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Une année de campagne

Révoltée par les atteintes aux droits humains commises mais animée par l’espoir d’un monde meilleur, Amnesty International s’efforce d’améliorer la situation des droits fondamentaux en mobilisant l’opinion publique et en faisant appel à la solidarité internationale. Alors que certains dirigeants tentent d’exacerber les divisions à leurs propres fins, nos membres, sympathisants et alliés du monde entier restent unis et se sont engagés à agir afin que le respect de tous les droits humains devienne réalité pour tous.

Amnesty International est indépendante de tout gouvernement, de toute idéologie politique, de tout intérêt économique et de toute religion.Elle ne soutient ni ne combat aucun gouvernement ni système politique, et elle ne défend pas nécessairement les opinions de ceux dont elle tente de défendre les droits.Pour garantir son indépendance, Amnesty International ne demande ni n’accepte de subventions des gouvernements ni de dons des partis politiques pour financer ses recherches et ses campagnes contre les atteintes aux droits humains. Son financement est assuré par les cotisations de ses membres du monde entier, ainsi que par ses opérations de collecte de fond.  Tous les dons faits à Amnesty International sont utilisés pour tenter de mettre fin aux atteintes aux droits humains, où que ce soit.

La vision d'Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres textes internationaux. Afin de poursuivre cet idéal, et dans le cadre de ses activités de promotion de l’ensemble des droits humains, Amnesty International mène de front ses missions de recherche et d’action afin de prévenir et de faire cesser les graves atteintes aux droits à l’intégrité physique et mentale, à la liberté de conscience et d’expression et au droit de ne pas faire l’objet de discrimination.

Amnesty International se distingue des autres organisations de défense des droits humains par sa capacité à canaliser au service d’une stratégie l’enthousiasme et l’indignation d’hommes et de femmes vivant aux quatre coins de la planète. Les membres et les sympathisants de l’organisation exercent une influence sur les gouvernements, les groupes politiques armés, les entreprises et les organismes intergouvernementaux. Leur action change la vie de nombreuses personnes : les victimes, les défenseurs des droits humains et même ceux qui enfreignent ces droits.

Les efforts de nos membres et sympathisants (2,2 millions dans le monde), combinés à ceux de nos partenaires locaux et internationaux, transforment notre travail de recherche en une véritable force de changement.Les militants se dressent face à des gouvernements, à des institutions et à des individus. Ils envoient des lettres, des courriels et des pétitions, mais mobilisent aussi l’opinion au moyen d'un travail de pression direct et de diverses manifestations publiques. Des milliers de membres d’Amnesty International répondent aux demandes d’action urgente en faveur de personnes en danger immédiat. Grâce aux médias et à Internet, les messages de l’organisation sont transmis rapidement, dans un large éventail de langues, à des millions d’autres destinataires.

Les membres d’Amnesty International inventent de nouvelles formes de militantisme, sur la Toile comme dans la rue. En 2006, par exemple, la structure paraguayenne d’Amnesty International a organisé des échanges de jouets peu avant Noël. On proposait aux enfants de troquer leurs armes factices contre d’autres joujoux. Cette action était accompagnée de spectacles de rue visant à dissuader les parents d’acheter des jouets guerriers. La section marocaine a réalisé une enquête sur la pauvreté et la responsabilité du gouvernement face à ce problème. La section australienne, de son côté, a sondé l’opinion publique sur les nouvelles lois antiterroristes adoptées dans le pays. La section norvégienne a préparé le lancement de sa banque de promesses en ligne. Là, des militants peuvent s’engager à entreprendre une action si un nombre suffisant de personnes se joignent à eux.

En 2006, Amnesty International s’est essentiellement centrée sur les thématiques suivantes: contrôle des armes, violences contre les femmes (notamment la violence domestique), torture et autres  atteintes aux droits humains commises dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme », nécessité d'une force de maintien de la paix pour la protection des civils au Darfour (Soudan), conflit entre les forces israéliennes et les combattants du Hezbollah basés au Liban.

Au cœur de l’action, l’être humain

Victime d’atteintes aux droits humains, partenaire associé à une action commune ou encore militant défendant d'autres hommes et femmes ou travaillant avec eux, l’individu se trouve au cœur des campagnes d’Amnesty International.Qu’elles soient mondiales ou locales, qu’elles ciblent un gouvernement ou des institutions multilatérales, qu’elles mettent l’accent sur une personne risquant d’être torturée ou sur un service de police auquel il faut dispenser une formation sur l’attitude à avoir face à la violence domestique, les campagnes sont lancées et menées pour protéger des êtres humains, dans leur individualité.

Les liens établis entre les personnes d’un bout à l’autre de la planète tissent un réseau qui constitue la force motrice de toutes les campagnes d'Amnesty International.Ils donnent une dimension supplémentaire au militantisme de nouveaux groupes de défense des droits humains agissant à l’échelle locale.Ces défenseurs des droits humains peuvent être à la fois des victimes et des militants, luttant aussi bien pour leurs droits que pour ceux de leur famille ou de leur entourage. Travailler avec ces militants consiste autant à les défendre qu’à obtenir des changements structurels leur permettant de s'organiser pour faire entendre leur voix.

Le travail de campagne peut vraiment changer la vie des gens. Les membres d’Amnesty International créent des réseaux mondiaux de solidarité avec les victimes, les défenseurs des droits humains et leurs proches. La dimension humaine du travail de l’organisation motive et mobilise les membres. Elle permet également d’obtenir un soutien plus vaste de la société et des États.Le travail d’Amnesty International sur un cas individuel ne vise pas à défendre exclusivement les intérêts d’une personne, mais à aider toutes celles qui subissent des atteintes similaires, à transformer les mentalités, à attirer l'attention sur des violations généralisées des droits fondamentaux, ou encore à changer les politiques et les pratiques existantes. En insistant sur la dimension humaine, l'organisation montre clairement aux gouvernements et aux citoyens les conséquences d'une absence de protection des droits fondamentaux.

Élargir le cercle : l’individu sur la scène internationale

L’organisation a continué d’étendre à la scène internationale son travail en faveur des personnes. Elle a notamment fait campagne pour obtenir un soutien universel à la Cour pénale internationale (CPI) et mettre un terme à l’impunité. L’organisation a milité activement pour que les responsables des crimes les plus graves comparaissent devant des instances nationales ou internationales.

En mars, après plusieurs années de mobilisation d’Amnesty International et d’autres organisations, le Nigéria a remis l’ancien président libérien Charles Taylor au Tribunal spécial pour la Sierra Leone ; Charles Taylor est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis durant la guerre civile qui a frappé le pays.

Le même mois, une première personne a été arrêtée et remise à la CPI. Il s’agissait de Thomas Lubanga Dyilo, accusé d’avoir enrôlé des enfants soldats en République démocratique du Congo.

Des campagnes menées depuis plusieurs années par Amnesty International et d’autres organisations ont commencé à porter leurs fruits : en juillet, l'Assemblée de l'Union africaine a demandé au Sénégal de traduire en justice sans plus attendre l’ancien président du Tchad, Hissène Habré, accusé de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre et d’actes de torture. Amnesty International a alors exhorté le Sénégal à adopter la législation nécessaire à l’organisation d’un procès. Le conseil des ministres sénégalais a approuvé un projet de loi dans ce sens en novembre.

Faire en sorte que les responsables d’atteintes aux droits humains commises dans le passé rendent compte de leurs actes n'est pas une simple affaire de justice pour les victimes. Il s’agit d’une composante essentielle du combat d’Amnesty International pour la protection des droits de l’ensemble des personnes, aujourd’hui comme à l’avenir.

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Ceci est une vidéo générale qui résume ce qu?Amnesty International a relevé l?an dernier - cliquez ici pour obtenir une transcription.

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