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Tour de France : pourquoi l’Italie ne brille plus sur la Grande Boucle ?

Malgré un Grand Départ en Italie, seuls huit coureurs transalpins étaient en lice pour ce Tour, dont un qui a abandonné dès la 1re étape samedi. Le symbole du lent déclin du cyclisme professionnel au pays de Coppi et Pantani.

L'Italien Michele Gazzoli, premier abandon du Tour de France. IconSport/Sirotti Stefano
L'Italien Michele Gazzoli, premier abandon du Tour de France. IconSport/Sirotti Stefano

    C’est une moisson transalpine qui a duré 109 ans et rapporté 269 victoires d’étapes sur le Tour de France. Entre 1910 et 2019, les Italiens ont souvent brillé sur la Grande Boucle. Le dernier vainqueur d’étape italien s’appelle Vincenzo Nibali. Un nom immense. Le Requin de Messine est aussi le dernier vainqueur tout court du Tour. C’était en 2014. Avant lui, il y avait eu Marco Pantani (1998), Felice Gimondi (1965), Gastone Nencini (1960), les immenses Fausto Coppi (1949 et 1952) et Gino Bartali (1938-1948) ainsi que le pionnier Ottavio Bottecchia (1924-1925). Mais depuis Nibali, le cyclisme italien n’emprunte donc que des descentes sur le Tour.

    Cette année, ils étaient seulement huit coureurs au départ. Ils ne sont déjà plus que sept (comme l’an dernier à Bilbao) après l’abandon de Michele Gazzoli (Astana), samedi, à mi-course de la première étape. Avec un Grand Départ de Florence et une traversée du pays pour rejoindre la France mardi, le contraste entre la passion du public et la pauvreté du niveau global des coureurs du cru est flagrant.