.

Sud : Kemerovo[modifier | modifier le code]

Oblast de Kemerovo-Kouzbass (1943) (95 725 km2 pour 2,7 millions d'habitants, Russes à 92 %), capitale Kemerovo (1701, 560 000 habitants)

Éléments d'histoire de l'oblast de Kemerovo-Kouzbass

  • Paléolithique : Mokhovo, Choumikha-I, Bedarevo I, II, II, Chorokhovo-I, Ilyinka-II, Sarbala, Voronino-Yaïa, et un site Kiia-Chestakovo
  • Mésolithique : Bolchoï Berchikul-1, Bychka-1, Pechergol-1
  • Néolithique : Bolchoï Berchikul-4, Smirnovski Routcheï-1, Pechergol-2, Bychka-1
  • Âge de bronze : sites et cimetières des cultures Samus, d'Andronovo, de Korchazhkino, d'Elov et d'Irmen
  • Âge du fer : cultures de Bolcheretchensk, de Taga , de Koulaï et de Tachtyk
  • Ostrogs : Kouznetsk (1618), Sosnovski (1657), Verkhotomski (1655), Moungatski (1715)

Sud : Khakassie[modifier | modifier le code]

La république de Khakassie (1992, 61 569 km2, capitale Abakan) correspond à l’ancien oblast autonome khakasse (1934-1991) (ouïezd puis okroug). Sa population (530 000 Khakassiens en 2021 a deux langues co-officielles, le russe (80 %) et le khakasse, langue turcique. Les ancêtres des Khakasses modernes sont, à l’arrivée des Russes, entre 1700 et 1800, principalement Chors, Téléoutes, Altaïens et Touvains : histoire de la Khakassie.

Homme de Néandertal et homme de Denisova auraient vécu dans la région (montagnes et bassin du Haut-Ienisséï) : Denny (hominien hybride). Denisova particulièrement, dans la grotte de Dvouglazka (100-50 ka, Gliadeny). Homo sapiens apparaît dès l'époque paléolithique, en cohabitation avec Néanderthal : site de Malaïa Siya (rivière Akh Ös, rivière Bely Iyus). Des habitations (avec outils) sont attestées dans cette vallée (34 ka).

Vers -15 ka, une vidange brutale du lac glaciaire recouvrant Touva provoque l'inondation de la dépression de Minoussinsk, interrompant le développement humain de manière nette. Les populations ont survécu seulement en montagne À la fin de l'âge de pierre, vers -14-10 ka, de nouvelles localités apparaissent, réunies en deux grandes communautés, probablement des tribus, sur plus de trente sites de la période dans la dépression de Minoussinsk. À la fin de la période glaciaire en Sibérie, vers -9-6 ka, un réchauffement général du climat commence, avec recul de la toundra, extension de la taïga au nord, développement de steppe boisées et de steppes au sud. Faune et flore deviennent proches de celles d’aujourd'hui. C'est la période du mésolithique en Khakassie.

La dépression de Minoussinsk, entre monts Saïan et Altaï est l'un des principaux centres de civilisation en Sibérie[3]. Ce grand territoire[4] relativement isolé, seuls quelques cols difficiles à franchir permettant d'y accéder, est riche en cuivre et autres minerais[4]. La dépression de Minoussinsk est un important centre pour la diffusion de la métallurgie en Chine à la fin de l'Âge du bronze, puis pour le développement de la mobilité équestre en Asie centrale pendant l'Âge du fer, qui devient un mode de vie pour la steppe eurasienne pendant le millénaire suivant[4].

Pétroglyphes de culture Tagar
Masques funéraires, Tachtyk
  • Culture de Tachtyk (de -100 à + 400), monts Oglakhty (en), avec sépultures à masques funéraires à traits européens, peut-être extension orientale indo-européenne
  • Ostrog de Ket (1596), de Minoussinsk (Minjusa en 1739, Minussinskoje en 1822)
  • Russification des différentes populations indigènes, dont les Kètes

Extrême Sud : Touva[modifier | modifier le code]

La république de Touva (1944, 168 604 km2), capitale Kyzyl (113 000 habitants), a une population d’environ 337 299 Touvains, Russes pour 10 %. L'histoire de Touva est particulièrement riche. Le touvain est une des langues turciques.

Le paléolithique moyen, à l'époque acheuléenne (300-100 ka), est reconnu sur les monts Tannou-Oula, près du village de Torgalyg. Pendant la période du Moustérien (100-30 ka dans la région), des sites sont inventoriés avec des outils en pierre ont été laissés dans le Haut-Ienisseï. Au paléolithique supérieur, le développement humain dans la région commence vers 20ka avec l'apparition de communautés tribales, pratiquant chasse, cueillette, pêche, et possédant de grandes pirogues, mais vivant dans des huttes aussi dans des grottes.

La période néolithique commence avec le polissage, le perçage et la retouche de la pierre, vers 4 à 3ka : arcs, flèches, poteries, motifs décoratifs, élevage d'animaux (chèvres, chevaux, vaches).

Objets en argent et en or, vers 750-250
Cultures scytho-sibériennes (900-200)
  • Datation possible :
    • Arjan-1 (~800), Shilikty (~700), Arjan-2 (~650), Bes Shatyr (~550), Taksai (~500), Ingala (~500)
    • Tasmola (~600-~400), Boralday (~600-400), Salbyk (~600-400), Eleke Sazy (~600-400)
    • Berel-1 (~350), Pazyryk-1,2 (~300), Berel-11 (~300), Issyk (~400-200), Tillya Tepe (~100-20)

Les Xiongnu (de ±-300 à 460) sont une confédération de peuples nomades venue de l'actuelle Mongolie, nomadisant dans les steppes entre le lac Baïkal et la Chine du Nord. Dans la région, ils disparaissent vers 93.

Est : Irkoutsk[modifier | modifier le code]

Depuis 2018, Bouriatie et kraï de Transbaïkalie ont été transférés au district fédéral extrême-oriental, tout en restant dans la région économique de Sibérie orientale. De nombreuses similarités existent. De plus, existent le district enclavé autonome de Bouriatie-Oust-Orda et la Tofalarie (monts Saïan), région historique du peuple turcique des Tofalars (ou Karagas), éleveurs de rennes semi-nomades.

Oblast d'Irkoutsk (774 846 km2 pour 2,4 millions d'habitants environ Russes à 90 %) : capitale Irkoutsk (1652, 630 000 habitants)

Éléments d'histoire d'Irkoutsk et de l'histoire de l'oblast d'Irkoutsk

  • Paléolithique : peuplements
    • site d'Igeteïski Log III (paléolithique moyen)
    • Culture de Malta-Bouret (26-17 ka), (Angara / Baïkal / Irkoutsk), habitat d’os de mammouths et de peaux de cervidés

Ouest : Novossibirsk, Omsk, Tomsk[modifier | modifier le code]

L’Institut d'archéologie et d'ethnologie de Novossibirsk a pu fournir des études plus complètes sur l'histoire de cette partie de la plaine de Sibérie occidentale.

Des peuples paléo-sibériens occupent les bassins de l'Ob et de l'Irtych depuis des millénaires. Quand les Russes entrent en contact (conquête de la Sibérie), des groupes mongols continuent à circuler.

Novossibirsk[modifier | modifier le code]

Oblast de Novossibirsk (177 756 km2 pour 2,8 millions d’habitants, Russes à 93 %) : capitale Novossibirsk (1893, 1,6 millions d'habitants),

Éléments d'histoire de l’oblast de Novossibirsk.

  • Paléolithique (13-12 ka AEC), peuplement : Voltchia Griva, Novotartasskaïa, Venguerovo, Ielban
  • Néolithique (7000-4000), installations : rives de l'Ob, région de Salaïr, nord de la steppe de Baraba
  • Âge du bronze (3500-1200) : cultures d'Oust-Tartas, d'Odinovo, de Samous, d'Andronovo, d'Irmen et Pakhomovosk
  • Âge de fer (de 1000 à +500), monde scythe : cultures de Koulaïa, Sargat, Novotchekino, Bolcheretchensk
  • Culture Sargat (en) (500-300, Tobol-Irtych)
  • 50-850 : cultures de Potchevach et du Haut-Ob
  • 850-1350 : culture de Srostki
  • 1000-1600 : cultures de Bassandaïsk et de Kychtov
  • 1250-1750 : présence de Tatars (Baraba et Tsat) et de Khantys, raids de Kalmouks (Oïrats)
  • Ostrogs de Tara (1594), Oumrevino (1703), Berdsk (1710), Tchaousskog (1713)
  • 1722 : avant-postes d'Oust-Tartas, de Kaïnsk et d'Oubino

Omsk[modifier | modifier le code]

Oblast d'Omsk (141 140 km2 pour environ 2 millions d’habitants, Russes à 83 %) : capitale Omsk (1716, environ 1,2 million d'habitants)

Éléments d'histoire de l’oblast d’Omsk

  • Homme de Ust-Ishim (Omsk, Oblast d'Omsk , 45 ka), homo sapiens
  • Néolithique : sites d'Ekaterininskaïa (raïon de Tara), site de Taryn (raïon de Bolcherechié), céramique, faïence, cuisson des aliments, ciseaux (fabrique de bateau)
  • Âge du Bronze : agriculture, élevage, particulièrement bovin, sites du cimetière d'Okounevski (rive de la Tara) et de Rostovka (près de la ville d'Omsk)
  • Âge du fer, d'inhumation en kourgane (région de l'Irtych, Kokonovki, Bogdanovki)
    • Bolshoï Log (Omsk), culture de Koulaï
  • Ostrogs : Tara (1594), Omsk (1716)
  • Omsk est pendant au moins un siècle la plaque tournante du commerce sibérien (rivières navigables, Transsibérien), Asie centrale et Chine comprises.

Tomsk[modifier | modifier le code]

Oblast de Tomsk (314 391 km2 pour 1 062 666 habitants en 2021, Russes à 90 %) : capitale Tomsk (1604, 574 002 habitants en 2018)

Éléments d'histoire de l’oblast de Tomsk :

Sud-Ouest : Altaï[modifier | modifier le code]

Deux entités territoriales :

Le peuple de l'Altaï est un peuple turc, d'origine nomade, dans la région depuis le IIe millénaire (AEC). Le territoire du kraï a été contrôlé par la confédération Xiongnu (de -209 à + 93), les Ruanruan (330-555), l'Empire mongol (1206-1368), la Horde d'Or et les Yuan du Nord (1368-1691), et le Khanat de Dzoungarie (1634-1758).

Scène de chasse, Ielangach

Sites et cultures de Sibérie extrême-orientale[modifier | modifier le code]

Nord-Est : Tchoukotka[modifier | modifier le code]

L'okroug autonome de Tchoukotka (721 481 km2 pour environ 50 000 habitants en 2024) a comme environnement :

Éléments d'histoire de la Tchoukotka :

  • Peuplement à l'âge de la pierre, en provenance d'Asie centrale et orientale
  • Rautschuwagytgyn (de) (néolithique)
  • Béringie, pont terrestre entre les deux continents, jusque vers -8000
  • Présence tardive de mammouths sur l'île de Wrangel
  • Puis, réchauffement, passage de la chasse aux mammouths à l'élevage du renne et à la chasse aux mammifères marins
  • Nombreux restes de campements
  • Harpon à bascule (Wrangel, -1750)

Peuples actuels :

Est : presqu’île du Kamtachatka[modifier | modifier le code]

Kraï du Kamtchatka (464 275 km2 pour environ 300 000 habitants), histoire du kraï du Kamthatka, histoire du Kamtchatka

La péninsule volcanique est peuplée dès le Paléolithique, vers -10 000 : Tchouktches, Koriaks (6 400), Itelmènes (1 900), Évènes.

Nord-Ouest : Sakha / Iakoutie[modifier | modifier le code]

Environnement :

Éléments (sites, cultures) de l'histoire de la république de Sakha :

La région d'extraction minière (or) de la Kolyma est également connue comme une part redoutable de l'Archipel du Goulag (Récits de la Kolyma).

Est : Magadan[modifier | modifier le code]

Oblast de Magadan (1953) (462 464 km2 pour une population d’environ 140 000 personnes (contre 390 000 avant 1990), dont 80 % Russes et 10 % Ukrainiens) : capitale Magadan (90 000 habitants, minerais d’or, argent, étain, tungstène, charbon ; port libre en hiver, zone d’exclusion jusqu’en 1991…

Repères pour l'histoire de l'oblast de Magadan

Centre Est : Khabarovsk[modifier | modifier le code]

Kraï de Khabarovsk (1938) (787 633 km2 pour 1 300 000 habitants, dont 90 % Russes) : capitale Khabarovsk (1858, 620 000 habitants)

Histoire du kraï de Khabarovsk :

  • Peuplement au mésolithique
  • Culture Gromatukha (Goly Mys-4) (13-12 ka AEC), lac Oudyl
  • Culture néolithique d'Ossipovka, chasseurs nomades du Bas Amour, objets en stiltite et en jade
  • Pétroglyphes de Sikatchi-Alyan (en) (12-9 ka)
  • Cabane d’hivernage (1647) devenu ostrog de Kossoï Ostrojok (Okhotsk (1649), cité portuaire dès 1731, et principal port russe de la mer d’Okhotsk
  • Cabane d’hiver cosaque d’Achansk (1651, Khabarovsk)
  • Conflit frontalier sino-russe (1652-1689)
  • Annexion au traité d'Aïgoun (1858)

Est : Sakhaline[modifier | modifier le code]

Oblast de Sakhaline (1932) (87 101 km2 pour environ 500 000 habitants), capitale Ioujno-Sakhalinsk (1882, 200 000 habitants)

Repères pour l'histoire de l’Île et de l’oblast de Sakhaline :

Sud-Est : Primorié[modifier | modifier le code]

  • Kraï du Primorié (1938) (164 673 km2 pour environ 2 millions d'habitants, Russes à 88 %) : capitale Vladivostok (1859) (600 000 habitants)

Préhistoire du Primorié :

Moyen Âge du Primorié :

Histoire du Primorié :

Sud : Amour (Mandchourie-Extérieure), Birobidjan[modifier | modifier le code]

Oblast de l'Amour (1932, 361 913 km2, 800 000 habitants environ en 2024, Russes à 92 %), capitale Blagovechtchensk (1856, 225 000 habitants)

Histoire de la Mandchourie, Mandchourie-Extérieure (ou Mandchourie russe), histoire de l’oblast de l’Amour :


L’oblast autonome juif (1934-présent) (36 266 km2 pour environ 180 000 habitants, dont 92,7 % de Russes ethniques en 2010, et 1 % de Juifs), capitale Birobidjan (75 000 habitants dans les années 2020), semble avoir perdu toute histoire ancienne, comme toute sa spécificité de sa récente identité juive.

Sud-Ouest : Transbaïkalie / Daourie[modifier | modifier le code]

Repères de l'histoire du kraï de Transbaïkalie :

  • Peuplement au paléolithique (150-35 ka)
  • Premières traces à Soukothino, rivière Gyrchelounka, près de Tchita et vers Oust-Ourlouk sur une rive de la Chilka
  • Culture de Tolbaga (en) (34-1 ka AEC)
  • Culture de Malta-Buret (26-17 ka)
  • Poterie dès 10 ka AEC, près de Oust-Karenga
  • Néolithique, vers -5000, influence de la Chine : les habitants de Daourie améliorent chasse et cueillette par pêche et agriculture
  • Kurykans (en) (Gǔlìgān), premiers occupants connus, sans doute Kirghizes de l’Iénisséï, peuple turcique Tiele
  • Culture Kurumchi (en), avant les Sakas, métallurgie du fer, céramique
  • Divers empires turcs et mongols se succèdent : Xiongnu, Xianbei, khanat Ruanruan, Khaganat turc, Khaganat ouïgour, Khaganat kirghize du Ienisseï
  • Dynastie Liao (900-1125)
  • Fin de domination étatique, confédération de diverses tribus semi-nomades.
  • Dynastie Yuan du Nord pendant près de 300 ans
  • Khanat oïrat, brève conquête de la région

Sud-Ouest : Bouriatie[modifier | modifier le code]

De rattachement récent depuis le district fédéral sibérien

  • République de Bouriatie (351 334 km2 pour environ 1 million d’habitants, dont 66 % de Russes, 30 % de Bouriates)
  • Capitale Oulan-Oudé (436 000 habitants, fermée aux étrangers jusqu’en 1991)
  • Bouriates, ethnie mongole, de 515 000 individus (contre 30 000 en 1625) , dont la moitié seulement en république de Bouriatie.

Éléments de l'histoire de la Bouriatie :

Références[modifier | modifier le code]

  1. « International chronostratigraphic chart v2018/07 » [PDF], sur stratigraphy.org.
  2. Jerebtsov et al. 2002, p. 4.
  3. (en) E. Loubo-Lesnitchenko, « Imported Mirrors in the Minusinsk Basin », Artibus Asiae, vol. 35, nos 1/2,‎ , p. 25-61 (JSTOR 3249574)
  4. a b et c (en) « The emergence of the Scythians: Bronze Age to Iron Age in South Siberia », Antiquity, vol. 80, no 310,‎ , p. 843 (DOI 10.1017/S0003598X00094461).
  5. https://artcorusse.org/nouvelles-decouvertes-a-por-bajin-siberie/

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Iaroslav Lebedynsky, Les Scythes : La civilisation nomade des steppes, VIIe – IIIe siècle av. J.-C., Paris, Errance, , 2e éd. (1re éd. 2003) (ISBN 978-2-87772-430-2)
  • Boris Piotrovsky, Pierre Amandry, Véronique Schiltz et Maria Zavitoukhina (préf. Pierre Quoniam), Or des Scythes : Trésors des musées soviétiques (Catalogue d'exposition, Grand Palais, 8 octobre-21 décembre 1975), Paris, Secrétariat d’État à la Culture, Éditions des Musées nationaux, , 228 p.
  • (en) E. V. Cernenko, The Scythians 700–300 BC, Bloomsbury Publishing, (ISBN 978-1-78096-773-8)
  • (en) Askold Ivantchik, « Scythians », dans Encyclopædia Iranica, New York City, Brill Publishers, (lire en ligne).
  • (en) A. I. Melyukova, « The Scythians and Sarmatians », dans The Cambridge History of Early Inner Asia, Cambridge University Press,
  • Collectif, Avant les Scythes : préhistoire de l'art en U.R.S.S., Paris, Réunion des musées nationaux, , 222 p. (ISBN 978-2-7118-0114-5, BNF 34625998)
    Nb. ill. noir et blanc. Parcours (daté) sur de très longues périodes, mais bon aperçu général. Expo. Grand Palais. Exposition organisée par le Ministère de la culture de l'URSS, le Musée de l'Ermitage à Léningrad et la Réunion des musées nationaux.
  • Iaroslav Lebedynsky, Les Saces : Les « Scythes » d'Asie, viiie siècle av. J.-C. - ive siècle apr. J.-C., Paris, Éditions Errance, coll. « Civilisations et cultures », 2006, 253 p. (ISBN 978-2-87772-337-4, BNF 40935159). 25 cm, noir et blanc.
  • Véronique Schiltz, La redécouverte de l'or des Scythes : histoires de kourganes., Paris, Gallimard, coll. « La Découverte », 2001, 144 p. (ISBN 978-2-07-076085-5, BNF 37223022)
  • Pierre-Henri Giscard (éditeur scientifique), Tsagaan Turbat (éditeur scientifique) et Eric Crubézy (éditeur scientifique), Le premier empire des steppes en Mongolie : histoire du peuple Xiongnu et étude pluridisciplinaire de l'ensemble funéraire d'Egyin Gol / mission archéologique de l'institut des déserts et des steppes, Dijon : Editions Faton, , 383 p., 29 cm. (ISBN 978-2-87844-185-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]