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Lexique

L’Assemblée générale
Elle comprend tous les Etats parties à la Convention. Elle se réunit tous les deux ans durant la session ordinaire de la Conférence générale de l’UNESCO pour élire les membres du Comité du patrimoine mondial, examiner la situation financière du Fonds du patrimoine mondial et décider des principales questions de politique générale.

Le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO
Il est responsable de la gestion courante de la Convention et de l’administration du Fonds du patrimoine mondial.

Le Comité du patrimoine mondial
Il se réunit tous les ans et comprend des représentants de 21 des Etats parties à la Convention du patrimoine mondial, élus pour un mandat de six ans maximum. Le Comité est responsable de la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial, accorde l’aide financière du Fonds du patrimoine mondial et décide si un site doit être inscrit ou non sur la Liste du patrimoine mondial. Il examine les rapports sur l’état de conservation des sites inscrits et décide s’il faut inscrire un site sur la Liste du patrimoine mondial en péril ou l’en retirer.

Les critères de sélection
Pour figurer sur la Liste du patrimoine mondial, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle et satisfaire à au moins un des dix critères de sélection. Ces critères sont expliqués dans les Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial qui est, avec le texte de la Convention, le principal outil de travail pour tout ce qui concerne le patrimoine mondial. Les critères sont régulièrement révisés par le Comité pour rester en phase avec l’évolution du concept même de patrimoine mondial.

Les Etats parties
Ce sont les pays qui ont adhéré à la Convention du patrimoine mondial. Ils identifient et proposent des sites situés sur leur territoire national et susceptibles d’être inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. Ils ont la responsabilité de protéger les valeurs de patrimoine mondial des sites inscrits et de rendre compte périodiquement de leur état de conservation.

L’ICOM
Créé en 1946, le Conseil international des musées a pour vocation la promotion et le développement des musées et de la profession muséale au niveau international. L’ICOM est une ONG qui compte environ 17 000 membres dans 140 pays dont un grand nombre possède des sites du patrimoine mondial avec des musées.

L’ICOMOS
Le Conseil international des monuments et des sites est une ONG créée en 1965 après l’adoption de la Charte de Venise pour promouvoir la doctrine et les techniques de la conservation. L’ICOMOS fournit au Comité du patrimoine mondial les évaluations des biens de valeur culturelle proposés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial, ainsi que des études comparatives, des services d’assistance technique et des rapports sur l’état de conservation des sites inscrits.

L’ICCROM
Le Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels est un organisme intergouvernemental créé en 1956 qui fournit un avis autorisé sur la conservation des sites inscrits et la formation aux techniques de restauration.

La Liste indicative
La première chose que le pays doit faire est de dresser un inventaire des sites naturels et culturels les plus importants situés à l’intérieur de ses frontières. Cet inventaire est appelé Liste indicative et constitue un état prévisionnel des biens que l’Etat partie peut décider de proposer pour inscription au cours des cinq à dix années à venir ; elle peut être mise à jour à tout moment. C’est une étape importante, car le Comité du patrimoine mondial ne peut étudier une proposition d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial si le bien considéré ne figure pas déjà sur la Liste indicative de Etat partie.

NWHF
La Fondation nordique du patrimoine mondial a acquis en mars 2002 le statut de fondation sur l’initiative du gouvernement norvégien, une démarche bien accueillie par la Conférence générale de l’UNESCO en 2003. En conjuguant les efforts des cinq pays nordiques pour soutenir la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial, la Fondation encourage la conservation du patrimoine mondial en soutenant les projets innovants, les activités de préservation et de collecte de fonds dans le monde et continue d’œuvrer pour une Liste du patrimoine mondial plus équilibrée.

OVPM
L’Organisation des villes du patrimoine mondial a été fondée en 1993 afin de développer un esprit de solidarité et des relations de coopération entre les villes du patrimoine mondial, notamment en vue de la mise en œuvre de la Convention. L’organisation facilite ainsi les échanges de connaissances, de techniques de gestion et de ressources financières afin de protéger les monuments et les sites. Il existe actuellement plus de deux cent villes du patrimoine mondial.

Les organisations consultatives
Les biens proposés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial sont évalués par deux organisations consultatives indépendantes, désignées par la Convention du patrimoine mondial : le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et l’Union mondiale pour la nature (UICN) qui fournissent respectivement au Comité du patrimoine mondial des évaluations des sites culturels et naturels proposés pour inscription. La troisième organisation consultative est le Centre international d’étude pour la préservation et la restauration des biens culturels (ICCROM), un organisme intergouvernemental qui donne au Comité des conseils avisés sur la conservation des sites culturels ainsi que sur les activités de formation.

Le patrimoine culturel immateriel
Les pratiques, représentations et expressions, les connaissances et savoir-faire que les communautés et les groupes et, dans certains cas, les individus, reconnaissent comme partie intégrante de leur patrimoine culturel. Ledit patrimoine, appelé parfois "patrimoine culturel vivant", concerne les domaines suivants : les traditions et expressions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers, les savoir-faire liés à l'artisanat traditionnel.

Le PNUE-WCMC
Le Centre mondial de surveillance continue de la conservation de la nature du PNUE gère la base de données sur les biens naturels du patrimoine mondial.

Le Secteur de la culture de l’ UNESCO
Il est, entre autres, responsable des conventions et des déclarations universelles, comme la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la Déclaration universelle sur la diversité culturelle qu’il met en œuvre dans plusieurs domaines afin d’encourager le dialogue interculturel. La Division du patrimoine culturel s’occupe de la gestion des campagnes internationales et apporte son aide à la sauvegarde de sites (parmi lesquels des biens du patrimoine mondial) et des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel. Elle exécute également des projets opérationnels en coopération avec le Centre du patrimoine mondial, l’ICCROM, l’ICOMOS et l’ICOM.

Le Secteur des sciences de l’UNESCO
Avec sa Division des sciences écologiques, la Division des sciences de la Terre et le Bureau de coordination des programmes d’environnement, il coopère avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN à l’exécution des projets opérationnels concernant des biens du patrimoine mondial naturel, en particulier ceux qui sont également des réserves de biosphère de l’UNESCO.

L’UICN
L’Union mondiale pour la nature est une ONG internationale créée en 1948 qui conseille le Comité du patrimoine mondial pour l’inscription de biens de valeur naturelle. Avec son réseau mondial de spécialistes elle prépare des rapports sur l’état de conservation des sites inscrits.