« Kotéba » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{ébauche|Mali}} |
{{ébauche|Mali}} |
||
Le '''Kotéba''' est une forme de théâtre traditionnel au [[Mali]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Thérèse-Marie |nom=Deffontaines |titre=Aux sources du « kotéba » |url=https://www.monde-diplomatique.fr/1998/09/DEFFONTAINES/4047 |site=Le Monde diplomatique |date=1998-09-01 |consulté le=2022-05-13}}</ref>. |
Le '''Kotéba''' est une forme de théâtre traditionnel au [[Mali]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Thérèse-Marie |nom=Deffontaines |titre=Aux sources du « kotéba » |url=https://www.monde-diplomatique.fr/1998/09/DEFFONTAINES/4047 |site=Le Monde diplomatique |date=1998-09-01 |consulté le=2022-05-13}}</ref>. Cette forme de spectacle'','' littéralement le « grand escargot ». Cette appellation vient des cercles tracés autour des percussionnistes par les danseurs hommes et femmes, chacun des deux groupes tournant en sens inverse, dans un mouvement général en spirales qui évoque l’escargot<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Thérèse-Marie |nom=Deffontaines |titre=Aux sources du « kotéba » |url=https://www.monde-diplomatique.fr/1998/09/DEFFONTAINES/4047 |site=Le Monde diplomatique |date=1998-09-01 |consulté le=2022-05-13}}</ref>. |
||
Le Kotéba était pratiqué en [[Bambaras|pays bambara]]. Chaque année, après la saison des récoltes, les villageois se réunissaient pour assister à des saynètes mise en place par les jeunes du village. À travers elles, on se moquait du comportement d’habitants, facteurs de dysfonctionnements ou générateurs de tensions. Les acteurs pouvaient tout dire mais sans jamais désigner nommément quelqu’un. |
Le Kotéba était pratiqué en [[Bambaras|pays bambara]]. Chaque année, après la saison des récoltes, les villageois se réunissaient pour assister à des saynètes mise en place par les jeunes du village. À travers elles, on se moquait du comportement d’habitants, facteurs de dysfonctionnements ou générateurs de tensions. Les acteurs pouvaient tout dire mais sans jamais désigner nommément quelqu’un. |
||
Version du 14 mai 2022 à 01:31
Cet article est une ébauche concernant le Mali.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Le Kotéba est une forme de théâtre traditionnel au Mali[1]. Cette forme de spectacle, littéralement le « grand escargot ». Cette appellation vient des cercles tracés autour des percussionnistes par les danseurs hommes et femmes, chacun des deux groupes tournant en sens inverse, dans un mouvement général en spirales qui évoque l’escargot[2].
Le Kotéba était pratiqué en pays bambara. Chaque année, après la saison des récoltes, les villageois se réunissaient pour assister à des saynètes mise en place par les jeunes du village. À travers elles, on se moquait du comportement d’habitants, facteurs de dysfonctionnements ou générateurs de tensions. Les acteurs pouvaient tout dire mais sans jamais désigner nommément quelqu’un.
Aujourd’hui, le théâtre d’intervention s’inspire du Kotéba pour transmettre des informations dans les villages, notamment des messages de santé publique (prévention du sida, vaccination, protection de l’eau).
Voir aussi
Le Kotéba National du Mali est un groupe dramatique soutenu par l'État. Ses répétitions se passent au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba à Bamako.
- Thérèse-Marie Deffontaines, « Aux sources du « kotéba » », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
- Thérèse-Marie Deffontaines, « Aux sources du « kotéba » », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )