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Initiative pour le patrimoine mondial forestier d'Afrique Centrale (CAWHFI)

L'Initiative pour le patrimoine mondial forestier d'Afrique Centrale est le produit d'une longue concertation entre le Centre du Patrimoine Mondial de l'UNESCO et ses divers partenaires. Elle vise à améliorer la gestion de sites forestiers du Bassin du Congo susceptibles d'être reconnus pour leur valeur universelle exceptionnelle et à améliorer leur intégration au sein des paysages écologiques dont ils font partie.

Le Bassin du Congo comprend le plus vaste massif forestier tropical après le bassin amazonien et abrite une diversité biologique d'une extrême richesse. La conservation de cette biodiversité est actuellement sérieusement menacée par un important et croissant trafic de viande de brousse. Cette chasse, le plus souvent non sélective et illégale, a été identifiée comme une des principales menaces au maintien de la biodiversité de ces écosystèmes et donc à leur pérennité.

Malgré la reconnaissance croissante de l'importance de ces massifs forestiers par les gouvernements des pays dépositaires de ces ressources, les autorités de gestion des parcs nationaux de la région doivent œuvrer avec des moyens extrêmement limités. La signature de la Déclaration de Yaoundé, en 1999, par les principaux pays de la sous-région atteste de leur volonté d'améliorer la situation et d'œuvrer à une gestion plus durable de ces écosystèmes. L'Initiative CAWHFI, en collaboration avec les autres membres du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), s'intègre parfaitement dans cette dynamique et contribue de manière importante aux divers axes stratégiques de la Déclaration de Yaoundé.

A ce jour, cette Initiative se compose de trois composantes

Les sites d'intervention du programme CAWHFI

Les aires protégées sélectionnées par l'Initiative se situent dans trois paysages écologiques distincts du Bassin du Congo : le Tri-National de la Sangha, le Tri-National Dja-Odzala-Minkebe (TriDOM), et le paysage Gamba-Mayumba-Conkouati.

Il convient de différencier les Parcs Nationaux qui bénéficient des interventions de la composante co-financée par la Fondation des Nations Unies des zones périphériques de ces aires protégées où sont programmées les activités de la composante financée par le FFEM. Ces différents sites apparaissent ci-dessous classés en fonction du paysage écologique dont ils font partie :

Le Tri-National de la Sangha (TNS) :

  • Le Parc National de Lobeke (Cameroun)
  • Le Parc National de Dzanga-Sangha (République Centrafricaine)
  • Le Parc National de Nouabale-Ndoki (Congo)
  • Concessions forestières Kabo et Loundougou en périphérie du PN de Nouabale-Ndoki
  • Rivages du fleuve Sangha, entre Pikounda (Congo) et Salo (Centrafrique)

Le Tri-National Dja-Odzala-Minkebe (TriDOM)

  • Le Parc National de Minkebe (Gabon)
  • Le Parc National d'Odzala-Kokoua (Congo)
  • Les Parcs Nationaux de Dja, Boumba-Bek et Nki dans le Sud-Est du Cameroun
  • Concessions forestières périphériques aux Parcs Nationaux de Boumba-Bek et Nki
  • Corridor forestier reliant le PN de Minkebe au PN d'Ivindo
  • Concessions forestières de Ngombe et zones périphériques du PN d'Odzala-Kokoua

Le paysage écologique Gamba-Mayumba-Conkouati

  • Le Complexe d'aires protégées de Gamba
  • Le Parc National de Mayumba
  • Le Parc National de Conkouati-Douli
  • Concession forestière Mandji en périphérie du Complexe d'aires protégées de Gamba
  • Zones périphériques du PN de Conkouati-Douli et concessions pétrolières adjacentes

Sensibilisation au Patrimoine Mondial

D'importantes ressources ont été mobilisées par le programme CAWHFI pour sensibiliser les citoyens gabonais à l'importance de leur patrimoine naturel et culturel. Des études ont été menées sur divers sites inscrits sur la liste indicative du pays et des experts mis à dispositions pour documenter la valeur universelle exceptionnelle du site de la Lopé-Okanda et parfaire le dossier d'inscription de ce site sur la Liste du Patrimoine Mondial. Les efforts conjoints des autorités du Gabon et des partenaires CAWHFI ont permis l'inscription de ce site sur la Liste, le 28 juin 2007, lors du Comité du patrimoine mondial de Christchurch (Nouvelle Zélande).